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Une imposture dévolue

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  • #31
    Il n'a rien sauver du tout, s'il ne peut sauver sa smala comment a-t-il pus venir en aide aux juifs Syriens. Décidément tout est bon pour le maintenir sur son piédestal

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    • #32
      Que peut-on dire a certains que la haine de l'arabo-musulman depassent l'entendement!.
      En plus a part connaitre le bon vin ?
      aLlez pour te faire e"ncore plus de, mal.

      Tahya El-Djazaïr Arabia et Islamia.

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      • #33
        « Il respectait l’humain quelle que soit sa culture »

        Des dizaines de chercheurs algériens, d’experts dans les domaines scientifique et intellectuel du monde arabe, anglo-saxon et d’Europe, des membres du gouvernement, des députés et sénateurs ont pris part hier au colloque international organisé par le Conseil de la nation autour du thème : « L’Emir Abdelkader et les droits de l’homme, visions d’hier et d’aujourd’hui ».



        Ces personnalités venues de divers horizons sont invitées durant deux jours à faire des lectures pondérées des positions humaines dont s’est illustré l’Emir Abdelkader lors des discordes communautaires et religieuses à Damas. Des analyses qui feront, inévitablement, l’objet de comparaison avec la réalité d’aujourd’hui caractérisée dans la plupart des cas par la diversion religieuse, doctrinale et par l’intégrisme. Cette rencontre coïncide avec le bicentenaire de la naissance de l’Emir Abdelkader et le choix du sujet se veut un hommage au fondateur de l’Etat moderne algérien qui, le premier dans l’histoire contemporaine et plus d’un siècle avant la convention de Genève, a conçu et mis en pratique un arsenal juridique qui fonda les droits humains du captif et du vaincu en temps de guerre. De l’avis de Soheib Bencheikh, le monde arabo-musulman est accusé aujourd’hui d’avoir négligé en quelque sorte le travail, le combat et l’œuvre de l’Emir Abdelkader. « Nous n’avons pas mis en valeur la personnalité de l’Emir et de tous ceux qui appartiennent à cette sphère », a regretté M. Bencheik. Pour ce dernier, l’Emir appartient à l’humanité entière : arabe, musulman européen. Il était un homme qui respectait l’être humain quelles que soient sa culture et ses origines. Dans son intervention, Dr Boualem Bessaïeh, président du Conseil constitutionnel et également historien, a indiqué que l’Emir Abdelkader a été le précurseur des droits humains, à travers son engagement pour sauver 12 000 chrétiens à Damas en juillet 1860. L’orateur a révélé que lors des violences contre la minorité chrétienne à Damas en 1860,olitiq l’Emir a eu une vision pue d’une lucidité et d’une prémonition remarquables. Il a relevé que l’acte « héroïque » de l’Emir avait épargné à l’humanité une nouvelle série de croisades et le Moyen-Orient aurait alors sombré dans une cascade de violences sans fin. Car à ce moment-là, il n’y avait point d’autres recours, il n’y avait ni de société des nations et encore moins l’ONU, ni une Cour internationale de justice. « C’est ce déferlement de violences que l’Emir a stoppé », a-t-il tonné. Par ailleurs, dans les coulisses du Sénat, l’on murmure que ce séminaire a été organisé sur insistance du premier magistrat du pays qui avait invité, lors de son déplacement à Genève, les historiens et les experts algériens et autres à se pencher sur l’étude et l’analyse de la personnalité de l’Emir Abdelkader. D’ailleurs, dans un message adressé aux participants, le président de la République fera remarquer que l’Emir a été à l’origine de la naissance des droits humains internationaux. Le chef de l’Etat a précisé que l’Emir a promulgué en 1843 un décret national fixant les droits des prisonniers de guerre, préfigurant ainsi dans la Convention de Genève en 1864.


        Nabila Amir

        source journal el watan

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        • #34
          Très bien myra, tahya El-djazair arabo-musulmane qui s'achemine a grand pas vers les décombres, comme d'ailleurs tous les pays musulmans arabes ou considère comme tel.

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          • #35
            Comme l'article sur Abdelkader rédiger par Mr A.HAMOUDI intituler une imposture dévolue qui a soulever une cascades de réactions. Le livre de Saïd Sadi va aussi entrainer une grande polémique parce qu'il s'attaque aux symboles du système. L'Algérie de 2010 n'est pas encore prête a accepter la remise en cause des opinions toutes faites et de l'ordre établi.

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            • #36
              pour bien suivre et comprendre la vie et les positions de l'emir abdelkader il faut connaitre sa formation , sa vision de la vie, et surtout l'histoire de france et ses luttes internes et les visions des hommes d'etat qu'elle a connu etant une monarchie avec ces decideurs et buts, republique avec ces decideurs et buts empire avec ses decideurs et buts...

              essayer de rabaisser les sommets pour avoir l'impression de monter a leur hauteur est l'exercice favori de certains

              " ce que j'ai fait, pas un de vous ne peut le condamner .j'ai défendu ma patrie et ma religion aussi longtemps que j'ai pu .lorsque je suis vaincu et quand il me fut impossible de douter plus longtemps que dieu, pour des raisons impénétrables,avait décidé de me retirer son appui, je pris la décision de me retirer du monde.Et alors que j'aurais pu très facilement trouver un asile près des berbères ou des tribus du Sahara, je consentis a me mettre entre les mains des français
              .J 'étais convaincu qu'une fois qu'ils m'en auraient fait la promesses ils m'auraient transport dans le pays ou j'avais demandé a d'aller"


              extrait d'une lettre de mars 1848 de l'emir abdelkader au gouvernement provisoire
              « Puis-je rendre ma vie
              Semblable à une flûte de roseau
              Simple et droite
              Et toute remplie de musique »

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              • #37
                voila un extrait du discours de l'emir abdelkader lors de son séjours en kabylie pour les appeler a l'aider dans la guerre sainte
                rapporté par le colonel charles-henry churchil de la bouche de l'emir lui même


                claire ,limpide..et prophétique

                ---------

                « Soyez assurés que si je ne m’étais pas opposé fermement aux invasions des français si je ne leur avais pas montré leur faiblesses et leur impuissance ils se seraient déjà abattus sur vous, comme les vagues d’une mer en furie, et vous auriez vu alors ce que ni le temps présent n’ont encore jamais vu.
                Ils n’ont quitté leur propre pays que dans le seul but de conquérir et de réduire le notre en esclavage.
                Mais je suis l’épine que dieu leur a planté dans les yeux, et si vous voulez m’aider, je les rejetterai a la mer.
                Sinon ils vous réduiront au joug et à l’humiliation.
                Remerciez –moi donc d’être leur ennemi mortel .
                kabyles, debout ! Secouez votre apathie .croyez –moi, je n’ai a cœur qu’un seul désir : le bonheur, le bien-être, et la prospérité des musulmans. Tout ce que j’exige de vous aujourd’hui, c’est la discipline, la concorde et la stricte observance de votre loi sacrée, afin que nous puissions triompher de l’infidèle. Et pour entretenir nos armées, je ne vous demande que la contribution précisée, ordonnée par Dieu le maitre de l’univers.

                Je ne désire pas changer vos coutumes, ni modifier vos lois et vos usages ; mais la conduite des opérations de la guerre exige un chef .je vous conjure de vous lever pour la guerre sainte. Choisissez un chef. Je vous recommande ben salem.si vous le choisissez il sera votre boussole a l’heure du danger et de l’épreuve.
                Je prends dieu à témoin de la sincérité, de la vérité de mes paroles. Si elles ne trouvent pas le chemin de votre cœur, un jour viendra ou vous vous en repentirez ; mais ce repentir viendra trop tard. C’est par la raison et non par la force que je cherche à vous convaincre. Je prie dieu de vous diriger et de vous éclairer »
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #38
                  les bers de terre qui s'attaquent aux etoiles..gloire a notre emir

                  extrait d'une lettre de l'emir abdelkader au general bugeaud

                  pour mieux connaitre notre emir..

                  -----
                  « Quelle est donc cette avidité qui pousse la France, qui se qualifie elle-même de forte et pacifique nation a venir nous faire la guerre ? N a-t-elle pas assez de territoires ? Qu’importe ce qu’elle nous a pris quand on le compare a ce qui nous reste : elle avancera, nous reculerons ; mais un jour viendra d’être obligé de reculer ; et alors nous reviendrons.
                  Et vous qui êtes gouverneur général, quel mal pouvez vous nous faire ? Dans les batailles, vous perdez autant d’hommes que nous. T out au long de l’année, votre armée est décimée par la maladie
                  Quelle compensation pensez vous pouvoir offrir a votre roi et a votre pays pour vos pertes énormes en hommes et en argent ? Un bout de territoire et les pierres de Mascara !
                  ..Le sol que vous ne prenez n’est qu’une goutte d’eau puisée dans la mer. Nous vous combattrons à l’ instant que nous jugerons favorable ; et vous savez que nous ne sommes pas des lâches
                  ….est ce que le flot cesse de soulever, d’enfler ses vagues quand un oiseau l’effleure ? Telle est l’image de votre passage en Afrique. »
                  « Puis-je rendre ma vie
                  Semblable à une flûte de roseau
                  Simple et droite
                  Et toute remplie de musique »

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                  • #39
                    Une attitude, hélas qu'aurait put adopter Ahmed Zabana, Larbi Ben Mhidi, Louni Arezki, le petit Omar de la casbah et son compagnon Ali la pointe, et tant d'autres... Qui leurs auraient non seulement permis de sauver leur peau mais aussi de laisser a leurs héritiers une rente en devise comme celle que perçoit encore la descendance d'Abdelkader.


                    Au faite, ce Tamerlan c'est-il aussi qu'on l'appel Timour le boiteux

                    Dernière modification par arezki hamoudi, 31 mai 2010, 23h05.

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                    • #40
                      Abdelkader ne vouler pas d'une hospitalité de la Kabylie ou il n'y avait que des racines et des herbes a manger. Il avait préférer d'autres contrées ou il y avait de meilleurs casse-croutes.

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                      • #41
                        side of the moon

                        Alors commença la partie de l’existence d’Abd el Kader, trop ignorée, qui a fait de lui un Français. " L’ex-Émir ", suivant l’expression officielle, fut amené en France, au lieu d’être transporté en Orient comme il en avait reçu la promesse ; malgré l’amertume qu’il ne cessa d’éprouver, pendant toute sa captivité, de ce manquement à la parole donnée, Abd el Kader put comprendre peu à peu, dans ses conversations quotidiennes avec le général Daumas, chargé de le garder, que les Chrétiens n’étaient pas des êtres méprisables et que leur religion n’était pas très éloignée de l’islamisme.

                        Lorsqu’en octobre 1852, Louis-Napoléon Bonaparte, devenu le Prince-Président, vint annoncer à Abd el Kader, au château d’Amboise, qu’il le rendait à la liberté, il lui fit traduire un document où il lui disait : " Vous serez conduit à Brousse, et vous y recevrez du Gouvernement français un traitement digne de votre ancien rang... Votre religion comme la nôtre, apprend à se soumettre ’aux décrets de la Providence. Or, si la France est maîtresse de l’Algérie, c’est que Dieu l’a voulu, et la nation ne renoncera jamais à cette conquête. Vous avez été l’ennemi de la France, mais je n’en rends pas moins justice à votre courage, à votre caractère, à votre résignation dans le malheur ; c’est pourquoi je tiens à honneur à faire cesser votre captivité, ayant pleine foi dans votre parole. " Abd el Kader eut l’occasion de définir plus tard sa reconnaissance en termes symboliques : "D’autres ont pu me terrasser, disait-il ; d’autres ont pu m’enchaîner ; mais Louis-Napoléon est le seul qui m’ait vaincu. "

                        De ce jour en effet, Abd el Kader fut dévoué à la France, et il le fit avec une élévation et une délicatesse de sentiments révélées par bien des circonstances.

                        Lorsqu’il vint à Paris, en octobre 1852, avant de partir pour l’Orient, voir Louis-Napoléon à Saint-Cloud, il dit à l’officier qui l’accompagnait : "Les journaux ont prétendu que lorsque le Sultan (Louis-Napoléon) est venu me rendre ma liberté, je lui ai fait des serments. Je ne l’ai pas voulu, à cause de lui, et à cause de moi. A cause de lui, parce que ç’eût été diminuer la grandeur de sa générosité, en laissant croire qu’il m’avait dicté des conditions ; à cause de moi, parce qu’il me répugnait de passer pour un Juif qui rachèterait sa liberté moyennant un morceau de papier. Je veux, pour prouver que j’agis de ma pleine volonté, remettre entre les mains du Sultan un engagement écrit. "

                        Dans cet engagement, qu’il remit, il avait écrit : " Je viens vous jurer, par les promesses et le pacte de Dieu, par les promesses de tous les prophètes et de tous les envoyés, que je ne ferai jamais rien de contraire à la foi que vous avez eue en moi... J’ai été témoin de la grandeur de votre pays, de la puissance de vos troupes, de l’immensité de vos richesses et de votre population, de la justice clé vos décisions, de la droiture de vos actes, de la régularité de vos affaires ; tout cela m’a convaincu que personne ne vous vaincra, que personne autre que le Dieu tout-puissant ne pourra s’opposer à votre volonté. J’espère de votre générosité et de votre noble caractère que vous me maintiendrez près de votre cœur, alors que je serai éloigné, et que vous mettrez au nombre des personnes ce votre intimité, car si je ne les égale pas par l’utilité des services, je les égale par l’affection que je vous porte. "

                        Lorsqu’Abd el Kader visita l’église de la Madeleine, il prit le bras du curé pour entrer dans le temple des Chrétiens ; bien plus, il s’arrêta devant l’autel pour prier Dieu, donnant ainsi l’exemple de la tolérance. Aux Invalides, il dit au chirurgien : " Mon seul chagrin est que quelques-uns des braves qui se trouvent ici aient été blessés par les armes des miens. " Lorsque fut organisé, en novembre 1852, le plébiscite sur l’Empire, Abd el Kader faisait à Amboise ses derniers préparatifs de départ. Il écrivit au maire d’Amboise pour lui demander la permission de voter : "Nous devons, lui disait-il, nous considérer aujourd’hui comme Français, en raison de l’amitié et de l’affection qu’on nous témoigne. et des bons procédés qu’on a pour nous. " A la suite de cette lettre, il fut autorisé à déposer, ainsi que ses compagnons, des bulletins dans une urne spéciale. Or, par une coïncidence étrange, il y avait vingt ans, jour pour jour, qu’il avait été proclamé Sultan par les tribus !

                        Ainsi, cet Indigène algérien qui, vingt ans auparavant, prêchait la Guerre Sainte et aimait à se faire appeler " coupeur de têtes de Chrétiens pour l’amour de Dieu ", déclarait qu’il devait "se considérer comme Français ", et demandait à prendre part à un vote national. Bien plus, en quittant Amboise, il faisait don d’un magnifique lustre à l’église paroissiale... Quelle étape parcourue vers le patriotisme français et la tolérance religieuse, grâce à un contact prolongé avec la France.

                        De cette transformation d’Abd el Kader, conclure qu’un séjour en France doit faciliter l’évolution de tous les Indigènes algériens serait une grande erreur. Abd el Kader, étant prisonnier, resta en France dans son milieu, entouré des siens, et n’eut connaissance des mœurs et des institutions du pays que progressivement, par l’intermédiaire du général Daumas, puis du commandant Boissonnet. Il discuta quotidiennement, pendant plusieurs années, avec ces officiers, qui parlaient sa langue et qui connaissaient la mentalité des Musulmans algériens. Des hommes appartenant à l’élite indigène peuvent de la sorte, s’ils sont bien guidés, tirer d’un séjour en France grand profit pour eux et pour leur pays. Mais des hommes manquant d’une préparation suffisante et livrés à eux-mêmes, ne peuvent, par ce séjour, que perdre leurs qualités natives et subir de funestes déformations morales

                        Abd el Kader lui-même a exprimé en une formule imagée les effets différents que l’instruction peut produire suivant qu’elle s’adresse à un cerveau préparé ou non " La science peut être comparée à la pluie du ciel ; quand une goutte tombe dans une huître entr’ouverte, elle produit la perle ; quand elle tombe dans la bouche de la vipère, elle produit le poison. " Cette vérité s’applique à tous les pays et à toutes les races. La promesse de fidélité à la France qu’Abd el Kader avait faite, il la tint jusqu’à la fin de sa vie.

                        En 1860, alors qu’il était à Damas, il prévint le Consul de France de l’agitation antichrétienne qui se manifestait ; puis, l’émeute ayant éclaté, il appela à lui les Algériens, ses anciens fidèles de la Guerre Sainte, qui étaient venus nombreux le retrouver, et porta secours avec eux au Consul et à ceux que la populace poursuivait de sa haine. Il fit venir le Consul dans sa propre maison, y arbora le drapeau tricolore, et y recueillit les Chrétiens de toute nationalité qu’il put sauver. Accompagné de 300 Algériens et de deux de ses fils, il parcourait le quartier où grondait l’émeute en s’écriant " Oh ! les Chrétiens ! oh ! les infortunés, écoutez, venez à moi ! Je suis Abd el Kader, fils de Mahi ed Dine, le Moghrebin. Ayez confiance en moi, et je vous protégerai... " A cet appel, beaucoup de malheureux sortirent de leurs cachettes et vinrent à lui. Il sauva plus de 300 personnes au Consulat de Grèce, ainsi que tout le personnel de l’institution des Sœurs de Charité, 6 prêtres, 11 sœurs et 400 enfants, et les ramena chez lui, où se trouvaient déjà les divers consuls.

                        Les émeutiers s’étant réunis le lendemain devant sa maison, il les harangua en leur prêchant la tolérance d’après des versets du Coran ; puis, les arguments religieux restant sans effet, il leur déclara que s’ils osaient s’attaquer à ses protégés, il leur montrerait comment Abd el Kader et ses soldats savaient combattre. Il fit enfin publier, lorsque le calme fut un peu revenu, qu’il paierait 50 piastres pour chaque chrétien qui lui serait amené. Il put ainsi sauver plus de 12.000 chrétiens.

                        Abd el Kader reçut le grand cordon de la Légion d’honneur, et vit la pension qu’il recevait de la France portée à 150.000 francs ; il fit un voyage en France en 1865.

                        Pendant la guerre de 1870-1871, apprenant que des Indigènes algériens se servaient de son nom pour tenter des soulèvements en Algérie, il leur écrivit pour les engager à se soumettre ;
                        il écrivit en même temps au Gouvernement de la Défense Nationale :

                        "Quand un grand nombre de nos frères (que Dieu les protège) sont dans vos rangs pour repousser l’ennemi envahisseur, et quand vous travaillez à rendre les Arabes des tribus libres comme les Français eux-mêmes, nous venons vous dire que ces tentatives insensées, quels qu’en soient les auteurs, sont faites contre la justice, contre la volonté de Dieu et la mienne ; nous prions le ToutPuissant de punir les traîtres et de confondre les ennemis de la France "

                        La défaite de la France l’affecta profondément. Des voyageurs étrangers reçus chez. lui s’étant permis de faire à ce sujet des réflexions déplacées, Abd el Kader sortit sans mot dire, puis revint peu après, revêtu de son grand cordon de la Légion d’honneur...

                        Ce qui avait permis ce rapprochement avec la France, c’est le fait qu’Abd el Kader avait réfléchi sur sa religion elle-même ; il l’avait mieux comprise et il était arrivé à la conviction qu’elle n’impose pas cette haine que son père et les autres marabouts avaient cru y découvrir. Resté profondément pieux, devenu même d’une piété ascétique, il se déclarait l’ami de la France, et il écrivait, dans l’ouvrage philosophique qu’il envoyait en 1855 à la Société Asiatique à Paris : " Si les Musulmans et les Chrétiens me prêtaient l’oreille, je ferais cesser leur divergence, et ils deviendraient frères à l’extérieur et à l’intérieur ".

                        Puissent les méditations et les conclusions de ce grand soldat, de ce pieux Musulman, de ce profond penseur, servir à montrer le vrai chemin à tous les Indigènes de l’Afrique du Nord.

                        Notes
                        [1] Merci à A. Garcia qui nous a permis de reprendre ce texte sur son site où vous trouverez notamment Les 12 cahiers du Centenaire de l’Algérie.

                        [2] Voir : L’émir Abd el Kader, par le colonel Paul Azan, Paris, librairie Hachette, 1925, pour les détails de cette évolution du grand héros indigène.
                        Dernière modification par nacer-eddine06, 01 juin 2010, 00h08.
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                        Commentaire


                        • #42
                          @arezki hammoudi
                          oui mais lui c'etait le chef...sa decision de continuer ou de ne pas continuer la guerre retentissait sur des dizaines de milliers de personnes...une fois convaincu que la cause etait perdue pour lui et son projet..il epargna les vies de ses combattants et des habitants

                          nul ne peut mettre en doute le courage de l'emir aux combats et les histoires de ses blessures sont connues ...ce n'est pas pour eviter sa propre mort qu'il s'est rendu ..mais celle de milliers d'algeriens qui devenait inutile car " il me fut impossible de douter plus longtemps que dieu, pour des raisons impénétrables,avait décidé de me retirer son appui
                          pour reprendre ses mots

                          ps: oui le boiteux ou l'emir de fer

                          @Mis-Lassel

                          Abdelkader ne vouler pas d'une hospitalité de la Kabylie ou il n'y avait que des racines et des herbes a manger. Il avait préférer d'autres contrées ou il y avait de meilleurs casse-croutes.
                          je metterai l'insolence de tes propos sur l'emir sur ton manque d'imagination pour pouvoir entrevoir la douleur que peut vivre un homme quittant son pays dans les conditions de l'emir en sachant pertinemment que c'est définitif...
                          il etait savant , soufi et poete entre autre..il a un beau poeme ecrit loins de l'algerie ou il evoque avec tristesse sa preference a sa vie d'antan simple et "paysanne"

                          يا عاذراً لامرئٍ قد هام في الحضـر = وعـاذلاً لمحـبّ البـدو والقـفـر

                          لا تذممـنّ بيوتـاً خـفّ محملـهـا = وتمدحـنّ بيـوت الطيـن والحجـر

                          لو كنت تعلم ما في البـدو تعذرنـي = لكن جهلت وكم في الجهل من ضرر

                          أو كنتَ أصبحت في الصحراء مرتقياً = بساط رملٍ بـه الحصبـاء كالـدرر

                          أو جلتَ في روضةٍ قد راق منظرها = بكـل لـونٍ جميـل شيّـق عطـرتستنشقـنّ نسيمـاً طـاب منتشـقـاً = يزيد في الروح لم يمرر على قـذَر

                          أو كنت في صبح ليل هـاج هاتنـه = علوت في مرقبٍ أو جلـت بالنظـر

                          رأيت في كلّ وجـهٍ مـن بسائطهـا = سرباً من الوحش يرعى أطي الشجر

                          فيا لها وقفة لـم تبـق مـن حـزن = في قلب مضنى ولا كدّا لذي ضجـر

                          نباكـرُ الصيـد أحيـانـا فنبغـتـه = فالصيد منّا مدى الأوقات فـي ذعـر

                          فكـم ظلمنـا ظليمـا فـي نعامتـه = وإن يكن طائراً في الجـو كالصقـر

                          يـوم الرحيـل إذا شـدّت هوادجنـا = شقائق عمّهـا مـزنٌ مـن المطـر

                          فيها العذارى وفيها قد جعلـن كـوىً = مرقعـاتٍ بأحـداقٍ مـن الـحـور

                          تمشي الحداة لها من خلفهـا زجـلٌ = أشهى من الناي والسنطيـر والوتـر

                          ونحن فوقَ جياد الخيـل نركضهـا = شليلهـا زينـة الأكفـال والخصـر

                          نطارد الوحـش والغـزلان نلحقهـا = على البعاد وما تنجو مـن الضمـر

                          نروح للحـيّ ليـلا بعدمـا نزلـوا = منازلاً ما بها لطـخٌ مـن الوضـر

                          ترابها المسك بل أنقـى وجـاد بهـا = صوب الغمائـم بالآصـال والبكـر

                          نلقى الخيام وقد صفّت بهـا فغـدت = مثل السماء زهت بالأنجـم الزهـر

                          قال الألى قد مضوا قـولا يصدّقـه = نقلٌ وعقلٌ ومـا للحـق مـن غيـر

                          الحسن يظهـر فـي بيتيـن رونقـه = بيتٌ من الشعرِ أو بيتٌ مـن الشعَـر

                          أنعامنا إن أتت عنـد العشـيّ تخـل = أصواتها كـدويّ الرعـد بالسحـر

                          سفائن البـرّ بـل أنجـى لراكبهـا = سفائن البحر كم فيهـا مـن الخطـر

                          لنا المهارى ومـا للريـم سرعتهـا = بهـا وبالخيـل نلنـا كـل مفتخـر

                          فخيلنـا دائمـا للحـرب مسـرجـةٌ = من استغـاث بنـا بشّـره بالظفـر

                          نحن الملوك فلا تعـدل بنـا أحـداً = وأيّ عيشٍ لمن قد بـات فـي خفـر

                          لا نحمل الضيم ممن جـار نتركـه = وأرضه وجيمع العـزّ فـي السفـر

                          وإن أسـاء علينـا الجـار عشرتـه = نبين عنـه بـلا ضـرٍّ ولا ضـرَر

                          نبيت نـار القـرى تبـدو لطارقتنـا = فيها المداواة من جوع ومن خصـر

                          عدوّنـا مـا لـه ملـجـا ولا وزرٌ = وعندنـا عاديـات السبـق والظفـر

                          شرابها مـن حليـبٍ مـا يخالطـه = ماء وليـس حليـب النـوق كالبقـر

                          أمـوال أعدائنـا فـي كـلّ آونـة = نقضـي بقسمتهـا بالعـدل والقـدر

                          ما في البداوة من عيـب تـذمّ بـه = إلّا المـروءة والإحسـان بالـبـدرِ

                          وصحّة الجسـم فيهـا غيـر خافيـةٍ = والعيب والداء مقصورٌ على الحضَر

                          من لم يمت عندنا بالطعن عاش مدى = فنحن أطول خلق اللَـه فـي العمـر
                          « Puis-je rendre ma vie
                          Semblable à une flûte de roseau
                          Simple et droite
                          Et toute remplie de musique »

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                          • #43
                            @solas

                            il te suffit pourtant de lire l'histoire de france quand elle etait royaume republique puis empire et encore une fois republique..et les projets qu'ils avaient a chaque fosi pour les territoires conquis pour comprendre l'emir qui avecu toutes ces epoques

                            sais tu quels etaient les projetsde l'empereur napoleon III de l'algerie??

                            sais tu que la revolte d'el mokrani etait une manipulation d'une fraction française contre une autre et qui a echappé au controle des initiateurs par l'entrée de la zaoua rahmana et du chieikh el haddad???
                            « Puis-je rendre ma vie
                            Semblable à une flûte de roseau
                            Simple et droite
                            Et toute remplie de musique »

                            Commentaire


                            • #44
                              je sais tout ca

                              mais restons sur ce trouble personnage
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                              • #45
                                il n'a jamais été trouble..bien au contraire

                                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
                                c'est ta signature solas???

                                son histoire est bien simple
                                -il s'est rendu en posant des conditions, celle qui nous intéresse c'est qu'il puisse aller vivre dans un pays musulman ..l'usage ete d'exiler les chefs vaincus pour des raisons stratégiques évidentes (rappeler vous napoléon et l'ile d'elbe puis sainte helene )
                                - les conditions furent acceptées par le général lamorciere et confirmée par le fils du roi en visite en Algérie
                                -vu le statut des deux interlocuteurs l'Émir n'a pas songé a ce que la parole donné puisse être niée
                                - il pensait être un hôte en France pour quelques jours (sous garde)le temps de partir vers l'orient ..le séjour s'éternisa
                                -l'Émir fit une correspondance pour rappeler la parole donnée..mais il était "prisonnier" mais pouvait recevoir les ambassadeurs set des personnalités de l'époque
                                -en france le roi abdiqua et vint la république..l'Émir contacta les nouveaux gouvernants pour rappeler les engagements de la France..on lui répondit que les engagements de l'ancien régime ne concernait pas le nouveau
                                -le nouveau ministre de la guerre devint le general lamorciere n (celui qui avait pris les engagements au nom de la france lors de la reddition de l'Émir) l'émir lui rappela ses engagements..lamorciere lui interdisa les visites extérieurs et bien qu'il lui etait interdit de sortir la demeure ou il residait on mis des barreaux aux fenêtres
                                -le nouveau président de la république louis napoléon voulait libérer l'Émir et considérait qu'il était indigne de la France de ne pas tenir ses engagements et respectait l'emir pour ses actes de bravoures et de chevaleries connues par tous b(traitement des prisonniers français lors de la résistance entre autre) mais le président était bloqué par son ministre de la guerre et son gouvernement
                                -le président louis napoléon était ambitieux et son statut de président contrariait ses plans ..il commença une vaste compagne pour gagner la sympathie du peuple et déclara que l'honneur de la France serait entaché tant qu'abdelkader etait en prison..et malgré les résistance de l'entourage il alla chez l'Émir lui rendit sa liberté par une célèbre lettre qui commençait comme suit
                                "abdelkader
                                je suis venu vous annoncer votre liberté.vous serez conduit a brousse dans le territoire du sultan, aussitôt que les dispositions nécessaires auront pu etre prises.le gouvernement vous allouera une pension digne de votre ancien rang
                                depuis longtemps votre captivité me cause un réel chagrin. elle me rappelait sans cesse que le gouvernement qui m'a précédé n'avait pas rempli ses engagements a l'égard d'un ennemi malheureux; et a mes yeux il est humiliant pour une grande nation d'avoir assez peu de confiance en sa propre puissance pour renier ses promesses etc"


                                et c'est la que l'emir lança sa celebre phrase
                                ""D’autres ont pu me terrasser, disait-il ; d’autres ont pu m’enchaîner ; mais Louis-Napoléon est le seul qui m’ait vaincu. "

                                remettez la dans son contexte et elle devient claire


                                -un respect solide s'installa entre les deux homme doublée d'une reconnaissance de la part de l'emir de voire les siens ( il y'avait entre autre sa mère!!) enfin libre
                                -louis napoléon organisa un vote pour déclarer l'empire , l'Émir le soutint ..il assista a la proclamation de l'empire
                                o
                                n lui offrit "la chance " d'avoir un rang de devenir un dignitaire français ami de l'empereur...mais il refusa il s'embarqua sur le labrador et arriva a istanbul puis a brousse ...

                                voila les grandes lignes du passage de notre émir en france....

                                A CERTAINS/je reviens au sujet du topic et je dis clairement aux perfides qui se reconnaitront ; profiter de l'ignorance des jeunes algériens de l'histoire des grands héros de la nation pour vouloir y planter des scenarii valorisant certains et essayant de salir d'autres pour un un agenda politique actuel est lâche et bas...et l'histoire est sans pitié..elle vous retiendra parmi ceux qu'on crachera sur leur tombe
                                « Puis-je rendre ma vie
                                Semblable à une flûte de roseau
                                Simple et droite
                                Et toute remplie de musique »

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