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IL y a des dates qui demeurent ancrées dans les mémoires, comme celle du 14 mars qui a vu le décès tragique d’Abdelkader Alloula, victime d'un attentat à Oran quatre jours plus tôt alors qu'il se rendait au théâtre pour y animer un débat. Il est mort le 14 mars, au Val-de-Grâce, à Paris.
Né le 8 juillet 1939 à Ghazaouet (ex- Nemours), petit port à l'ouest de l'Algérie, Alloula était un homme qui a marqué les esprits, la culture et l’art en général ; seize ans après sa disparition, son nom, ses œuvres sont toujours là pour rappeler l’homme qu’il fut et le talent qu’il a su laisser en héritage.
Alloula était un homme de débat qui appréciait le monde des associations, où il fut membre de plusieurs d’entre elles : en 1985, il est membre fondateur du RAIS (Rassemblement des artistes, des intellectuels et des scientifiques). Il fut également membre de la section oranaise de la Ligue des droits de l'homme, dès sa fondation en 1987. Il adhéra à l'Association pour la défense du patrimoine architectural de la ville d'Oran.
L’une de ses grandes contributions fut réalisée en tant que membre fondateur de l'Association d'aide aux enfants cancéreux à Oran.
Le mois de mars où comme chaque année l’on célèbre la Journée mondiale de la femme, l’on se souvient encore de l’hommage que lui avaient rendu à sa mort les femmes du Rassemblement algérien des femmes démocrates, qui s’étaient exprimées en ces termes : «Parce qu'il n'a jamais accepté de porter litham pour se voiler la face et qu'il a toujours assumé sa vie et ses engagements humains et esthétiques à visage découvert ; parce qu'il avait le courage de ses opinions ; parce qu'il était le goual de nos mémoires amnésiques et violées ; parce qu'il était lefhaimi infatigable chercheur de vérité et d'espérances... »
Abdelkader Alloula, illustre personnage du 4e art, a consacré sa vie entièrement au théâtre et à l’écriture dramaturgique, il a légué un patrimoine inestimable, qui est célébré chaque année pour rendre hommage au maître.
Ainsi, le Théâtre régional d’Oran (TRO) a programmé pour ce 14 mars une journée dédiée à Alloula.
En plus d’une exposition de photographies de l’artiste et d’affiches de ses pièces théâtrales, Lakhdar Mansouri, chargé de cours à l’université d’Oran, animera trois débats : une table ronde sur le thème de «L’après- Alloula» suivie d’un débat avec Medkour Berezoug, enseignant chercheur à l’université de Saïda. «La réception dans le théâtre de Alloula» sera présentée par Harat Souad, chargée de cours à l’université de Relizane, et Ghribi Abdelkrim de l’université de Mostaganem.
Un documentaire consacré à Abdelkader Alloula sera également projeté aux visiteurs, suivi d’une lecture de textes de la pièce Ettefah traduite en tamazight par Zemouri Samir. Cette pièce sera également présentée en clôture de cette journée artistique par la coopérative le Triangle ouvert.
Par Le Soir
Né le 8 juillet 1939 à Ghazaouet (ex- Nemours), petit port à l'ouest de l'Algérie, Alloula était un homme qui a marqué les esprits, la culture et l’art en général ; seize ans après sa disparition, son nom, ses œuvres sont toujours là pour rappeler l’homme qu’il fut et le talent qu’il a su laisser en héritage.
Alloula était un homme de débat qui appréciait le monde des associations, où il fut membre de plusieurs d’entre elles : en 1985, il est membre fondateur du RAIS (Rassemblement des artistes, des intellectuels et des scientifiques). Il fut également membre de la section oranaise de la Ligue des droits de l'homme, dès sa fondation en 1987. Il adhéra à l'Association pour la défense du patrimoine architectural de la ville d'Oran.
L’une de ses grandes contributions fut réalisée en tant que membre fondateur de l'Association d'aide aux enfants cancéreux à Oran.
Le mois de mars où comme chaque année l’on célèbre la Journée mondiale de la femme, l’on se souvient encore de l’hommage que lui avaient rendu à sa mort les femmes du Rassemblement algérien des femmes démocrates, qui s’étaient exprimées en ces termes : «Parce qu'il n'a jamais accepté de porter litham pour se voiler la face et qu'il a toujours assumé sa vie et ses engagements humains et esthétiques à visage découvert ; parce qu'il avait le courage de ses opinions ; parce qu'il était le goual de nos mémoires amnésiques et violées ; parce qu'il était lefhaimi infatigable chercheur de vérité et d'espérances... »
Abdelkader Alloula, illustre personnage du 4e art, a consacré sa vie entièrement au théâtre et à l’écriture dramaturgique, il a légué un patrimoine inestimable, qui est célébré chaque année pour rendre hommage au maître.
Ainsi, le Théâtre régional d’Oran (TRO) a programmé pour ce 14 mars une journée dédiée à Alloula.
En plus d’une exposition de photographies de l’artiste et d’affiches de ses pièces théâtrales, Lakhdar Mansouri, chargé de cours à l’université d’Oran, animera trois débats : une table ronde sur le thème de «L’après- Alloula» suivie d’un débat avec Medkour Berezoug, enseignant chercheur à l’université de Saïda. «La réception dans le théâtre de Alloula» sera présentée par Harat Souad, chargée de cours à l’université de Relizane, et Ghribi Abdelkrim de l’université de Mostaganem.
Un documentaire consacré à Abdelkader Alloula sera également projeté aux visiteurs, suivi d’une lecture de textes de la pièce Ettefah traduite en tamazight par Zemouri Samir. Cette pièce sera également présentée en clôture de cette journée artistique par la coopérative le Triangle ouvert.
Par Le Soir