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Les bavardages du seul

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  • #31
    salut à toutes et à tous,
    bonne année Lapinta , bonne année Morjane,

    je suis vraiment content pour toi Lapinta que tu aies trouvée le livre, je pense que tes efforts seront certainement récompensés par la lecture de cette oeuvre qui mérité vraiment qu'on la lise.

    pour vous aider toutes les deux, toi et morjane, je vous donne un tuyeau qui vous aidera certainement à comprendre celui qui écrit afin de mieux cerner ce qu'il écrit:

    l'homme croit dur comme fer que la difficulté est la seule et le chaos sont les véritables voies vers un monde meilleur , un monde qui s'enrichisse des expériences douloureuses pour proposer les raisons d'une vie paisible et pleine. enfin, c'est ma perception de lui....!!!!

    l'homme aussi ne croit pas aussi à la fin des ennuis ou bien des évènements qui ont marqués la decennie noire. les raisons et les fondements qui ont menés vers cette voie sont toujours là et il suffit d'un rien pour que des évènements plus sanglants refessent surface.

    pourquoi la nécessité d'une seconde lecture?


    ma seconde lecture m'a permis de découvrir une chose qui m'a marquée mais qui n'a pas suscitée en moi la veille analytique qu'il aurait fallut avoir.
    l'histoire commence un quart d'heure avant le début du troisième millénaire. il faudra donc déduire que l'histoire ne raconte pas passé mais plutot un avenir qui ne serait pas de tout repos.

    voila, j'espère vous avoir convainsu d'une seconde lecture et je m'arrete la pour vous laisser découvrir ce que j e n'ai pu découvrir.

    allez, booooooooooonne lecture.

    C.B.

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    • #32
      bavardages

      bonjour à tous,

      bravo à CB pour cette analyse des bavardages du seul que j'ai lu l'été passé. je découvrais en fait la littérature algérienne à travers ce jeune romancier talentueux et j'étais éblouie par le style ,l'intelligence ,l'humour , l'érudition. et puis l'histoire ambivalente m'a transorté comme un récit des milles et une nuit, une ambivalence qui loin de me dérouter m'a capté et reflétait en fait l'algérie avec ces multiples facettes, et aussi notre jeunesse qui patine sur pas deux mais tellement de plans parellèles. Ce roman de Mustapha Benfodil je l'ai perçu comme un hymne à l'amour, à l'espoir pour notre jeunesse qu'il décrit dans ses angoises, ses perspectives , son élan et notamment dans son langage et pour qui il invente de mots si beaux : " jazz-eyyer ", l'algerie n'est-elle pas notre musique, en dépit de tout.

      aura-t-on notre miracle comme OBO eut le sien?

      et à quand un nouveau roman Mustapha Benfodil ?
      salut à tous.

      bonne lecture à tous.

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      • #33
        Salut à toutes et à tous, Salut Antigone,

        je voulais juste te dire que je partage amplement ta petite analyse sur les bavardages en partie bien sur. ce qui est presque évident , à mon avis bien sur, est que l'auteur a écrit sur lui et son vécu mais aussi a essayer de relater le vécu de toius ceux qui ont vécu une période particulière de l'histoire de l'algérie. à chacun d'interpréter à sa manière l'oeuvre.

        pour morjane: j'ai commencé à lire "ils ont peur de l'amour: mes soeurs". je suis arrivé à la 50 ème page. ce que j'ai lu , me laisse perplexe. comme tu dois m'imaginer j'accorde toujours aux choses un intérêt si particulier que toute mon ame est transportée dans la vague du vécu de ce que je lis et cela me rend plutot en désaccord avec une certaine vision des choses qui est là plutot pour justifier que pour revendiquer ou se battre pour un principe ou une forme de libération de certaines idées perçues ou pratiques révolues.
        mais qui sait? Peut etre que la lecture m'apportera sont lot de surprises.

        au passage , grandes salutations à tou(te)s les braves forumien(ne)s collègues et ami(e)s qui ne cessent de nous chavirer avec leur gentillesse et prouesses.

        C.B.

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        • #34
          salut a toutes et a tous,
          j'ai vraiement admiré/apprecié vos commentaires & analyses , j'ai beaucoup apprecié la lecture de ce livre dans le RER A par contre je trouve que le cheminement des evenements et un peu exageré , tiré par les cheuveux , c l'impression que j'ai eu, l'histoire de l'accident du camion, son retour a la villa de la psy, a mon avis benfodil croit surtout que la solution fi Dzayer , c'est un homme genre l'élu comme dans Matrix qui detiendait la solution a tout ( dans le livre c le vieu et la petite encycolpedie ) et il faut vraiement etre denudé d'un sens de sentiments (le faite est ke OBO est un etre un peu simple d'esprit mais qui n'eprouve pas de chagrins, pas de douleurs ... rien... walou ) pour pouvoir evoluer en algérie
          de toute facon j'ai vraiment apprecié , d'autant plus que juste apres je me suis tapé Avicennes ou la route d'Ispahan de G.Sinoué, .. je n'arrive pas a trouver le vieil homme et la montagne de Gilbert Sinoué si qlqc1 peut m'aider, pour ceux qui cherchent les bavardages des seuls , je peux le preté sur Paris ...
          a bientot

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          • #35
            que croit BENFODIL?

            Salut à toutes et à tous,

            je pense plutot que l'auteur essaye de nous dire que vu l'état de déconfiture dans lequel nous nous trouvons en algérie, la solution peut etre envisagée , le pays peut etre sauvé mais que cette issue mérite plus de sacrifices que ce que nous avons consenti jusqu'à présent. il faudra qu'on se leurre à adopter des solutions de facilité comme nous avons l'habitude de faire.

            C.B.

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            • #36
              Non mais vous êtes géniaux tous
              Non mais ça va pas la tête : "il faut comprendre l'auteur pour comprendre l'oeuvre" par ci "je trouve qu'il éxagére" par là. Vous êtes aveugle ou quoi ?
              C'est un génie ce type (Benfodil). Je ne comprend pas qu'on puisse parler de lui en y mettant des nuances. Il faut s'incliner devant le talent, et le sien crève les yeux.
              Non il ne faut pas connaitre sa vie pour comprendre son oeuvre, il faut comprendre son oeuvre pour connaitre l'Algerie. Ce type à su porter la profonde réalité d'un "peuple" dans sa tête et a la retranscrire d'une manière sublime et universelle.
              Selon moi, son ouvrage est de la trempe d'un "100 ans de solitude" de Marquez mais en mieux parce qu'il (le livre) est Algérien (la subjectivité de la 2ème partie de cette phrase n'enlève rien à la 1ère )
              Je vous le dis comme je le pense : Benfodil trouverais largement ça place au panthéon des Nobels.

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              • #37
                Envoyé par court circuit
                Non mais vous êtes géniaux tous
                Es tu sur d'avoir lus le topic depuis le début avant d'emettre cette opinion subjective?
                Sans compter que ce n'est pas parce que tu as adoré Benfodil que ce doit etre la règle absolu, d'autant plus que tu pourrais détailler plus ton amour pour ce livre .
                Pour autant, Les Bavardages du Seul est le livre à lire...meme si je n'arrive toujours pas a le finir tant il me désarçonne.

                @ clémence,
                J'aurais bien aimée lire la suite de ton opinion concernant "ils ont peur de l'amour: mes soeurs".

                Salutations

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                • #38
                  "Dans le monde tout m'ennuis sauf la littérature. Même les discussions sur la littérature m'ennuient." disait Kafka. Je partage son ennui (faute de partager son génie ).
                  Cela-dit, je persiste et signe
                  "Benfodil est largement nobelisable".
                  La litterature pour moi est la relation entre l'auteur et le lecteur; c'est pour cela que je ne voudrais pas parasiter cette relation en parlant trop du livre ou de l'auteur. Quand on vous parle trop d'un livre, vous finnissez par le lire à travers les yeux de ceux qui vous en parlent.

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                  • #39
                    Envoyé par court cuircuit
                    "Dans le monde tout m'ennuis sauf la littérature. Même les discussions sur la littérature m'ennuient." disait Kafka. Je partage son ennui
                    Alors je te présente toutes mes condoléances car il n'y a pire ennui que l'ennui dans le monde car c'est aussi ressentir de l'ennui des autres et par conséquent un terrible ennui de soi et cela meme si Kafka dit le contraire

                    Envoyé par court circuit
                    Quand on vous parle trop d'un livre, vous finnissez par le lire à travers les yeux de ceux qui vous en parlent.
                    On ne parle jamais trop d'un livre on peut peut etre mal en parler mais prends tu le lecteur pour une éponge perméable et incapable d'émettre son propre jugement ? Ceci est la conséquence de ton ennui dans le monde.

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                    • #40
                      On ne parle jamais trop d'un livre on peut peut etre mal en parler mais prends tu le lecteur pour une éponge perméable et incapable d'émettre son propre jugement ? Ceci est la conséquence de ton ennui dans le monde.

                      Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre.

                      Merci tu m'as fait comprendre une chose. J'ai compris ce qui me derrangeais dans ce qui a été dit plus haut. C'est les gens qui expliquent tout et tout le monde, voilà ce qui m'attriste et me révolte.
                      Expliquer l'autre c'est le classer, l'emprisoner, le simplifier, le deshumaniser... Bref, c'est pas un truc très réspectueux.
                      Je disais que la litterature êtait une experience entre l'auteur et le lecteur. Ce que je n'aime pas c'est qu'on m'explique ce que l'auteur a voulu dire. Qu'un lecteur dise à un autre lecteur ce qu'il a ressenti et compris en tant que lecteur ne peut que nous enrichir et je ne suis pas du tout contre.
                      Et puis, a mon sens les roman ne sont pas fait (ou pas seulement fait) pour donner des leçon ou revendiquer des idées. Pour ça on utilise l'essai, le panphlet ou l'autobiographie.
                      Alors pourquoi romancer s'il n y a que les idées qui comptent? Pour apprendre en amusant? Donc l'aspect littéraire ne serais là que pour distraire?
                      Ou encore, les auteurs serais des farceurs qui ne nous dise pas ce qu'il pensent mais sèment ici et là quelques indices pour que nous puissions les démasquer?
                      Je me pose serieusement la question. J'aimerais que vous me disiez, ce qu'est la litterature pour vous en tant que lecteurs.

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                      • #41
                        Envoyé par court circuit
                        C'est les gens qui expliquent tout et tout le monde, voilà ce qui m'attriste et me révolte.
                        Expliquer l'autre c'est le classer, l'emprisoner, le simplifier, le deshumaniser...
                        Je partage aussi cette affirmation car c'est tres réducteur. Il est impossible de dire à la place de l'auteur ce qu'il a voulus dire.
                        Au niveau de la littérature et des jugements émis sur une oeuvre, il est certain que ce sera toujours subjectif car une meme oeuvre lus par deux lecteurs différents n'aura pas forcèment le meme impact , la meme signification.
                        On peut seulement expliquer ce que l'on a ressentis et en quoi la lecture du roman a été enrichissante ou pas. Chaque auteur a un style qui lui est propre qui porte son empreinte et il est toujours intéréssant de découvrir le récit que fera un autre lecteur, des fois cela permet de reprendre des passages passés sous silence, c'est un prolongement de l'oeuvre.

                        Lire un roman , c'est partager une relation entre l'auteur et son lecteur. Avec Benfodil qui est atypique, cette relation ne s'est pas faite car je n'ai pas encore l'état d'esprit nécéssaire à cela. Cela viendra quand ce sera le moment.

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                        • #42
                          Morjane

                          Merci pour ce petit bijou.

                          Commentaire


                          • #43
                            déphasage

                            salut à toutes et à tous,

                            je constate avec regret que j'ai raté plusieurs phases dans la succession des commentaires qui ont succédés depuis que j'ai posté les premiers comentaires.

                            l'élement redondant dans l'oeuvre de mus benfodil, est cette fixation qu'il met sur l'esprit d'intolérance qui caractérise une société et qui ne peut trouver son salut que si elle se mettait justement à vivre ensemble en acceptant les différences.

                            je découvre par regret que cette intolérance cour les rues même matière d'analyse qu'on peut faire sur une oeuvre quelconque. dire que mus benf est digne de telle ou telle distinction est une chose et refuser toute autre forme de commentaires est une autre dimension des choses.

                            a t on besoin de connaitre l'auteur ou non?

                            Cela est tellement secondaire quand on sait que n'aimerait pas qu'on fasse une seule lecture de son oeuvre. c'est une récap de sa vie personnelle et une traduction du vécu de chacun des algériens qui ont vécu la décennie noire. à chacun de trouver la traduction qui lui sied.

                            je pense qu'il n'y a pas meilleure preuve d'ouverture et de tolérance.

                            est il digne d'un prix nobel ou non?

                            Sincèrement, je ne suis pas en mesure de l'affirmer, je ne faits partie du jury.

                            toute analyse est la bienvenue.

                            C.B.

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                            • #44
                              Dans quelle éditions est-il publié?
                              ps: le livre Inter de Fr-Inter cherche des jurés en ce moment.
                              Dernière modification par Zoubir8, 01 février 2006, 21h16.

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                              • #45
                                Envoyé par zoubir
                                Dans quelle éditions est-il publié
                                Les Bavardages du Seul sont paru aux Editions Barzakh. Il n'est pas facile à trouver. A l'époque je l'avais trouvé chez Gibert Jeune à St Michel. Il n'y avait qu'un seul exemplaire.

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