En reprenant les propos de Djamila Benhabib :
Il s’agit entre autres du contenu archaïque de certaines matières scolaires officielles, de l’endoctrinement sans scrupules des élèves par des enseignants intégristes, de l’extension du chômage et de la paupérisation dues à la politique néolibérale suivie par les nouveaux dirigeants du pays et à la chute des prix des hydrocarbures, ainsi qu’à la complicité du pouvoir avec les islamistes, et qui les propulsa au devant de la scène politique, tout en réprimant la gauche pour l’affaiblir.
Ces facteurs et d’autres ont constitué un cocktail explosif. La barbarie terroriste déferla alors sur l’Algérie et le peuple musulman algérien en paya le prix fort.
Il s’agit entre autres du contenu archaïque de certaines matières scolaires officielles, de l’endoctrinement sans scrupules des élèves par des enseignants intégristes, de l’extension du chômage et de la paupérisation dues à la politique néolibérale suivie par les nouveaux dirigeants du pays et à la chute des prix des hydrocarbures, ainsi qu’à la complicité du pouvoir avec les islamistes, et qui les propulsa au devant de la scène politique, tout en réprimant la gauche pour l’affaiblir.
Ces facteurs et d’autres ont constitué un cocktail explosif. La barbarie terroriste déferla alors sur l’Algérie et le peuple musulman algérien en paya le prix fort.
C'est là, pour moi, où son discours devient stérile car elle prend position en épargnant de toutes critiques la politique de ces pays vis à vis de leurs résidents étrangers.
Si elle avait creuser également les contextes socio-politique et culturel du Canada ou de France dans lesquels l'islam s'est développé, peut-être ne serait-elle pas arriver aux mêmes conclusions
Une analyse sociologique sans tenir compte de son contexte est purement spéculative et donc sans intérêt.
Je ne pense pas qu'elle a la prétention de dire que son livre est une théorie en sociologie.
Son livre se veut autobiographique, le récit d'une femme qui a été témoin d'un phénomène qui est celui de la montée integriste en Algérie, qu'elle rapporte, selon son vécu, je n'appellerai pas ça une "théorie".
Il me semble qu'elle est journaliste et pas sociologue (si mes informations sont bonnes), on ne s'improvise pas sociologue, elle n'est pas dans ce rôle là.
Enfin c'est comme ca que je vois les choses.
Mais il est vrai que si elle avait critiqué également ce contexte, je ne pense pas qu'elle aurait bénéficié de l'appui positif médiatique dont elle bénéficie actuellement.
Je n'ai pas suffisamment d'élément pour discuter de ce point car je ne sais pas tout sur elle, mais s'il s'avère effectivement qu'elle n'émet aucune critique envers les politiques qui (comme tout le monde le sait) choisissent toujours le chemin de la facilité pour condamner et stigmatiser l'Islam, ce serait effectivement une erreur de sa part.
Mais comme je ne connais pas son point de vue la dessus, je m'abstiens de tout jugement de valeur.
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