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1er Novembre...Souvenirs.

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  • 1er Novembre...Souvenirs.



    Extrait d’un projet de livre (essai)… « les péripéties d’un indu occupant » ou « Rahla wa tgaar’idj » :


    Notre camion et coincé entre deux petites voitures mal garées, juste devant la pompe d’essence un peu plus bas de la piscine El-katani ou prends fin le boulevard front de mer Abdelrahmane Mira. Piscine, d’ailleurs, qui me rappel un, invraisemblable, souvenir durant l’été de l’années 1958.

    Mon cousin Mohamed qui avait devancé son service militaire de quelques mois en tant qu’appeler dans l’armée française coloniale. Il n’avait pas, encore, ses dix huit ans plein et il avait ses raisons de le faire.

    Il était affecté, je me rappel, à la caserne 421 du Clos Salenbier de l’époque, d’où il devait déserté, quelques temps plus tard, avec vingt un autres soldats Algériens pour regagner le maquis avec armes et bagages.

    Cette action audacieuse de soldats algériens enrôlés sous le drapeau de la France colonial devait bien porter un grand coup à la propagande de l’action de pacification réussie des indigènes de la contrée Algérie Française, comme les aimaient à les désigner l’administration coloniale. Et les journaux de l’époque on tout fait pour minimiser ce fait hors du commun.

    Une fois, mon cousin Mohamed en permission mais habillé en tenue militaire de sortie, se présenta le matin de bonheur chez nous et me demanda, si ça me dirais d’aller à la piscine ?...Tout excité par la nouvelle, je demandais la permission à ma mère ; celle ci accepta volontiers et bien contente de me voir aller pour la première fois à la piscine. J’avais à l’époque huit ans.

    Toute heureuse pour moi, elle pris le soin de m’aider à mettre d’autres vêtements plus propre pour la circonstance. Mais elle avait oublié, dans la précipitation, de me glisser un short pour le bain dans le petit sac en toile de couleur grise.

    Arrivé à la piscine où il y avait foule et évidemment que des pieds noirs, une fois dans la cabine qu’en m’avait désigner, je fouille dans le petit sac en toile, que maman m’avait fourré dedans un petit casse croûte de circonstance, pour retirer mon short de bain, mais en vain.

    Je sors la tête par la porte bleue, entrouverte, de la cabine pour dire à mon cousin que je ne retrouve pas le short. Ce dernier me dis : « Ce n’est pas important tu laisses ton slip tu peux, aussi, bien nager avec »

    Comme je n’avais aucune idée comme cela ça ce passe au juste dans ces lieux de convivialité et baignade estivale ; j’ai rappliqué, illico presto, et comme il faut, d’abord, passer par le jet d’eau pour aller dans l'eau de la piscine. Le surveillant de la baignade m’interpella pour me dire que je ne pourrait pas aller à la piscine avec un slip et qu’il me fallait un maillot de bain !

    Mohamed qui était tout prêt le toisa d’un regard méchant et il lui dit textuellement : « Aujourd’hui ce mioche indigène à tout à fait le plein droit et ce, ici dans son pays d’aller prendre son bain en toute liberté et je suis là, expressément, pour que cela soit fait sans condition aucune »

    Cette histoire ce passe tout juste quelques jours avant que mon cousin déserta et regagna le maquis en compagnie des vingt autres de ses camarades soldats algériens de la caserne 421 de l’armée coloniale du Clos Salenbier.

    Effectivement, ce jour là et pour la première fois de ma vie je venais de nager et prendre un bain dans une vraie piscine. D’habitude tous mes petits camarades de quartier aller, en cachette de leurs parents, en guise de piscine nager dans des bassins remplis d’eau pour l’irrigation des champs dans les environs de Birkhadem à quelques kilomètres de notre lieu de résidence.

    Tous les faits sur cette, extraordinaire, péripétie qui m’est arrivé à la piscine El-Katani, sans que je prenais, vraiment, consciente, m’ont étaient rapportés, quelques temps plus tard par ma grande sœur à laquelle mon cousin Mohamed avait narré l’histoire de la piscine d’El-katani.



    "C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attend jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)
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