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La nouvelle a ete annoncée par ministre de la Culture!
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Annoncée en grande pompe, lors des différentes sorties médiatiques de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, l’institutionnalisation de plusieurs festivals culturels propres à différentes régions du pays relève désormais du concret.
Trois décrets ministériels viennent, en effet, d’être promulgués, consacrant une partie du patrimoine algérien, auquel les pouvoirs publics semblent décidés à accorder toute l’attention voulue, ce qui ne manquera pas de satisfaire les nombreux Algériens jaloux de leur culture et d’éveiller la curiosité d’une jeunesse souvent en mal de repères.
Le premier texte consacre le festival du malouf, très cher à la région de Constantine. Pour rappel, celui-ci s’est déroulé il y a quelques semaines et a drainé une foule nombreuse. Cette manifestation a été également l’occasion de rendre hommage à de grands artistes de cet art musical, à l’exemple d’El-Hadj Mohamed El-Ghaffour, qui ont, du mieux qu’ils le pouvaient, contribué à la préservation de cette musique traditionnelle.
Après dix jours d’échange et de partage culturel, les participants à la précédente édition du festival de malouf sont repartis avec l’espoir que cette musique, très prisée par les jeunes Constantinois, rayonne au-delà des frontières, malgré le peu de moyens jusqu’ici consacrés à cet héritage musical.
Maintenant que ce festival revêtira une dimension nationale et internationale, la prochaine édition ne manquera certainement pas de propulser le malouf à un niveau universel, qu’il mérite d’ailleurs, amplement. L’autre rendez-vous culturel qui vient d’être institutionnalisé est le festival de musique de Djemila, régulièrement organisé dans la région de Sétif et dont la jeunesse est très friande.
A cette manifestation vient s’ajouter le festival de Timgad, qu’il n’est plus besoin de présenter, tant sa renommée a depuis longtemps franchi nos frontières. Il est d’ailleurs étonnant que ce festival ait été jusque-là confiné dans le seul espace national, sachant que celui-ci, ancré dans les traditions de la région de Batna, jouit d’une grande réputation au plan international ; en témoigne le nombre d’étrangers qui y prennent part chaque année.
Enfin, il convient de noter que plusieurs autres festivals touchant à divers aspects de la culture algérienne, notamment le théâtre et le cinéma, seront institutionnalisés dans les prochains mois, comme le festival du film amazigh.
- Le jeune Independant
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Annoncée en grande pompe, lors des différentes sorties médiatiques de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, l’institutionnalisation de plusieurs festivals culturels propres à différentes régions du pays relève désormais du concret.
Trois décrets ministériels viennent, en effet, d’être promulgués, consacrant une partie du patrimoine algérien, auquel les pouvoirs publics semblent décidés à accorder toute l’attention voulue, ce qui ne manquera pas de satisfaire les nombreux Algériens jaloux de leur culture et d’éveiller la curiosité d’une jeunesse souvent en mal de repères.
Le premier texte consacre le festival du malouf, très cher à la région de Constantine. Pour rappel, celui-ci s’est déroulé il y a quelques semaines et a drainé une foule nombreuse. Cette manifestation a été également l’occasion de rendre hommage à de grands artistes de cet art musical, à l’exemple d’El-Hadj Mohamed El-Ghaffour, qui ont, du mieux qu’ils le pouvaient, contribué à la préservation de cette musique traditionnelle.
Après dix jours d’échange et de partage culturel, les participants à la précédente édition du festival de malouf sont repartis avec l’espoir que cette musique, très prisée par les jeunes Constantinois, rayonne au-delà des frontières, malgré le peu de moyens jusqu’ici consacrés à cet héritage musical.
Maintenant que ce festival revêtira une dimension nationale et internationale, la prochaine édition ne manquera certainement pas de propulser le malouf à un niveau universel, qu’il mérite d’ailleurs, amplement. L’autre rendez-vous culturel qui vient d’être institutionnalisé est le festival de musique de Djemila, régulièrement organisé dans la région de Sétif et dont la jeunesse est très friande.
A cette manifestation vient s’ajouter le festival de Timgad, qu’il n’est plus besoin de présenter, tant sa renommée a depuis longtemps franchi nos frontières. Il est d’ailleurs étonnant que ce festival ait été jusque-là confiné dans le seul espace national, sachant que celui-ci, ancré dans les traditions de la région de Batna, jouit d’une grande réputation au plan international ; en témoigne le nombre d’étrangers qui y prennent part chaque année.
Enfin, il convient de noter que plusieurs autres festivals touchant à divers aspects de la culture algérienne, notamment le théâtre et le cinéma, seront institutionnalisés dans les prochains mois, comme le festival du film amazigh.
- Le jeune Independant