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Les bavardages du seul

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  • #16
    Je remercie à mon tour Morjane pour tout l'effort qu'elle a fait, pour nous exposer sa lecture en si peu de temps, avec tous ces détails,
    Les quelques extraits qu'elle a tire du livre étaient très bien choisis pour comprendre le contenu, ainsi que le bref résumé. Apres tout Arezki Mellal est bien éssu de cette société, ou il a grandit, a passe tte sa vie, et ou il y'est encore, et étant écrivain "pas comme quiconque" il a cette possibilité qu'ont les artistes, les poètes et les écrivains d'interpréter, de résume et de refléter les faits de leurs sociétés sur tout les plans dans leurs oeuvres "même si ce n'est objet" on arrive a le lire entre les lignes.
    Merci Morjane

    Clémence Bienveillance : merci pour cette analyse et cette similitude que vous avez pu en tirer des deux oeuvres.
    Les deux auteurs appartiennent a une même société, d'une même époque,ils ont vécu les mêmes événements dans les mêmes périodes, et forcement affectés par les mes conséquences et même si leurs oeuvres portent différents nom et différents contenus pour différents objectifs, ils sont les fruits d'une même société... par les mêmes fait et cela doit les affecter tout autant que leurs oeuvres. Un écrivain ne reste jamais indifférent a ce qui se passe dans sa société, c'est sa source et son inspiration...

    Je vous remercie beaucoup c'est très beau ce que vous faites et que je suis avec beaucoup d'attention,
    Continuez à nous enrichir...

    Bonne soiree, sahha Shorkoum,

    Thirga,

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    • #17
      Bonjour à tous,
      Bonjour Thirga et Clémence,

      Tout d’abord je voudrai vous remercier car je me suis retrouvé dans vos paroles et analyses.

      Je vais satisfaire le regret de clémence, enfin je l’espère, en parlant plus de l’histoire. Quand j’ai finis mon récit l’autre jour, je pensais de toutes les façons le faire car en me relisant j’ai vus que ma description était succincte. Il faut dire qu’en moi se mélange beaucoup de sentiment car ce livre a une atmosphère dense et n’a de fil conducteur que la vie durant cette période si troublé et troublante qui fait devenir une vie ordinaire un enfer.

      En me relisant, je me suis mise à sourire en voyant ce beau lapsus révélateur de mon état d’esprit « Et c’est un voyage à travers cette « guerre intérieure » qui nous est compté. » je voulais écrire conté. Mais c’est exact que la vie était compté chaque seconde de passé était une seconde de vie mais la seconde d’après, nul ne le savait.
      Le livre relate donc la vie de ce héros qui n’en est pas un mais qui est un homme comme nous tous, enfin presque. Le récit d’ailleurs se relate à la première personne et je me suis surprise à chercher son prénom et ma foi, je ne l’ai pas trouvé et cela ne m’a nullement gêné, le Je était devenu moi.

      Personnellement, aussi je me suis trouvée sévère vis-à-vis de ce personnage car il a montré parfois tant de faiblesse mais c’est ainsi que nous sommes aussi et de le voir chez l’autre m’ amène à m’interroger aussi et la faiblesse est un défaut que je déteste à telle point que je ne veux la voir que pouvant servir à devenir une force

      Ce récit est donc l’histoire de cet homme et d’une période de sa vie durant ses années FIS Le livre est composé de différents chapitres relatant un personnage différent du roman qui chemine avec le personnage central.
      Mais il n’y a pas de cassure c’est un déroulement de la vie qui vibre devant nous.

      La mère débute ce livre car c’est aussi un des piliers du livre, en ce sens que même si elle meurt vite,les relations incestueuses troubles ressentis car tout était dans le non dit pas vécus mais ressentis et cela durant toute son enfance a conditionné ses relations futures avec les femmes et plus tard avec son fils.

      Cette mère malade diabétique lui fait épouser une femme Yasmina car, ce qui se comprend, elle ne voulait pas mourir avant d’avoir une descendance. Il se laisse séduire car Yasmina est aussi une femme remarquable, femme féline et forte le désirant pour mari.

      Lui faible se laisse séduire pour avoir la paix je crois. Le jour où Yasmina lui donne un fils il la quitte, ne se sentant ni père ni mari il est pour moi faible et égoïste mais c’est une question de survie pour lui car il ne se sent pas père n’ayant pas été fils de sa mère d’où cette importance de cette relation avec cette mère qui la trop aimée et mal aimée et réciproquement et vis à vis de Yasmina, il ne peut l'aimer car elle a été choisit par sa mère et lorsqu'il est avec elle le désir qu'il assouvit c'est comme si il mettait ses désirs d'incestes qu'il fantasmait en pratique d'où cet attirance répulsiion.

      Et ainsi au fil du récit on découvre d’autre personnage tel Salah.

      Salah est un militant communiste qui a passé sa vie dans les luttes syndicales. C’est un homme fort (menta
      lement) résistant combattant
      Extrait :
      « Le boulot ça va »
      « Ça va, j’ai changé de boite, c’est pire qu’avant »
      Syndicaliste, Salah connaît la situation en détail : « c’est partout pareil. Ils veulent liquider le secteur d’état ils poussent les entreprises aux pourrissements… »
      « Un ami m’a appelé au ministère. Il dirige un projet, je pense aller le rejoindre »
      « Si tu en as envie, mais le marasme y est aussi. C’est comme la mort qui est partout…. « Partout » tiens voila un mot qui colle aux Algériens, tu te crois à l’abri a Sidi Ahmed ?
      Non, ils ont pris la ville, mais ils ne s’attaquent qu’à ceux qui représentent le Taghout. Dans Alger, ils tuent à l’aveuglette.
      Tu te trompes, ils ont pris plus que la ville ils s’attaquent à plus que tu ne crois. Nous parlerons longtemps de la mort désormais notre vie de tous les jours, de cet acharnement à tuer, à charcuter un humain de la façon la plus ignoble qui soit au nom de Dieu. Un assassin se fait surnommer «Le Menuisier » parce qu’il découpe ses victime avec une vieille scie à bois rouillée car disent ils, plus la victime souffre, et plus elle a de chances d’aller aux paradis. Et la mission des fous de dieu est de nous envoyer au Paradis. Dis moi Salah
      Comment en est on arrivé là ? Comment ces gens ont-ils pus devenir ainsi ? La télé parle de droguer de malades mentaux ? Dis moi c’est une télé complice ou dépassée ?
      « Les deux mon vieux cette télé est celle d’un pouvoir complice et dépassé. Le pouvoir sait très bien qui tue. Ne pas désigner l’ennemi est une très grave erreur que nous paierons très cher.
      « Je sais très bien où veut en venir Salah : amener l’état à combattre l’idéologie islamiste. Je ne veux pas suivre cet adepte du parti état. Le combat des idées doit se faire dans la société .nous sommes tous responsables. »


      Un jour, le voisin de Salah se fait massacrer, ils l’ont empoignés, ont sortis revolvers poignards ils lui tirent six balles dans la tête et massacreront son corps en le découpant « Ils repartent tranquillement, les habitants sont tétanisés derrières leurs portes »

      « Salah ; pourquoi tu ne fous pas le camp ?, les communistes en France ils vont t’aider, tes copains ils sont partis eux.
      Il me répond qu’il n’est pas de ceux là « Je n’ai pas de vie de rechange, je n’ai pas de pays de rechange. Je n’ai pas vécu avec ça dans ma tête. Je n’ai pas de conviction de rechange, non plus prête pour l’exil. Mes copains ne sont pas tous partis. » (…) Les islamistes ont donc raison ? Tout ceux qui parlent ou écrivent français sont Hizb frança ?
      « Les islamistes font l’amalgame avec les francophones, c’est ça la politique. Il n’est pas question qu’ils aient raison. Ma place est ici. Avec ceux qui vont au travail tous les jours, avec ceux qui vont à l’école tous les jours. Ma place n’est pas avec ceux qui écrivent des romans comme veulent l’entendre les éditeurs français »
      « Dis moi, pourquoi 50 journalistes ont été assassiné et pourquoi les journaux continuent de paraître ? Pourquoi les femmes risquent leur peau tous les jours en sortant de chez elle sans foulard ? Pourquoi les voyageurs reviennent aux arrêts de bus malgré les attentats ? Pourquoi les trains déraillent tous les jours sous les bombes et repartent tous les jours ? Dans la Mitidja on a armé des citoyens « les patriotes ». A Haouch Gros, les patriotes ont repoussé une attaque de terroriste. Nous résistons tous, avec ou sans armes. Si nous partons…. Laissons ici ce mythe de l’exil. Finissons en avec ces histoires de sauver sa peau. Ceux qui veulent me tuer savent à chaque instant me trouver. Tu veux que je me terre comme un lapin ? »


      Salah deviendra patriote au vus de tous ne voulant pas se cacher et un matin Baya son épouse trouvera au pied de sa porte sa tête tranché dans un sac à ordures.. »
      Extrait
      « Au cimetière, je n’ai pas pleuré. Trop de sanglots à la fois se bousculaient, envahissaient ma gorge. Salah, mon bon géant, mon vieux, je ne te reverrai plus, tu n’as même plus de jambes pour venir dans mes cauchemars » (…) « J’ai écouté une dernière fois tes mais sur la tombe .Ils parlaient d’un bon de commande Sonacome que tu avais restitués quand ta société t’avait attribué un véhicule. Ce bon à l’époque du rationnement, tu aurais pus le vendre à prix d’or comme tout le monde. Mais tu étais toi. »

      Et chapitre après chapitre on découvre des personnages riches et aussi fort en émotion, Ammi Slimane, Kamel son fils Yasmina son épouse divorcée mas qu’il ira rechercher quand il apprendra que son père l’a jeté a la rue et que les émirs cherchent à mettre le grappin sur elle.
      Il renouera et découvrira kamel son fils. Zakia dont il est amoureux, l’oncle Boualem et Safia et c’est sur safia que se finira ce roman Safia est sa perle son étoile sa vie c’est sa fille et c’est sur une horreur sans nom que se terminera ce livre.

      Mais ce livre n’est pas que violence aux sens violence, la violence revêt différents habits et visages. Il est plein d’amour, de poésie aussi et d’espérance bien que la fin est une désespérance sans nom. C’est un gouffre sans fond dans le désespoir. Et c’est pour cela que j’ai été saisis par cette fin et sentis trahie car je ne voulais pas de cette fin et ne m’y attendais pas du tout tellement elle était impossible pour moi d’être envisagée.

      Je ne crois pas que j’ai bien résumé le livre c’est parce qu’il m’interpelle toujours autant, il me prends toujours aussi violement aux tripes car les personnages sont forts et intenses, ils nous ressemblent. Et c’est une période dure avec tous ces bouleversements et cette terreur, cette peur qui colle aux habits, et sous les pores, cette défiance vis-à-vis de chacun. Et malgré tout la vie continue car elle est plus forte que tout.

      Clémence, j'ai aussi bien aimé le parallèle et la synthèse que tu as dis. Tu as synthétisé ce que je ressentais aussi, j'ai ressentis cela aussi.
      Quand à thirga, tu as dis les mots justes. L'auteur est a été au coeur de cette actu, c'est du vécu et ressentis, c'est certainement pour cela que ce livre m'a autant marqué et troublé car c'était son premier roman et son empreinte doit y être de façon forte je pense.


      Cordialement

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      • #18
        Salut à toutes et à tous, salut thirga.ounevdhou et salut morjane.

        vivement merci morjane pour le complément que tu viens de nous faire et qui satisfait amplement ma curiosité, qui va aussi dans le sens de ce que j'imaginais.

        ton analyse m'a interpéllée sur deux points essentiels que je te livre ci-dessous:

        le fait que l'histoire comporte plusieurs personnages parfois difficiles à cerner mais que je trouve somme toute logique en partant du fait que les évènements narrés ont touché toutes les couches sociales et que chacun de nous les a vécues à sa manière. un point commun qui nous lie tous , c'est le fait que nous ayons vécus ces énènements dans la douleur et l'excès de violence. une violence qui, comme tu l'as si bien décrite, pouvait prendre de multiples formes.

        la faiblesse et la lacheté dont tu qualifies certains personnages du récit, en l'occurence la victime de l'inceste que tu n'as pu nommé et qui symbolise peut être une grande majorité de notre société et qui , à mon avis n'est pas aussi lache, aussi faible que tu ne l'imagine. ce qu'il faut savoir en fait, de mon point de vue bien sur, c'est que la décennie noire a constitué un choc pour nous tous et que nos réactions ont évolué au fil du temps et c'est ce qui explique peut être le changement d'attitude qui a caractérisé le personnage en question.

        il n'en demeure pas moins qu'il ya un point que je n'arrive à placer dans le contexte général de l'histoire: c'est cet relation d'inceste qui a caractérisé la relation fils et mère et le rejet qui s'en est suivi de la part du fils. en effet aucune des lectures que je pourrai imaginer n'a collé jusqu'à présent aux symboles forts de cette histoires aussi réelle que nous tous, aussi réelle que les évènements forts que nous avons vécu.

        dans la foulée , j'aimerai bien connaitre ce qu'en pense notre Thirga.Ounevdhou.

        Cordialement, C.B.

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        • #19
          Bonjour à tous,
          Azul Clémence ,

          A propos de cette relation d'inceste du personnage principal. Il est le fils aimant et exclusif de sa mère. Il a ressentis durant son enfance un amour envers sa mère que lui voulait incestueux mais chez elle c'était plus ambivalent ils avaient un amour "partagé" fort et intense . Tout était dans le non dit et les paroles, les actes quotidiens, il y a différentes façon de faire passer un message. Elle a été abandonné par tous (mari et ses deux autres fils) mais lui est toujours resté pour ne pas l'abandonner. Au fil du temps il a grandit et a voulus rompre cette pulsion et redéfinir ses rapports avec cette mère, il ne voulait plus qu'être un fils et nouer des relations mère fils uniquement. Elle ne comprenait pas cela car elle avait des relations, exigeantes , égoïstes, exclusives et passionnés mais peut être moins incestueuses que lui ressentais donc ne voulait pas de cette transformation.
          Je sais que j'étais sévère à priori envers lui mais je suis devenu indulgente au fur et à mesure car la vie est dure et rends les gens ainsi. Il était humain et homme et les hommes ont parfois des faiblesses que les femmes n'ont pas.

          Les relations mère fils sont souvent exclusives et presque vampirisante, la mère peut reporter toute son affection sur son fils. Une mère peut être castratrice.

          Tu sais cette histoire d'inceste c'est peut être pour rendre encore plus trouble la période, et en plus cela conditionne fortement le personnage et explique aussi beaucoup de ses réactions. Tout était violence et peut être même ce qui devrait être repos et réconfort devient compliqué obscur et hors norme.


          Cordialement

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          • #20
            salut à toutes et à tous,

            maintenant, la boucle est bouclée, merci morjane pour ta patience et générosité intelectuelle.

            C.B.

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            • #21
              Bonsoir à tous,

              Azul Clémence, Je me suis acheté les bavardages du Seul . Actuellement, je lis déja plusieurs livres et je dois les terminer. Mais promis, je te dirais ce que j'en pense et je verrais si je me pose les même interrogations que toi.
              Je l'ai feuilleté, évidèment, parcourus aussi , je suis sans opinion pour le moment juste pleine d'interrogations....déja.

              Saha F'tourkoum

              Ah! J'aime bien l'illustration de couverture, elle est énigmatique moderne et décaléeet je trouve qu'elle correspond au style d'écriture et à la construction du livre .

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              • #22
                Salut à toutes et à tous, Salut Morjane,

                trés content pour toi que tu aies pu te procurer ce formidable livre que je conseille à tous les partisans d'une littérature algérienne contemporaine de qualité et qui se renouvelle.

                lakouba pour LaPinta qui souhaite aussi se procurer le livre. en tout cas je ferai tout pour qu'elle puisse l'avoir , qu'elle me fasse seulement signe

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                • #23
                  Bonsoir à tous,
                  Azul Clémence,

                  Pour ma part, je l'ai déniché à Gibert Jeune de St Michel à Paris. C'était le seul exemplaire mais bon on ne sait jamais.

                  Cordialement

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                  • #24
                    ...

                    merci à vous tous

                    Commentaire


                    • #25
                      Bonjour,

                      Je n'avais pas vu que le post s'était enrichi de la sorte... J'imprime vos interventions pour mieux les consulter. Merci Morjane pour le "tuyau" et Clémence vers qui je reviendrai si je ne trouve pas le volume.
                      Bon week-end à tous.

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                      • #26
                        SALUT à toutes et à tous,

                        surement qu'on trouvera une solution pour te permettre de lire ce lire LaPinta, t'inquiètes pas donc.

                        j'ai envoyé un mail à l'auteur sur son site et il m'a dit que le possibilités sont minimes mais qu'elles existaient.

                        à défaut de cela, on imaginera d'autres solutions.

                        C.B.

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                        • #27
                          Bonjour à Clémence et à tous les participants de ce "fil",

                          Bon, j'ai le livre. Je me suis laissée piéger par la librairie de l'IMA où j'ai dû opérer une razzia multi-thématique :

                          A cause de (ou grâce à) Morjane, je me suis procuré Le Nez sur le vitre... Pour le moment sans opinion.

                          Dans le lot j'ai mis aussi quelques extraits de Khayyam. La préface de ma traduction donne quelques indications qui peut-être répondraient à certaines questions de CB, restent à lire les Bavardages..., avant de les avancer.
                          :wink: Le Jardin de Prophète aussi est "tombé" du présentoir à la caisse de la dite librairie et m'a crié: "STP emmène moi en l'honneur d'un ami!" Interdite devant une telle audace, je n'ai pu me défendre de le déposer par dessus le tas.

                          Je voulais aussi une sélection de livres pour enfants à offrir mais ce qui restait sur les étals était de moindre d'intérêt... Le jour de Noël, il n'y avait plus grand choix.

                          J'ai par contre trouvé l'ouvrage sur la peinture orientaliste que je convoitais depuis tellement longtemps que d'innatention, je l'ai pris en english. Ce qui pourrait fort m'agréer si ce n'est qu'il me semble (à vérifier) qu'il a été écrit en français.

                          ...Et les fameux Bavardages qui m'ont permis de surprendre la caissière ébaubie de me voir acheter l'oeuvre d'un auteur, je cite, "pas très connu ici". Et "vous l'avez connu comment ?"(...) J'ai cogité quelques centièmes de secondes me demandant comment évoquer Clémence et puis j'ai résumé : "Euh..., par le net! Et les journaux!" (...) "Vous êtes algérienne ?" (...) "Euh... Non-non!" (...) Je ne sais pas pourquoi j'ai dû réfléchir à cette question. "Vous, vous êtes algérienne, n'est-ce pas ?" (...) "Oui!", me répondit-elle, dans les yeux un brin de malice et un intérêt sincère. Elle me tend mon ticket, ma CB et mon sac, nous nous souhaitons un bon dimanche et de bonnes fêtes et nous quittons sur de douceureux sourires.

                          Les Bavardages...? J'ai lu la fin pour commencer. Etant à ce point fort peu avancée, j'ai entamé les premiers chapitres qui me laissent à penser que je manque d'outils linguistiques pour mener à bien cette lecture. Je vais je crois prendre tout mon temps, peut-être achever d'abord toute celles que j'ai déjà en cours afin d'avoir l'esprit "libre".

                          Je tiens à remercier Clémence et si je puis me permettre, demander à Morjane, si elle s'est déjà avancée, de nous donner à son tour son éclairage au sujet de cette oeuvre.

                          Bonne fêtes à tous.

                          Commentaire


                          • #28
                            Bonjour Virginie,

                            C'etait un régal que de te lire, je te suivais pas à pas. A propos Des bavardages du seul, je n'ai pas finis de le lire et j'avoue que tu m'as surprise en nous disant avoir lus la fin. Pour moi c'est presque un sacrilège, car en connaissant par avance la fin, je n'aurai plus ce gout de la découverte d'autant plus que les fins me surprennent très souvent et j'aime bien ce moment car il m'arrive souvent de les'avoir imaginé autrement .
                            Je n'ai pas finis les bavardages du seul mais promis dès que je l'aurais finis j'en parlerais. J'ai beaucoup de bonheur a le lire

                            Cordialement

                            Commentaire


                            • #29
                              Morjane ,

                              Je te félicite pour cette précision et finesse d'esprit dont j'avais entendu les louanges ; nul doute que s'il s'agissait là de tir l'arc, tu aurais fait là un beau carton plein...
                              Je m'explique : Ce passage à l'IMA fût l'aboutissement (il en était le but) d'une jolie promenade qui m'a menée "pas à pas" du haut des Champs Elysées par le jardin des tuileries, la rue de Rivoli, l'hôtel de ville et l'Ile Saint Louis jusqu'à l'institut où je flanais encore un peu usant autant mes yeux que ma carte bleue (en face de la librairie, il y a la boutique mais je suis restée sage et n'ai pris qu'un peu de charbon et d'encens). Mais c'est un autre thème...
                              Quand au Bavardages, je te rassure s'il en est besoin : J'ai lu quelques pages au hasard et n'y comprenant vraiment pas grand chose, j'ai lu la dernière. Ca m'arrive parfois même si je suis plutôt du genre à garder le meilleur du plat pour la fin. Les uns dans les autres, les passages dévoilés ne m'ont d'aucune manière permis de tirer une quelconque conclusion quand à cette "cuisine"... Je ne peux même pas dire si je vais aimer cette fin ou non (la bonne vieille sensibilité de "filles" qui espèrent que tout se termine "bien"). - Le mystère reste entier -
                              J'ai été aussi immédiatement désarconnée par la présentation, le découpage, les nombreux passages en italiques dont je sais maintenant à peu près pourquoi ils sont ainsi... Et comme le suggérait Clémence, le langage assez "coloré".
                              Je crois qu'il faudrait que je lise cette oeuvre plusieurs fois ou en une seule mais équipée et d'un traducteur et d'un moteur de recherche pour un peu mieux décrypter les nombreuses références qui se succèdent et se mélange à m'en faire perdre mon algéro-berbéro-latin, ou mon français selon l'heure, et dont certaines m'échappent complètement. En tout cas, il m'en souvient cette phrase de l'auteur que j'ai du lire sur le site recommandé par Clémence disant qu'il écrivait dans un état un peu "schizophréne", ce que je conçoit très bien...loll

                              Dans l'attente de te lire

                              Virginie

                              Commentaire


                              • #30
                                Bonjour à tous, Bonjour Virginie,

                                Je crois qu'il faudrait que je lise cette oeuvre plusieurs fois
                                Si je te disais que c'est exactement ce que je me suis dit en commencçant ma lecture? Il casse toutes les structures mentales que l'on exerce à la lecture d'un livre "normal". Il est déstabilisant de prime abord puis exerce une attraction très curieuse. Il t'oblige à vider ton cerveau de toute idée reçue pour ne te concentrer que sur lui. J'aime beaucoup car pour moi il est comme un précurseur d'une autre manière de concevoir et d'écrire un livre.
                                Ceci explique aussi la lenteur que je met d'autant que je suis une très mauvaise lectrice en ce sens que je ne sais pas lire un livre quand je lis j'ai toujours un ou deux autres livres de genre totalements differents que je lis aussi. Je suis certaine qu'un psy trouverait certainement à m'expliquer cette "déviation"

                                Quand à l'etat schizophréne de l'auteur, ah! oui cela se sent et ajoute un bouleversement supplémentaire.

                                Bonne lecture

                                Commentaire

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