Mon Algérie
C'est le titre d'un livre écrit par ENRICO MACIAS qui raconte sa vie mais qui décrit surtout sa douleur passée et présente. Douleur liée à sa propre personne et aux frustrations qu'il a subit et douleur à ses proches et à sa communauté qui ont dû subir des souffrances, des déchirements et aussi des périples.
L'histoire commence par la narration des évènements qui ont précédés et succédés à l'invitation faite par le Président BOUTEFLIKA au chanteur afin de venir visiter son pays de toujours, l'Algérie et tous les préparatifs qu'il a entamés en vue de faire de cette visite un évènement inoubliable et immortel.
Il a raconté, par exemple, avec détail tous les préparatifs qu'il avait entamé en vue d'organiser un concert qui devait le mener dans plusieurs villes du pays, en l'occurrence Constantine, sa ville natale et qui allait lui permettre de se retremper dans un style de musique (la musique andalouse que lui appelle la musique judéo arabe) qu'il avait délaissée suite aux évènements historiques qui c'étaient produits.
Comme il a raconté sa douleur de voir un tel espoir s'éteindre suite à la résistance et au refus rencontré par le Président de la République quant à la venue de ce dernier. Enrico fait supporter la grande responsabilité à un certain Abdelaziz BELKHADEM qui aurait capoté tout le projet lui et ses acolytes. Sa nomination au poste de Ministre des affaires étrangères a définitivement achevé tout espoir d'une éventuelle visite en Algérie.
Ceci a amené MACIAS à faire une rétrospective sur sa vie, les années qu'il a vécue en Algérie avec sa famille et sa belle famille ainsi que les conditions qui les ont poussées à quitter l'Algérie pour la France au lendemain de l'indépendance.
Selon le récit du chanteur et la manière de le faire, particulièrement la franchise et la sincérité qui ont entourées l'écriture de ce livre, trois principaux points ont particulièrement attiré mon attention et me font témoigner une admiration sans limite au chanteur ENRICO MACIAS, mon chanteur de toujours dont les chansons sont inscrites à jamais dans un de mes manuscrits :
•Sa description si exacte et si détaillée de la ville de Constantine, de laquelle émane beaucoup d'amour, d'admiration et de désir.
•L'assassinat de son beau père et de son maître de musique Raymond Leyris.
•L'exil forcé en France dont l'intégration, pour lui et sa communauté, n'a pas été des plus simples.
L'auteur a aussi affirmé, sans ambiguïté aucune, sans attachement et son soutien à l'état d'israel tout en affirmant en même temps le droit du peuple palestinien d'avoir son état indépendant. A ce sujet, il évoque le défunt Président Anouar El Sadat qu'il qualifie d'homme de paix.
En conclusion, Enrico ne crois pas que le peuple algérien puisse lui dénier son fort désir de venir visiter l'Algérie, lui qui dans sa majorité à fredonné ses chansons a fait des mains et des pieds pour se procurer ses albums et pour suivre ses concerts qui se produisaient à travers le monde. Selon lui, comme au lendemain de l'indépendance de ce pays, il ne s'agit que de manipulations et pressions exercées par des hommes du pouvoir pour lesquelles le Président n'a pu faire face comme cela a été le cas pour l'assassinat orchestré contre son maître de musique (Raymond Leyris) par une frange du FLN qui était contre le fait que les juifs puissent demeurer en Algérie.
Je retiens, enfin, de ce témoignage l'attachement indéfectible et inflexible du chanteur à sa terre natale qui n'est autre que l'Algérie et son désir plus qu'ardent de la revoir un jour et dans le cas où cela ne soit pas possible, qu'au moins ses petits fils le fasse un jour. En témoigne cette lettre adressée à son petit fils aîné Symon à la fin du livre.
Alors doit on Accepter la visite d'ENRICO sur sa terre natale?
Est-ce que le fait de permettre à ce dernier de venir visiter sa terre natale serait trahir une des causes les plus chères à nos cœurs et qui n'est autre que la cause palestinienne?
Comment doit on considérer un tel chanteur qui chavire nos cœurs avec ses chansons ? Ami ? Ou ennemi?
Le fait d'accepter et d'admettre la visite d'Enrico aidera-t-il la cause palestinienne ou bien au contraire cela risquerait d'enfoncer encore plus le couteau dans la plaie?
permettre une telle visite ne serait il une forme de réconciliation avec notre passé et un moyen de lutte stratégique et intélligent contre l'enneemi commun qui n'est autre que l'état d'israel?
Autant de questions qui méritent réponse.
C.B (le 5 octobre 2004)
C'est le titre d'un livre écrit par ENRICO MACIAS qui raconte sa vie mais qui décrit surtout sa douleur passée et présente. Douleur liée à sa propre personne et aux frustrations qu'il a subit et douleur à ses proches et à sa communauté qui ont dû subir des souffrances, des déchirements et aussi des périples.
L'histoire commence par la narration des évènements qui ont précédés et succédés à l'invitation faite par le Président BOUTEFLIKA au chanteur afin de venir visiter son pays de toujours, l'Algérie et tous les préparatifs qu'il a entamés en vue de faire de cette visite un évènement inoubliable et immortel.
Il a raconté, par exemple, avec détail tous les préparatifs qu'il avait entamé en vue d'organiser un concert qui devait le mener dans plusieurs villes du pays, en l'occurrence Constantine, sa ville natale et qui allait lui permettre de se retremper dans un style de musique (la musique andalouse que lui appelle la musique judéo arabe) qu'il avait délaissée suite aux évènements historiques qui c'étaient produits.
Comme il a raconté sa douleur de voir un tel espoir s'éteindre suite à la résistance et au refus rencontré par le Président de la République quant à la venue de ce dernier. Enrico fait supporter la grande responsabilité à un certain Abdelaziz BELKHADEM qui aurait capoté tout le projet lui et ses acolytes. Sa nomination au poste de Ministre des affaires étrangères a définitivement achevé tout espoir d'une éventuelle visite en Algérie.
Ceci a amené MACIAS à faire une rétrospective sur sa vie, les années qu'il a vécue en Algérie avec sa famille et sa belle famille ainsi que les conditions qui les ont poussées à quitter l'Algérie pour la France au lendemain de l'indépendance.
Selon le récit du chanteur et la manière de le faire, particulièrement la franchise et la sincérité qui ont entourées l'écriture de ce livre, trois principaux points ont particulièrement attiré mon attention et me font témoigner une admiration sans limite au chanteur ENRICO MACIAS, mon chanteur de toujours dont les chansons sont inscrites à jamais dans un de mes manuscrits :
•Sa description si exacte et si détaillée de la ville de Constantine, de laquelle émane beaucoup d'amour, d'admiration et de désir.
•L'assassinat de son beau père et de son maître de musique Raymond Leyris.
•L'exil forcé en France dont l'intégration, pour lui et sa communauté, n'a pas été des plus simples.
L'auteur a aussi affirmé, sans ambiguïté aucune, sans attachement et son soutien à l'état d'israel tout en affirmant en même temps le droit du peuple palestinien d'avoir son état indépendant. A ce sujet, il évoque le défunt Président Anouar El Sadat qu'il qualifie d'homme de paix.
En conclusion, Enrico ne crois pas que le peuple algérien puisse lui dénier son fort désir de venir visiter l'Algérie, lui qui dans sa majorité à fredonné ses chansons a fait des mains et des pieds pour se procurer ses albums et pour suivre ses concerts qui se produisaient à travers le monde. Selon lui, comme au lendemain de l'indépendance de ce pays, il ne s'agit que de manipulations et pressions exercées par des hommes du pouvoir pour lesquelles le Président n'a pu faire face comme cela a été le cas pour l'assassinat orchestré contre son maître de musique (Raymond Leyris) par une frange du FLN qui était contre le fait que les juifs puissent demeurer en Algérie.
Je retiens, enfin, de ce témoignage l'attachement indéfectible et inflexible du chanteur à sa terre natale qui n'est autre que l'Algérie et son désir plus qu'ardent de la revoir un jour et dans le cas où cela ne soit pas possible, qu'au moins ses petits fils le fasse un jour. En témoigne cette lettre adressée à son petit fils aîné Symon à la fin du livre.
Alors doit on Accepter la visite d'ENRICO sur sa terre natale?
Est-ce que le fait de permettre à ce dernier de venir visiter sa terre natale serait trahir une des causes les plus chères à nos cœurs et qui n'est autre que la cause palestinienne?
Comment doit on considérer un tel chanteur qui chavire nos cœurs avec ses chansons ? Ami ? Ou ennemi?
Le fait d'accepter et d'admettre la visite d'Enrico aidera-t-il la cause palestinienne ou bien au contraire cela risquerait d'enfoncer encore plus le couteau dans la plaie?
permettre une telle visite ne serait il une forme de réconciliation avec notre passé et un moyen de lutte stratégique et intélligent contre l'enneemi commun qui n'est autre que l'état d'israel?
Autant de questions qui méritent réponse.
C.B (le 5 octobre 2004)
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