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Critique littéraire : semaine du 7 au 13 juin.

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  • #16
    Envoyé par El Bahar Voir le message
    1- Les identités meurtrières d’Amin Maalouf (5 voix);
    2-
    Puisque mon cœur est mort de Maïssa Bey (0 voix) ;
    3- De l’amour et autres démons de Gabriel Garcia Márquez (0 voix).


    MisterOver,

    Ben parmi les trois, il y a le roman de Maissa Bey. Elle est algérienne. Sinon, tu pourras toujours faire des propositions pour la semaine du 14 au 20 juin.

    Inchallah.

    Au fait, je suis nul en Littérature Algérienne, c'est pour cela que je voulais qu'on traite ça, je serais un lecteur :-)
    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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    • #17
      je viens de réserver le livre d'amine maalouf a la biothèque, je devrais pourvoir le récupérer apres demain ( si la personne qui l'a en ce moment va le rendre a temps !! )

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      • #18
        Ben je pense que le choix est fait.

        A partir de vendredi, l'étude critique du roman "Identités meurtrières" sera ouverte.

        Venez nombreux!!!

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        • #19
          Envoyé par El Bahar Voir le message
          Ben je pense que le choix est fait.

          A partir de vendredi, l'étude critique du roman "Identités meurtrières" sera ouverte.

          Venez nombreux!!!
          C'est bon, j'ai commencé à le lire ...livre très intéressant
          "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

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          • #20
            cet amin malouf a depuis bien changé de discours

            il est pro obama....comme tout bon maronite toujours pret a sallier avec le daible

            enfin, pas tous....meme le general aoun en est revenu...

            le liban, et les libanais : histoire dun suicide moral, culturel et economique

            hariri fiston est encore bien dans cette lignée...


            le hezbollah, general aoun....peuvent tenter quelque chose....on verra

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            • #21
              Tu nous étales là tes connaissances socio-historiques et nous, nous ne demandons qu'une petite critique littéraire...Tu te trompes d'endroit l'ami.
              Laisse la porte ouverte s'il te plait....

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              • #22
                je contextualise...

                tu connais peut etre lhorizon dattente...cest necessaire avant dentamer le texte lui-meme

                C'est une notion créée par Hans Robert Jauss dans Pour une esthétique de la réception (en 1978)

                «Le texte nouveau évoque pour le lecteur (ou l’auditeur) tout un ensemble d’attentes et de règles du jeu avec lesquelles les textes antérieurs l’ont familiarisé et qui, au fil de la lecture, peuvent être modulées, corrigées, modifiées ou simplement reproduites.» (p.51)

                «On appelle "écart esthétique" la distance entre l’horizon d’attente préexistant et l’oeuvre nouvelle dont la réception peut entraîner un "changement d’horizon" en allant à l’encontre d’expériences familières ou en faisant que d’autres expériences, exprimées pour la première fois, accèdent à la conscience. » p.53
                identités meurtrieres....a quoi le comparer...

                en fait ce nest pas un roman, mais un essai...

                ou alors aux possedés de dostoievski...

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                • #23
                  ou alors a tourgueniev, et son pere et fils :

                  Pères et Fils (roman)



                  Pères et Fils (en russe Отцы и дети - prononcer Attsy i Dieti) est un livre écrit en 1862 par Ivan Tourgueniev qui met notamment en scène des nihilistes et auxquels il oppose le héros positif. Il y est largement traité de l'émergence des milieux révolutionnaires dans la Russie de la seconde moitié du XIXe et d'une apparition croissante de la contestation face au régime en place. Le titre évoque ainsi le nouveau rapport de la jeune génération à celle de ses pères, la première étant animée d'idéaux subversifs relatifs au progrès socio-politique.
                  Le roman fut publié pour la première fois dans Le Messager russe en 1862. Tourgueniev y employait pour la première fois le terme créé par lui de nihilisme. Ce roman suscita des polémiques passionnées dans la Russie d'Alexandre II.
                  Sujet

                  La trame du roman se déroule autour du conflit idéologique de générations. Le roman débute le 20 mai 1859 lorsque Nicolas Petrovitch Kirsanov accueille son fils Arkady de retour de l'université. Il est accompagné du personnage central du roman, Evguenny Bazarov, son répétiteur, qui est acquis aux idées nihilistes, matérialistes et anti-traditionalistes. Nicolas Petrovitch demeure aussi avec son frère Paul, personnage plutôt orgueilleux et moins libéral que son frère. Nicolas tente de s'ouvrir aux idées modernes et vit tranquillement dans son domaine. Veuf, il a pour maîtresse Fénetchka, l'une de ses paysannes, dont il est le père du bébé.
                  Les deux jeunes gens, après une discussion houleuse avec l'oncle Paul, préfèrent finalement partir en ville chez les parents de Bazarov qui incarnent les valeurs traditionnelles de la Russie. Ils rencontrent Anna Sergueïevna, jeune veuve fortunée de 29 ans qui les invitent à lui rendre visite dans son domaine où vit aussi sa jeune sœur Katia, plutôt effacée. Evguenny tombe amoureux d'Anna et, malgré ses principes révolutionnaires, lui déclare sa flamme ce qui déconcerte la jeune femme. Arkady, quant à lui se sent attiré par Katia. Les deux étudiants repartent alors chez les parents de Bazarov.
                  Arkady et Evguenny retournent ensuite chez Nicolas Petrovitch, où ils se livrent à de nouvelles discussions et Evguenny à de nouvelles expérimentations scientifiques. C'est alors qu'une dispute l'oppose à l'oncle Paul ; ce qui débouche sur un duel entre les deux hommes. Ni l'un ni l'autre n'est touché et Evguenny rentre chez lui. Arkady va déclarer son amour à Katia. La fin du roman est assombrie par la maladie et la mort d'Evguenny, frappé par le typhus, tandis qu'Anna pleure à son chevet. Les autres personnages vont ensuite vers leur destin : Arkady se marie avec Katia, Paul part en voyage pour Moscou, Dresde et en Allemagne, Anna Sergueïevna se marie à Moscou. Le roman se termine par l'hommage des parents de Bazarov sur sa tombe.

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                  • #24
                    J'ai crû que j'étais le seul môme qui tartine partout mais je m'avoue vaincu par Hugo Chavez du Nord.

                    Pense à la maman..

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                    • #25
                      miaou miaou !!!

                      ceci etant, tu naimes pas mes rapprochements avec dostoievski et tourgueniev....

                      cest pourtant ce qui en litterature sapproche le plus de cet essai de malouf

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                      • #26
                        Envoyé par hugochavez59 Voir le message
                        cet amin malouf a depuis bien changé de discours

                        il est pro obama....comme tout bon maronite toujours pret a sallier avec le daible

                        enfin, pas tous....meme le general aoun en est revenu...

                        le liban, et les libanais : histoire dun suicide moral, culturel et economique

                        hariri fiston est encore bien dans cette lignée...


                        le hezbollah, general aoun....peuvent tenter quelque chose....on verra
                        Toute une critique littéraire !

                        Quoi ajouter après cela ?

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                        • #27
                          on peut ajouter un tour a la bibliotheque, une lecture des possedés et de peres et fils...

                          et ensuite un debat....jattends

                          ma comparaison litteraire me parait tres juste....


                          quelles sont les autres comparaisons proposees...

                          Commentaire


                          • #28
                            A hugo Chavez

                            Et si tu ouvrais ce livre avant ce WE, ne penses-tu pas que ce serait un bon début pour pouvoir le critiquer ?
                            "un gouvernement oppressif amène la ruine de la prospérité publique" Ibn Khaldoun

                            Commentaire


                            • #29
                              non seulement je lai lu (a sa sortie en 1998) mais je lai compris...

                              ceux qui connaissent (un tout petit peu) dostoievski, et tourgueniev trouveraient mon rapprochement tres juste

                              les autres....

                              Commentaire


                              • #30
                                Finalement, est-il possible de revenir à l'objet actuel de cette discussion, à savoir "Les Identités meurtrières" d'Amin Maalouf ?

                                Que ceux qui l'ont lu veuillent bien nous dire ce qu'ils en ont retenu, ce qu'ils en pensent, nous faire connaître leurs remarques, etc. ?

                                Je me lance :
                                Je l'ai lu une première fois, plutôt en diagonale, il y a des années de cela. Il m'a tellement emballé que je me suis promis de le relire plus attentivement. Mais avant cela, j'ai commencé à le faire circuler.

                                Remarques à partir de souvenirs un peu vagues :

                                Il y a quelques années, on a lancé dans les écoles algériennes une campagne pour "la culture de la paix". Cela se résumait beaucoup plus au slogan "Non à la violence" avec bien sûr des arrière-pensées politiques évidentes en ces temps-là où la "Réconciliation nationale" était à l'ordre du jour. On a même parlé d'intégrer la promotion de "la culture de la paix" dans les programmes des différents paliers de l'enseignement. Il ne me semble pas qu'il y ait eu un support pédagogique consistant pour cette campagne.

                                "Les Identités meurtrières" d'Amin Maalouf procède d'une véritable culture de paix entre les hommes. C'est un plaidoyer magistralement argumenté pour un humanisme qui ne fait aucune concession à l'exclusion notamment sur des bases identitaires. Je souhaite que cet ouvrage serve de base pédagogique aux projets d'enseignement sur "la culture de la paix".

                                _
                                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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