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Abdelkader Djemaï: Le nez sur la vitre

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  • #31
    salut à toutes et à tous, salut Morjane,

    tu es à la 93ème page du nègre de Marianne donc le plus beau est à venir et j'ai bien envie de connaitre ton point si averti sur le roman en général et voir si tu partages un peu mon analyse.

    j'aurai aussi aimé que La Pinta qui se fait de plus en plus rare er que je salue trés fort qu'elle le lise et qu'elle me dise ce qu'elle en pense. en effet je trouve aussi ses analyses trés pointues et assez perspicaces.

    enfin, je te remercie pour ton analyse sur le livre de Malika ALLEL qui compte justement parmi les nouvelles plumes encouragées par la fameuse maison d'édition "El-Marsa".

    je pourrai aussi en dire un mot dès que je le lirai puisque je l'ai chez moi. il ne reste qu'à trouver le temps nécessaire, rires..........

    C.B.

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    • #32
      Bonjour Morjane, Clémence et tout le monde,


      A ce que je vois, vous m'avez concocté une liste de devoirs à la maison !
      Il faut bien que je me fasse un peu rare pour tenir le rythme...
      Je vais me mettre ce week-end en quête de ces ouvrages et vous rendrai mes fiches de lecture dès que possible.

      Merci de vos interventions et à bientôt.

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      • #33
        Bonjour à Tous,
        Bonjour Virginie et Clémence,
        Le nègre de Marianne

        Ça est. Je l’ai fini ce matin.Ce livre a suscité en moi diverses émotions.
        Le thème de l’histoire en lui-même n’est pas trop accrocheur car il peut sembler banal « un jeune beur rencontre une bourgeoise et décide pour la séduire de devenir écrivain »mais cela ne correspond pas à la réalité. L’écriture et le style du roman sont d’une approche familière facile à lire et est assez dépouillé. Les personnages sont là et existent mais suscitent un mélange d’ennui et d’agacement et malgré cela il y a une attirance forte de par leur personnage en tant que tel et cela donne envie de continuer la lecture par curiosité et désir de connaître la suite.

        Marianne est une déesse faite ange, nadia une cousine qui cherche sa place partagé entre volonté d'indépendance et soumission,
        Clarisse apparait comme un ange de passage, la belle bibliothécaire comme une femme pleine de charme

        Le héros, nacer m’a souvent agacé, je le trouvais très prétentieux imbu de sa personne, égocentrique, narcissique mais tout au long du récit il devient attachant car il se prend à son jeu et décide réellement d’accomplir son destin et d’aller au bout de son ambition pour prouver sa valeur. Il devient plus humain, plus fragile moins sur de lui et la trame de l’histoire nous fait un volte face inattendu et dévoile vraiment le talent de l’auteur.

        Ce qui semblait ennuyeux est vite oublié et d’ailleurs revêt un autre angle car il est éclairé par ‘une autre lumière et nous fait en tant que lecteur faire un feed back

        Passé les 100 premières page c’est net, il y a une cassure ou plutôt une accélération des évènements avec des attentes et des interrogations et on entre dans l’histoire et on reste suspendu à ses mots comme une araignée à un fil.

        Par exemple quand il se réveille le matin alors que Marianne lui avait dit qu’elle lui prendrai son manuscrit pour le montrer aux éditeurs et qu’elle se chargerait de tout, je pensais qu’elle l’avait fait tomber dans un traquenard et maintenant que son manuscrit était enfin écrit elle s’envolerait avec et s’en attribuerait la paternité, alors j’avais hâte de lire la suite et la suite du roman m’a captivée tant il a été génialement écrit.

        Virginie, tu verras ce sont deux livres qui je pense te séduiront. J'espère que tu les trouveras.

        Clémence, je viens de relire ton résumé qui lui est un résumé et ce qui m'a plut et m'a fait sourire c'est que tu racontes tout à fait l'histoire et j'avais lus ton post avec intérêt et l'avait (volontairement) relégué loin dans ma mémoire. Et c'est une bonne chose car tu le décris trop bien et si je l'avais eu en mémoire ce qui m'a tant séduite dans ce roman aurait eu un impact moins grand. On comprend apres l'importance de cette discothèque car en fin de compte c'est là que débute une autre histoire.


        Cordialement

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        • #34
          salut à toutes et à tous, salut Morjane et La Pinta,

          je constate Morjane que ton analyse ne s'éloigne pas trop de la mienne tout en précisant que ta vision des choses fait émerger des acteurs qui, pour moi, n'ont eu d'importance dans le récit que parcequ'ils ont existé sans plus et qu'ils mènent un combat eux aussi mais à leur manière. c'est le cas de sa cousine.

          quant à toi La Pinta , je suis que ton analyse nous donnera une autre manière d'analyse comme ces détails que tu as pu découvrir dans les bavardages et qui , finalement ont leur grande importance.

          C.B.

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          • #35
            Salut Clémence,

            Oui j'ai retrouvé dans ton analyse ce que je ressentais bien que tu ais un regard d'homme et moi un sentiment de femme ce qui nous fait une perception différente même si elle se rejoint tout à fait.
            Le personnage de la cousine est tout à fait au second plan mais n'est pas inutile car elle exprime la place que doit se trouver une fille de son âge qui est coincé entre tradition et modernité. Bien que là c'est avec toutes les réserves possibles car je pense que quelle que soit les cultures arrivé a un certain âge, on peut aimer les sorties et les boites et c'est plus pour moi une question de gouts ou de caractère.
            La cousine sert de lien entre les personnages, c'est elle qui est lié a clarisse c'est elle qui a fait rencontrer Marianne et Clémence c'est elle aussi qui sert de lien entre son père et nacer.
            C'est un second role mais elle se "pose" la.

            C'est un livre surprenant.

            Ah! J'édite mon post pour te dire clémence quand j'ai écris
            je viens de relire ton résumé qui lui est un résumé
            c'etait un compliment pour ton analyse. Je pense d'ailleurs que c'est dans ce sens que tu l'as pris mais bon , détestant les malentendu je préfère sembler "lourde" mais précise. Tes analyses sont tres pertinentes et tres concises et c'est avec un réel plaisir que je découvre chacune d'elle.

            Au plaisir de poursuivre cette discussion

            Bon week et bonne semaine pour toi

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            • #36
              Bonsoir Clémence, bonsoir à tous,

              Et merci à Morjane pour son exposé du Négre de Marianne.

              je suis que ton analyse nous donnera une autre manière d'analyse comme ces détails que tu as pu découvrir dans les bavardages et qui , finalement ont leur grande importance.
              Tu sais que je ne suis pas allé en profondeur dans cette lecture dont je garde encore pour un temps ma vision... Si tant est qu'elle finisse par se dégager ayant été à de nombreux endroits du récit pas du tout à l'aise avec ce que je lisais, pour des raisons de toutes sortes, j'y reviendrai difficilement... Par contre, t'ayant effectivement confié au fur et à mesure de mon avancée les points de détails que je repérais et les hypothèses qui en déculaient, je suis particulièrement curieuse de connaitre ce que tu en a déduis, n'en ayant comme tu peux le deviner, pas saisi moi-même complètement, avec assurance, le ou les sens...

              Au plaisir de continuer cette discussion avec vous tous.

              Bonne soirée

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              • #37
                salut Morjane et La Pinta,

                tu sais Morjane, je n'ai nullement été incommodé par ton analyse encore moins par une quelconque divergence de point de vue. tu as bien raison d'avoir une autre manière de voir les choses chose qui est tout à fait normal sauf que j'ai trouvé que nos analyses se rejoignent beaucoup.
                mais surtout ne prend pas de gangs avec moi quand il s'agit d'analyser une oeuvre quelconque. j'aime bien profiter de te manière d'analyser et de voir les choses, toi qui , plus que moi, te trouves plus prête de ce monde.

                quant à toi La Pinta, je dois t'avouer que je ne suis pas plus avancé que toi pour ce qui concerne les bavardages, je dirai même que tu as su trouver la dimension que je n'ai pu trouver. la méthode cartésienne qu'il a utilisée pour nous prodiguer ses symboles et mystères, il n'y a que toi qui a pu la trouver parmi ceux que je connais.

                C.B.

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