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L'armée de liberation du Sud pendant la Guerre d'Ifni

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  • L'armée de liberation du Sud pendant la Guerre d'Ifni

    ___________________LIVRE__________________
    ___________LE TEMPS DES ANCIENS___________
    DE LA RÉSISTANCE ET DE L’ARMÉE DE LIBÉRATION
    ________________MAROCAINE________________

    _____________________L'AUTEUR TAHIRI BRAHIM

    ___________________________________________

    _____________________11_____________________
    __L’ARMÉE DE LIBÉRATION DU SAHARA MAROCAIN__

    _____Au lendemain de l’Indépendance du Maroc, on créa une nouvelle Armée de Libération du Sahara Marocain (ALSM) qui affronterait l’Espagne et la France, en vue du recouvrement des territoires marocains encore sous leurs dominations. Au Sahara, contre les Espagnols, c'était l’armée de Mohamed Benhammou Mesfioui comme chef. À Figuig, contre les Français, c’était le détachement de commandos de Mohamed Belhaj Boubou.
    _____C’était dès lors le 2 mars 1956 que l’Empire Chérifien reprenait en main sa propre destinée historique. Cependant, il reste encore beaucoup de revers à rétablir et de terres à récupérer, sur les deux anciennes zones du protectorat. Il s’agissait du côté de l’Algérie-française, d’une superficie à coup d’œil de 517500 kilomètres carrés, située au-delà de Figuig, de Colomb Béchar, de Tabelbala, de Tindouf, d’Érg Iguidi, de Gara Jbilet et d’Érg Chech. La France devait ajouter à cela, le territoire de la Mauritanie qui appartenait historiquement au "Grand-Maroc" et qui allait jusqu’à la vallée du fleuve du Sénégal et de la région nord de Tombouctou. Elle avait, au Sahara marocain, borné une ligne de démarcation entre elle et l’Espagne. Selon la carte géographique du territoire spolié, l’itinéraire de cette ligne est de : - Lagouira vers le nord-nord-est sur 56 km, en passant par l’ouest de Nouadibou (ou Nouadhibou, dit Port-Étienne, en côte atlantique) jusqu’au niveau d’al Gargarat ; - vers l’est sur 408 km, en passant par Glay Aghaouyit et Adoukmar, jusqu’à Glayb al Yadknir (nord-nord-ouest de Choûm) ; - vers le nord sur 133 km, en passant par l’est d’Aghouinit, jusqu’à Sallaourich ; - vers le nord-est sur 168 km, en passant en arc (à droite) par Galb al Foula, jusqu’à l’est de Galb Dchech ; - vers le nord sur 280 km, jusqu’à l’est de Lamlaouya ou d’Amgli al Ghrem ; - vers l’est sur 333 km, en passant par aïn Bentili, jusqu’à Alous Naâm ; - vers le nord sur 150 km, jusqu’au niveau de Daya al Khadra ou du point à 37 km à l’est d’el Mahbas. Après ce dernier point, l’angle s’oriente sud-est vers Gara Jbilet en territoire de l’Algérie-française.
    ____Quant à l’Espagne, occupa le sud du Maroc en trois étapes : Rio de Oro (oued ad Dahab ou Souss ad Dakhla) en 1885, zone sol marriscos espagnol (Saguia el Homra) en 1912, l’enclave d’Ifni (sidi Ifni) en 1912. Elle avait administré sur la côte atlantique : Cap Blanco (Lagouira), Borba (Cap Barbas), Villa Cisneros (Dakhla), Cap Bojador (Boujdor), July (Tarfaya) et Ifni. Ce territoire était délimité au sud et à l’est par une ligne avec la zone française, de Lagouira jusqu’à Daya al Khadra, comme il est prescrit en haut.
    _____De ce fait, en vue de la récupération des terres marocaines amputées illégalement sur la zone sud par la France et l’Espagne, une Armée de Libération du Sahara Marocain (ALSM) était mise sur pied par le Commandement et coiffée par le Parti de l’Istiqlal. À cet effet, en novembre 1957, l’ALSM prit à revers les garnisons espagnoles au Sahara en occupant Smara. L’armée espagnole se retira à Villa Cisneros (Dakhla), à Laâyoune, à Cap Juby (Tarfaya) et à l’enclave d’Ifni. L’Armée française, qui contrôlait la Mauritanie et le Sahara oriental, fut désarticulée par de meurtrières attaques sans répit de l’ALSM, notamment à Trarza, à Adrar, à Bir Moghrein (Fort Trinquet), à Lahmada de Tindouf, à Oum Laâchar,…En 1958, l’ALSM se retira vers le nord, particulièrement sur la zone d’aït Baâmrane, pour éviter l’encerclement de "l’opération Écouvillon" franco-espagnole (voir à ce sujet dans le même chapitre, le récit du chef du 9ème secteur et l’article du journal « L’opinion »).
    _____Le vendredi 25 octobre 1957, on convoqua le lieutenant Kaddi Mellal à l’État-Major Général des Forces Armées Royales. Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan le désigna à cet effet, pour aller combattre à nouveau dans les rangs de l’ALSM. Il exigea de lui de déposer sa demande de démission (provisoire) de l’armée. Il serait envoyé au Front en tant que civil et non comme militaire actif, le long de sa mission qui resterait confidentielle. Au cours de l’audience, le Prince lui recommanda d’être présent à chaque réunion trimestrielle du Haut Commandement de l’AL qui se tiendrait à Agadir. Il lui assura qu’il continuerait à percevoir sa solde (142.035 francs) sans changement et des indemnités de déplacement temporaires.
    _____Le 1er novembre 1957, Mellal partit à la zone sud avec deux autres officiers désignés pour la même mission : le lieutenant Mrabti Ansari Mohamed ben Mokhtar et le sous-lieutenant El Harti Driss ben Naceur. Le commissaire de police Mostafa ben Atmane, lui aussi était avec eux. Après leur accueil à Guelmime (ou Goulimine) par Driss ben Boubker, chef du PC et adjoint du chef de l’ALSM (Benhammou), celui-ci assigna à Mellal le commandement du 11ème Secteur opérationnel à aït Baâmrane.

    ____Organisation générale de l’ALSM____

    ____En général, l’ALSM était bien supérieure en matériel par rapport à l’ancienne ALN de la zone nord. Le poste de Commandement (PC) se composait d’un personnel qualifié et les secteurs opérationnels structurés le long de la zone sud, étaient sous le commandement de chefs bien rodés. Cette armée de libération avait un comité politique qui veillait à l’exécution et à la planification des objectifs à atteindre, notamment la récupération du reste des territoires marocains encore sous domination espagnole au Sahara occidental ou française au Sahara oriental. Son organisation générale était structurée de la façon suivante :

    ►Poste de commandement (PC de Guelmime)

    ● Mohamed Benhammou Mesfioui (chef du Front de
    guérilla).
    ● Driss ben Boubker (photo-51, adjoint et chef du PC).
    ● Mohamed Basri (coordinateur politique).
    ● Mohamed Chtouki ben Saïd aït Idder (photo-52,
    dirigeant politique).
    ● Omar Salmi Mesfioui (affaires intérieures et
    extérieures).
    ● Brahim ben Abdallah Tizniti (photo-53, trésorier).
    ● Bureau administratif :
    Larbi ould Maâder (responsable du secrétariat du PC).
    ● Bureau opérationnel :
    Driss ben Boubker (chef des opérations militaires, de
    la planification et des études).
    ● Bureau d’instruction :
    Ahmed Tanane (chargé de l’instruction militaire, de
    l’entraînement physique, de l’enseignement et des
    sports).
    ● Bureau du matériel :
    Mohamed Chihabi ben Benacer (responsable de
    l’armement, du matériel et des vivres).
    ● Bureau des affaires militaires :
    Abdeslam Azidane Medkouri (responsable du
    recrutement, de la démission, des certificats et des
    demandes).
    ● Bureau des affaires civiles :
    Saâdallah Salah (responsable de la liaison avec les
    Chouyoukhs, de l’assistance sociale, du contentieux
    et des prisonniers).
    ● Bureau du transport :
    Mohamed Brahmani (responsable du parc automobile
    et du carburant).
    ● Bureau du courrier :
    Hassan Sahili (responsable de la correspondance
    générale : notes de services, lettres, rapports et
    comptes-rendus).
    ● Service de renseignements généraux :
    Mohamed Chtouki ben Saïd aït Idder (chef de
    renseignements et de la sécurité).
    ● Service des transmissions :
    Mehdi Ligouti (responsable du réseau radios et du
    standard).
    ● Service de santé :
    Ahmed Houtane (infirmier major responsable de
    l’infirmerie de Guelmime. Les médecins bénévoles
    étaient Abdallah Alaoui, Ben Mokhtar, Belguenaoui,
    Ouazzani et Sentifi. Le délégué médical était Lhoucine
    ben Mohamed ben Saïd).
    ● Service d’imprimerie générale :
    Mohamed Medkouri et Mohamed Bahi (responsables
    de bulletins d’informations, des communiqués, de la
    presse et des photos).
    ● Service de moyens généraux :
    Mohamed Bouzalim Ouazkiti (armement), Mohamed ben Ali Boulahia (affaires spéciales), Mohamed Bourhim ben Saïd (affaires spéciales), Moulay Abdeslem Jebli (bureau politique), Mohamed Karim Brahim Baâmrani (bureau politique), Hammou Amghar (accompagnateur de Benhammou), Abdeslam Zidane (membre), Larbi ben Najem (membre), Lahcen ben Hammou Sektani (membre), Mostafa ben Atmane (photo-57, relations et interprétations).

  • #2
    Secteurs de combat

    ▪ 1er Secteur : Guelmime (PC), Anéja.
    - Driss ben Boubker (chef).
    ▪ 2ème Secteur : Foum Lahcen.
    - Allal ben Omar (chef ).
    ▪ 3ème Secteur : Foum aït Ouabelli (ouest d’Akka).
    - Mohamed ben Jillali (chef).
    ▪ 4ème Secteur : Bou Izakarne.
    - Kebir Allali ben Bouzekri (chef).
    ▪ 5ème Secteur : Tata.
    - Driss ben Boubker (chef, avant).
    - Salah ben Ahmed Jazaeïri (chef,
    suivant).
    - Semlali ben Brahim (chef, enfin).
    ▪ 6ème Secteur : Ouarzazate.
    - Lahcen ben Smaeïl (chef).
    ▪ 7ème Secteur : Tindouf-Lahmada.
    - Mbarek Manar (photo-59, chef).
    ▪ 8ème Secteur : Smara, Dakhla, sidi Ahmed Laâroussi.
    - Nadel Hachimi ben Atmane (photo-60,
    chef).
    ▪ 9ème Secteur : Tafurdert, Laâyoune, Saguia el Hamra.
    - Mohamed ben Lahcen (chef, avant).
    - Salah Benassou (photo-61, chef
    après).
    ▪ 10ème Secteur : Isseg, Tagragra, jbel Tamoucha.
    - Ali ben Dahane Mesfioui (photo-62,
    chef).
    ▪ 11ème Secteur : Oughrane, Assendi, Larbaâ Misti,
    sidi Ouarzeg, Boujrif.
    - Kaddi Mellal ben Lahbib (photo-63,
    chef).
    ▪ 12ème Secteur : Id Moussa Akna, Id Oubella,
    Tnine Amelou, Tnine aït
    Tissimour, jbel Taoulicht.
    - El Harti Driss ben Naceur (photo-64,
    chef).
    ▪ 13ème Secteur : Sidi Ifni (nord), Imi Ouargane,
    Boutaten.
    - Mrabti Ansari Mohamed ben
    Mokhtar (photo-65, chef ).
    ▪ 14ème Secteur : Ida Ou Yagdal, Tazrout, Larouya, sidi
    Ifni (sud).
    - Miloud ben Ali Touhtouh (photo-66,
    chef).
    ▪ 15ème Secteur : Aït Baâmrane (secteur non localisé).
    - Omar Ghandi, dit Daomar (photo-67,
    chef).
    ▪ 16ème Secteur : Érfoud, Rissani, ksar Souk.
    - Ahmed Mounir ben Boucheïb (chef).
    ▪ 17ème Secteur : Bouânane, Bou Dénib, aïn-Chaïr.
    - Omar Nâïmi, dit Abderrahmane
    (chef, avant).
    - Oubidi Abbas Bidaoui (chef, après).
    ▪ 18ème Secteur : Figuig, Bouarfa, Tendrara, Berguent
    (aïn beni Methar).
    - Mohamed Belhaj Boubou (chef,
    avant).
    - Belaïd ben Fahmi, dit Mostafa Bidaoui
    (chef, après).

    ►Secteur d’aït Baâmrane

    ____Dès son arrivée dans la région d’aït Baâmrane, le caïd Kaddi Mellal se rendit à Tisguenane, non loin de Lagsabi, pour remplacer Benaïssa Kasri chef d’une section de trente combattants. Celle-ci avait comme dotation, armes individuelles, deux fusils mitrailleurs et un mortier de 81mm. Plus tard, ce fut le départ au jbel Asdar pour déloger un détachement de militaires espagnols qui se cachaient depuis une semaine dans une grotte. À son arrivée dans la nuit, le caïd Mellal localisa l’objectif et à l’aube, il lança des obus qui s’abattirent (avec une bonne fourchette ajustée) sur l’entrée de cette dernière. Les Espagnols répondirent avec une mitrailleuse pour chasser la peur. Les meilleurs tireurs d’élites sahraouis du commando se postèrent et abattirent tout curieux qui montrait son nez des rochers. Plus tard, les vautours commençaient à joncher les abords de la grotte vers l’après midi, ce qui faisait supposer que l’ennemi avait rejeté ses morts.
    ____Dès la tombée de la nuit, le commando descendit de la montagne pour harceler deux cantonnements de l’armée espagnole. À minuit, il mit en batterie le mortier sur une colline, à cheval sur ces deux campements séparés d’un kilomètre. Le village d’Oughrane n’était qu’à six kilomètres de l’emplacement. Le commando lança alors une série de vingt-sept obus de 81mm de part et d’autre, avec une certaine précision. L’ennemi quant à lui, demeura passif, se croyant encercler par le nombre et cherchant à se désister. Tôt le matin, le commando se retira vers la montagne d’Asder d’où il était venu, à l’heure de l’arrivée d’un bataillon ennemi intervenant d’Oughrane. Dans l’après midi, c’était le théâtre aérien, une cellule de trois bombardiers larguèrent au-dessus du commando, des bombes de cinquante kilogrammes. Heureusement, les trois quarts de la masse larguée restèrent sans effet sur leurs impacts, car la bombe dispose d’un système spécial de percussion à retardement fonctionnant par vent relatif pendant la chute libre et nécessitant une hauteur suffisante pour sa mise en œuvre.
    _____Par la suite, on récupéra les bombes intactes, après leurs désamorçages, à dos de chameaux. On les utilisa contre l’ennemi comme mines selon un simple système réalisé par Mellal, lequel consistant à faire culbuter l’amorce de l’engin sur un gros clou qui ferait l’affaire. Le piège avait réussi à 80%, les Espagnols étaient conscients du danger par leurs erreurs de largage.
    ____À Larba Misti, le commando attaqua une unité espagnole de la base arrière qui était dans le quartier. Il s’accrocha à elle comme des moustiques venimeux de "Phalaborwa" et sans répit, il la harcela de jour comme de nuit.
    ____De l’autre côté en bas du jbel Boulâlam, à l’est de sidi Ifni, un bataillon espagnol était cantonné. Quand le commando le surprit de son approche, celui-ci lui lança une série d’obus de tirs de barrage et demanda l’intervention aérienne qui ne tarda pas à se pointer sur les coordonnées. Lorsque le largage de bombes eut été effectué négativement sur le terrain, une compagnie du bataillon tenta de poursuivre le commando jusqu’au jbel sidi Mohamed ben Daoud. Sur une crête de la montagne, le commando parvint à se poster après avoir devancé l’unité ennemie qui progressait "en perroquet" sur un terrain à découvert. Dès son approche de deux cents mètres, le feu rageur retentit de toutes les armes du commando, s’abattit en grêle sur l’ennemi en faisant mouche à tous les coups. Toute cartouche tirée, fut au poser pour tuer à coup sûr. En effet, l’ennemi se retira en catastrophe, traînant ses morts et ses blessés, après avoir consommé ses munitions dans le vide. Selon les combattants oculaires, le nombre des évacués était de vingt-quatre morts et de seize blessés.

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    • #3
      ____Au bout de quarante-cinq jours seulement de son arrivée, le caïd Mellal était déjà à la tête d’un détachement de trois cents combattants recrutés par le Commandement. En peu de temps plus tard, l’effectif de l’unité ayant classiquement la valeur d’un bataillon réduit de 500 hommes (voir liste n° 3.15, au III-DIVERS). En général, ils étaient issus de : aït Baâmrane, aït Lahcen, aït Oussa, oulad Ani, oulad Ghilane, oulad Tadrarine, oulad bou Aïta, oulad Moussa Ali , oulad ben Sbaïeâ, oulad cheïkh Ma el Aynine, Rguibat, Houara, Toubalt, Sbouya, Rif, Zemmour, Moyen Atlas et Kalaât Sraghna. Le 11ème secteur coiffa alors toute la zone qui s’étendait le long du jbel sidi Mohamed ben Daoud, Larouya, jbel Azlef, sidi Ouarzeg, Larbaâ Misti, Tleta Sbouya, Oughrane, Tagounfel et Boujrif (Voir croquis n° 3).

      ►Correspondance

      ____Le chef du 11ème secteur Kaddi Mellal avait maintenu une correspondance vis-à-vis du PC de l’ALSM, signé ses lettres du prénom de son père, Lahbib, adressé au Commandement plus de trois cents lettres et reçu une centaine de lettres et de notes, durant la période de novembre 1957 à avril 1959. Les lettres adressées et celles reçues étaient écrites en arabe, mais très souvent d’une manière commune. Les documents sont soigneusement conservés par le héros, nous avons choisi les plus intéressants et négligé les indéchiffrables, dans le souci d’écarter la suspicion.
      _____D’autre part, pour alléger la lecture et éviter les espaces, nous avons omis les formules d’usage de l’en-tête des documents, la structure normale de la lettre et le report du nom de destinataire lorsqu’il s’agit de Kaddi Mellal ben Lahbib. Il serait ainsi pour des abréviations aux noms et expressions qui se répètent très souvent, à savoir :
      ◘ PC : poste de commandement (genre d’état-major pour l’ALSM, implanté
      à Guelmime).
      ◘ FM : fusil mitrailleur (dit aussi la pièce collective).
      ◘ PM : pistolet mitrailleur (mitraillette).
      ◘ PA : pistolet automatique.
      ◘ F-4 : fusil de 4 coups (rbaâya).
      ◘ F-5 : fusil de 5 coups (lakhmassya).
      ◘ F-9 : fusil de 9 coups (tsaâya).
      ◘ F-10 : fusil de 10 coups (laâcharia).
      ◘ Caïd-100 : chef centurion (commandant la compagnie de cent hommes).
      ◘ Caïd-30 : chef de section de trente hommes.
      ◘ DC : détachement de commandos d’un effectif de 100 à 120 hommes, à la valeur d’une compagnie de combat.

      ◘Le 4-11-1957

      - Au PC
      ____L’ennemi a quitté la montagne d’Oughrane, se dirigeant vers Foum Fast. J’ai besoin de : 110 cartouches de F-5 espagnol, 30 couvertures, 30 naïls, 100 chaussettes, 30 capotes, 100 kg de riz, 200 kg de vermicelles, 6 marmites de 30 litres, 12 plats de 8 personnes, 6 bouilloires, 12 théières, 150 verres en plastique, 20 mètres de corde et 100 enveloppes à lettres.

      ◄ Le 5-11-1957

      - Au PC
      ____Un accrochage a eu lieu à Tleta Sbouya, de 6h00 à 11h00, contre une unité espagnole qui a subi des pertes énormes. De notre côté, nous déplorons cinq martyrs : Arroussi ben Houcine ben Boujemaâ, Lahbib ben Ali ben Bahi, Mohamed ben Mbarek ben Belkhir, Laâroussi ben Mohamed ben Brahim et Ahmed ben Boujemaâ ben Ali, et nous avons eu six autres blessés. On a saisi 1 FM et 1 caisse de munitions.

      ◄ Le 24-11-1957

      - Au PC
      _____Une attaque a eu lieu sur la route, contre un convoi composé de 4 camions et 1 Jeep, transportant une compagnie ennemie sortie de sidi Ifni. Le combat a duré, de 8h00 à 18h00. L’ennemi a eu des morts et des blessés, parmi eux des officiers. Ses dégâts sont de 5 véhicules détruits dont 1 camion carbonisé. Nos pertes sont de cinq martyrs : Mbarek ben Addou, Hachem ben Belkhir ben Moussa, Brahim ben Abed ben Maâyourat, Mohamed ben Lahbib ben Mbarek et Ayad ben Mohamed ben Baya (tous de Sbouya), ainsi que cinq combattants blessés.
      ◄ Le 25-11-1957

      - Au PC
      _____Un combat a eu lieu au jbel Oum Azrou sur le lieu-dit Aday. L’opération a duré tout un après midi. L’ennemi a eu six morts et des blessés. Nous avons quatre martyrs : Berber Ali ben Bguilb, Ahmed Chbouk, Lhoucine ben Salem ben Fidel et Lahbib ben Saleh.

      Le 26-11-1957

      - Au PC
      ____Suite au combat du jbel Oum Azrou qui a duré toute la journée de 5h00 à 18h00, c’est que l’ennemi a subi des pertes sérieuses. De notre côté, nos pertes sont de trois martyrs : Lhoucine ben Chaouch Alaoui, Frej ben Abdallah Yatoussi et Abdelouahed ould Salem, ainsi que quatre combattants blessés.

      ◄ Le 28-11-1957

      - Au PC
      ____Je vous demande de m’adresser les effets d’habillement pour les nouveaux combattants qui sont au nombre de 40. J’ai besoin de 200 cartouches de PM Thompson, 500 cartouches de F-5 espagnol et 15 grenades.
      ◄ Le 3-12-1957

      - Au PC
      ____Le groupe du caïd Mbarek Manar, en poste de surveillance à Tazdayet, est privé du ravitaillement. C’est le 11ème secteur qui lui a fourni le nécessaire pour 48 heures.
      ____Je vous adresse deux malades, Ali ben haj (pour les yeux) et Mahjoub (pour rhumatisme). J’ai besoin de : 2 combattants armés, 400 kg de dattes, 400 kg de figues, 1000 kg de farine, 5 caisses de sardines, 1 sac de sucre, 5 kg de thé, 20 litres d’huile, 200 kg de pommes de terre, 50 kg d’oignons, 5 kg de poivre et sel, 250 paquets de cigarettes et d’allumettes, 2 lampes de poche, 3 lampes à pétrole, 3 seaux, 10 gourdes, 2 mulets et 200 kg d’orge.

      ◄ Le 5-12-1957

      - Au PC
      ____J’ai besoin de : 30 pantalons, 30 coiffes, 2000 cartouches de PM Argo, 200 cartouches de F-9, huile d’armement, médicaments et caisse de savon.

      ◄ Le 5-12-1957

      - Au caïd du 11ème secteur
      ____Le Commandement vous demande : - Envoyer la liste et les dossiers du personnel qui sont dans votre secteur ; - désarmer et diriger au PC les éléments qui ont manifesté dernièrement l’indiscipline ; - adresser l’état des armes qui sont en votre dotation ; - prendre en charge le groupe qui se trouve à Foum Fast ; - continuer à ravitailler le groupe de Mbarek Manar qui est au poste de Tazdayet ; - prendre contact avec Manar à Ighir el Mizane pour conjuguer ensemble vos efforts ; - secourir les camarades qui sont au jbel Taoulicht. ________________________________________PC.

      ◄ Le 6-12-1957

      - Au PC
      ____J’ai établi des postes de surveillance de ma part à Ighir el Mizane et à Tizadi, j’ai déplacé un détachement de 61 hommes sur Taoulicht.

      ◄ Le 7-12-1957

      - Au caïd du 11ème secteur
      ____On vous demande : - Réoccuper vos positions qui vous sont assignés au jbel Taoulicht ; - renseigner le PC sur les points qui sont occupés par l’ennemi ; - couper la route d’Ifni qui est active par les Espagnols ; - récupérer et renvoyer les étuis de cartouches qui sont tirées ; - rappeler les opérations qui sont effectuées, les armes saisies et leurs numéros, les lieux du combat, les pertes et les dégâts de l’ennemi ; - attaquer l’ennemi avec fermeté sur toutes les positions qu’il a occupées ; - confirmer les pertes ennemies à Tagragra si c’est vrai qu’il y a eu 60 tués.
      _________________________Driss ben Boubker.

      Commentaire


      • #4
        Le 8-12-1957

        - Au PC
        ____L’ennemi a quitté Tagragra, se dirigeant vers la montagne sidi Mohamed ben Daoud. Il a perdu vendredi à Tagragra, 37 morts et autant de blessés. À id Moussa Akna, trois civils ont été tués : le caïd Frej, un homme et une femme, ainsi que quatre blessés. Le caïd Mbarek Manar est sur la zone de combat avec un détachement de 100 hommes. Les Espagnols ont eu 50 morts pendant leur occupation de Birane et ont abandonné Tnine aït Tissimour. Pendant l’artillerie et le bombardement aérien de l’ennemi sur Birane, nous avons deux martyrs : Mohamed ben Mbarek Ayoub et Mohamed ben Hissoun Sassan et huit autres blessés : Hmad ben Mbarek, Moulay Mohamed ben Abed, Lhoucine Laghzaoui, Mohamed ben Lahcen, Brahim ben Ali Bahi, Hammad Arbass, Houcine ben Mbarek et Mohamed ben Lahcen. Je vous envoie 188 grenades et 40.000 cartouches saisies del’ennemi.
        ◄ Le 8-12-1957

        - Au caïd Mellal
        ____Envoyer dans les brefs délais, les noms des martyrs qui sont tombés dans votre secteur, ainsi que la liste des blessés.
        ___________________________________________PC.

        ◄ Le 11-12-1957

        - Au PC
        _____J’ai besoin de : 10 pistolets, 4.000 cartouches de Tcheco, 4.000 cartouches de MAS-36, 4.000 cartouches de mousqueton, 2.000 cartouches de F-9, 500 cartouches de F-10, 50 grenades, 2 caisses d’obus, 60 souliers, 60 musettes, 1.000 kg de farine, 2 kg de levain, 200 litres d’huile, 5 carnets de notes, 2 cartons d’allumettes, 3 lampes à pétrole et 5 litres d’huile d’armement.
        _____Je vous adresse pour la réparation : 2 fusils Tcheco n° 7.769 et n° 9.895, 1 fusil mousqueton n° 74.042 et 1 F-5 n° 8.848.

        ◄ Le 12-12-1957

        - Au caïd du 11ème Secteur

        ___Vous informer qu’une unité renforcée ennemie s’est installée à Tagragra, après avoir quitté sidi Ifni. Elle a subi des attaques pendant son déplacement, par nos vaillants combattants, avec succès. Je vous demande d’envoyer un renfort à Taoulicht. On a déjà déplacé sur les lieux un détachement de 80 hommes.
        ______________________________Driss ben Boubker.

        ◄ Le 12-12-1957

        - Au caïd Mellal
        ____Vous signaler que les caïds Mrabti Ansari Mohamed ben Mokhtar et el Harti Driss ont participé conjointement à l’attaque du côté de Tagragra et ont tué 60 ennemis. Quant à nos "moujahidine" : rien à signaler.
        - ________________________Caïd Mebrouk Larbi Rguibi.

        ◄ Le 18-12-1957

        - Au PC
        ____J’ai installé un détachement de 57 hommes au jbel sidi Mohamed ben Daoud. Un autre de 70 hommes, avec Mbarek Ahmed ben Mahmoud, se dirige à aït Hissoun. Quant à S’haïmi Ali ben Mohamed avec 61 hommes, il est en poste à dar Kribich. Nous ne disposons à la base que de 18 armes dont 8 indisponibles. J’ai besoin urgent de 10 hommes armés. J’attaquerai les Espagnols à sidi Ouarzeg où ils ont l’intention de brûler leurs fûts de kérosène. J’ai déjà récupéré 32 fûts de cette matière, par des chameaux, en les cachant à Oughrane.

        ◄ Le 19-12-1957

        - Au PC
        ____Notre groupe de surveillance est en poste à la montagne Larouya Sghira. Un tracteur en bon état de marche est enlevé par nos hommes d’une ferme abandonnée à Tazrout. Deux individus, apparemment des indicateurs envoyés d’Ifni par l’ennemi, sont arrêtés et ne sont pas encore interrogés. L’ennemi est positionné, pour le moment, à Larouya Lakbira, à Boufoulous, à Bougadir Misti et à Boulâlam. À la base militaire de sidi Ifni, il y a la présence de 10 avions de combat dont 4 ont décollé à 12h00 vers le sud et sont revenus à la base à 13h00. Les bateaux de guerre espagnols amarrés sur la côte, ont pilonné les montagnes avoisinantes de sidi Ifni.

        ◄ Le 19-12-1957

        - Au PC
        ____Nous avons attaqué un bataillon de la légion espagnole au jbel sidi Mohamed ben Daoud. L’opération a combiné les commandos de Dahmad et de Mbarek.
        L’ennemi a eu 8
        morts.
        ◄ Le 20-12-1957

        - Au PC
        ____Un avion ennemi a bombardé vers 10h00 à Taghmimt et à Larouya Lakbira. La zone d’action de Mbarek se situe d’aït Hlal jusqu’au jbel Azlef. La suite du secteur est réservée à Dahmad et à S’haïmi.

        ◄ Le 21-12-1957

        - Aux caïds Dahmad, Mabrouk et S’haïmi

        ____Je vous ordonne d’attaquer l’ennemi demain à l’aube, de 4h00 à 5h00. Repliez-vous rapidement et discrètement sur vos positions initiales à l’issue de l’opération et faites le mort.

        ◄ Le 22-12-1957

        - Au PC
        ____J’ai besoin de : poivre, piment, 50 couvertures, 60 souliers, 60 djellabas, capotes, oignons. Il fait très froid pour les combattants. Au sujet du combattant Ma-el-Aïnine que j’ai déjà signalé, il est armé d’un F-5 espagnol.

        ◄ Le 25-12-1957

        ____Au caïd S’haïmi
        ____Attaquer l’ennemi le samedi vers 18h00, juste à la tombée de la nuit avec 25 combattants ; – mettre le reste du détachement en éléments de soutien pour assurer votre repli ; – voir du reste ce qui pourrait vous arranger.

        ◄ Le 26-12-1957

        - Au PC
        ____Nous avons attaqué hier l’ennemi au mortier dans son bivouac à Biougra, de 19h00 à 21h00. On ignore ses pertes, mais ses tentes de groupes sont littéralement détruites. Nous déplorons un martyr : Chlih ben Hammad ben Lemrebti, tribu aït Yakine, fraction ahl Rkya, douar Ferkad, engagé le 13-11-1957. En ce moment, l’ennemi est positionné avec force à Taguedirate.

        ◄ Le 26-12-1957

        - Au camarade ben Lahbib
        _____Prière de venir demain au PC où votre présence est nécessaire.
        _________________________________________PC.
        ◄ Le 31-12-1957

        ____Au chef du 11ème Secteur
        ____Par ordre du Commandement : - Préparer un commando de 35 hommes armés renforcés de 2 FM 24-29 et à mettre sous les ordres d’Ali Mesfioui ; - adresser dans les brefs délais un état de la troupe, des officiers, du genre d’arme avec numéro et nombre de cartouches de chaque homme ; - envoyer la liste des martyrs qui sont tombés au combat, du premier accrochage de Tleta Sbouya jusqu’à ce jour ; - renvoyer les étuis de cartouches qui sont tirées au combat ou ramassées du terrain.
        _________________________________________PC.

        ◄ Le 31-12-1957

        ____Au caïd ben Lahbib
        ____Vous adresser Mohamed ben Mahjoub et Mahmoud ben Mohamed qui ont été arrêtés à Guelmime, pour mauvaises conduites.
        _____________________________Driss ben Boubker.

        ◄ Le 1-1-1958

        ____Au caïd du 11ème secteur
        ____En réponse à votre lettre, l’homme à qui vous reprochez son incapacité comme infirmier, il est envoyé, en tant que civil, au secteur pour aider l’infirmier Brahim. Cet homme ne figure pas dans l’armée de libération, mais reste utile au service dont il est attaché sans faire en aucun cas autre chose.
        _____________________________Driss ben Boubker.

        ◄ Le 2-1-1958

        - Au PC
        _____L’ennemi a repris le contrôle de la montagne Larouya Sghira. La montagne Azlef a fait l’objet d’un bombardement aérien. Il y a en ce moment 26 avions de combat sur le terrain d’Ifni.

        ◄ Le 4-1-1958

        - Au PC
        ____Je vous adresse la situation des munitions du 11ème secteur : 9.178 cartouches de F-4, - 6.324 cartouches de F-5, - 848 cartouches de F-10, - 3.838 cartouches de fusil MAS-36, -8.680 cartouches de fusil Tcheco, - 250 cartouches de carabine, - 1.380 cartouches de PM Tcheco, - 20.441 cartouches de FM Argo, - 3.460 cartouches de PM MAT-49 et 35 cartouches de PA 7,65 mm.

        ◄ Le 7-1-1958

        - Au camarade ben Lahbib
        ____On vous renvoie le combattant Mohamed ben Hamida ben Belaïd Mestiti que vous avez arrêté et dirigé au PC. D’après l’enquête, il s’est avéré que cet homme est innocent du motif qui lui est reproché. Donc, il doit continuer à servir comme auparavant en attendant qu’il soit muté éventuellement à une autre unité.
        _________________________________________PC.
        ◄ Le 9-1-1958

        ____Au PC
        ____Au cours de la journée du 8 et du 9 janvier, l’ennemi a pilonné la montagne sidi Mohamed ben Daoud, par l’artillerie et par les mortiers lourds.
        ◄ Le 9-1-1958

        ____Au PC
        ____Vous informer que le médecin Ahmed Rahmani, envoyé au secteur pour consulter les combattants malades, a regagné directement sidi Ifni. Il a prétendu qu’il va retourner à Casablanca d’où il est venu. Après son départ, l’ennemi intervient d’Ifni, ce qui suppose que ce médecin n’ait pas étranger dans cette affaire.

        ◄ Le 9-1-1958

        ____Au PC
        ____Vous adresser la situation d’habillement et de couchage du 11ème secteur, concernant l’effectif de 300 hommes présents sur les rangs, à savoir : 46 pantalons, 374 chemises, 74 souliers, 158 chaussettes, 21 espadrilles, 167 coiffes, 252 slips, 238 sous-vêtements, 216 ceinturons et 13 couvertures.

        ◄ Le 10-1-1958

        ____Au PC
        ____Vous informer que trois civils ont déposé chacun 1 fusil de chasse. Il s’agit de Brahim ben Mbarek ben Boujemaâ Misti, arme n° 1.695 ; de Mohamed ben Tahar, arme n° 1.630 et de Lhoucine ben Ahmed ben Hassoun, arme sans numéro.

        ◄ Le 12-1-1958

        ____Au responsable du 11ème Secteur.
        ____On vous demande d’envoyer la liste de tireurs d’élite. On vous renvoie le combattant Ali ben Mbarek qui a été en prison, lui manquant une djellaba.

        _____________________Driss ben
        _____________________Boubker.
        ◄ Le 12-1-1958

        ____Au PC
        ____Besoin de : 1 mortier, 1 caisse d’explosif et 100 bretelles de fusils. J’ai perçu un fusil chassepot n° 882.768 qui m’a été remis par Ahmed ben Mohamed ben Brahim, bureau d’aït Ali. Je dispose à Oughrane de 40 bombes désamorcées d’avions.

        _______________________________________________ ___________Avec nos compliments
        Hakam TAHIRI_________________

        ____Le Directeur Général de Société

        _______________Tél.: 061.34.48.53

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        • #5
          Il n'y a pas de propagande j'ai vérifié, le nom de l'oncle de mon pere est clairement ecrit parmi les martyr des combats, et le nom de mon village y est aussi ecrit, avec detail du combat qui y a eu lieu.

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          • #6
            si tu permet Lmougar , je vais résumer tout ca afin que nos copain algériens ne perdent pâs leur temps :

            On est dans le sahara , et on y reste.

            Allllah Yerhem ton pére et ton oncle en ce début de ramadan
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              Amine, c'est l'oncle a mon pere pas mon pere et mon oncle

              Lol, trés bon resumé

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              • #8
                Pure propagande

                L'ALSM (Armée de Libération du Sahara Marocain n'a jamais existé)

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                • #9
                  L'ALSM (Armée de Libération du Sahara Marocain n'a jamais existé)
                  Pourquoi ?
                  Arguments

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                  • #10
                    Au Maroc, il y avait l'ALM Armee de Liberation du Maroc
                    Au sahara , Il y avait l'ALS Armee de liberation du Sahara

                    Commentaire


                    • #11
                      Au Maroc, il y avait l'ALM Armee de Liberation du Maroc
                      Au sahara , Il y avait l'ALS Armee de liberation du Sahara
                      ehhh ben dison qu'aujourd'hui tu vien d'apprendre que l'ALSM a existé aussi .

                      allez bon ftour à tous
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        Au Maroc, il y avait l'ALM Armee de Liberation du Maroc
                        Au sahara , Il y avait l'ALS Armee de liberation du Sahara
                        Tu te trompe, je t'explique l'ALM était divisée en 2:
                        L'ALNM et l'ALSM, l'armée de liberation du nord marocain et celle du sud marocain.

                        Les sahraoui a cet époque n'ont jamais crée d'armée pour combattre les espagnols.
                        C'est l'armée de liberation du sud marocain ou sahara marocain qui a subi l'opération ecouvillion pas le polisario ou une armée saharrienne qui n'existait pas a cet époque.

                        Puisque le nom de l'oncle de mon pere est cité...

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                        • #13
                          y'avait beaucoup de camarades au sein de l'als ça explique pkoi el makhzen l'a dissoute .. et ça donne l'impression que ces homme ne se battaient pas pour el mekhzen , mais pour l'honneur de leur pays, le sahara , pour les militants de l"'als dont la grande partie rejoint le polisario ..
                          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                          • #14
                            C'est l'armée de liberation du sud marocain ou sahara marocain qui a subi l'opération ecouvillion pas le polisario ou une armée saharrienne qui n'existait pas a cet époque.
                            Grosse différence entre Sud marocain et Sahara marocain !!!!

                            ALSM ( armee de liberation du SUD MAROCAIN ) et non sahara comme tu l'as ecrit dans tes premiers posts.

                            Ca ne passe pas mon ami

                            Saha ftourek !!!!

                            Un peu de lecture : Sahara occidental: la controverse devant les Nations Unies Par Laurent Pointier

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