la Twiza est une structure organisée qui se crée par nécessité et s’estompe une fois le problème résolu, pour reprendre si nécessaire. Elle est un ensemble d’éléments interdépendants dont la complémentarité des différences crée la dynamique du développement. Dans ce sens elle est une unité fonctionnelle qui vise le dépassement d’un déséquilibre : c’est donc un phénomène psychosociologique qui s’inscrit dans les stratégies d’adaptation.
Nous allons donc démontrer à partir de l’analyse de la Twiza comme travail collectif non rémunéré, le pourquoi de cette pratique, de sa persistance, ses avantages et ses inconvénients ; et pourquoi la société actuelle, dans son ensemble, devrait peut-être puiser dans cette forme d’organisation certains principes qui y régulent l’éthique, l’entente, la cordialité et la solidarité.
En effet, Twiza individuelle et Twiza collective semblent résister en se transformant à la généralisation de la « société-moderne » et s’expriment en fonction de l’appartenance au même statut socio-économique, socioprofessionnel, politique et/ou ethnique (dans le Touat, le Gourara, le M’zab et en Kabylie, etc.)
Cette organisation par sa résilience semble répondre à des besoins économiques bien sûr, mais aussi éthiques et relationnels très importants qui maintiennent la cohésion et les liens entre les groupes et les individus. Si le partage des connaissances, des expériences caractérise toutes les sociétés, le maintien et le développement de ces pratiques peut devenir un moyen de ressouder nos sociétés « modernes » qui ont tendance à s’enfermer dans le technicisme et le chacun pour soi
Nous allons donc démontrer à partir de l’analyse de la Twiza comme travail collectif non rémunéré, le pourquoi de cette pratique, de sa persistance, ses avantages et ses inconvénients ; et pourquoi la société actuelle, dans son ensemble, devrait peut-être puiser dans cette forme d’organisation certains principes qui y régulent l’éthique, l’entente, la cordialité et la solidarité.
En effet, Twiza individuelle et Twiza collective semblent résister en se transformant à la généralisation de la « société-moderne » et s’expriment en fonction de l’appartenance au même statut socio-économique, socioprofessionnel, politique et/ou ethnique (dans le Touat, le Gourara, le M’zab et en Kabylie, etc.)
Cette organisation par sa résilience semble répondre à des besoins économiques bien sûr, mais aussi éthiques et relationnels très importants qui maintiennent la cohésion et les liens entre les groupes et les individus. Si le partage des connaissances, des expériences caractérise toutes les sociétés, le maintien et le développement de ces pratiques peut devenir un moyen de ressouder nos sociétés « modernes » qui ont tendance à s’enfermer dans le technicisme et le chacun pour soi
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