La Librairie Chihab a abrité, mardi dernier, une rencontre animée par l'écrivain Rachid Mokhtari, à l'occasion de la sortie de son livre intitulé" Le nouveau souffle du roman algérien." Rachid Mokhtari est un auteur dont j'aimais beacoup lire les écrits dans le Matin .
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Universitaire, essayiste spécialiste dans la critique littéraire et artistique, Rachid Mokhtari anime également des émissions radiophoniques, consacrées à la littérature.
D'emblée, l'auteur a tenu à préciser que son nouvel ouvrage est intimement lié au précédent, "La graphie de l'horreur," duquel il prend référence et méthode.
Rachid Mokhtari a choisi des noms de la nouvelle génération d'écrivains qui vivent en Algérie car ils n'ont pas le même rapport à la langue que ceux vivant à l'étranger. «Nous sommes arrivés à une sorte de négation de la critique littéraire. Aujourd'hui, le clivage linguistique n'est pas opératoire dans la critique littéraire», expliquera-t-il.
Les fondateurs du nouveau roman algérien poursuivra-t-il, sont toujours là, comme socle, ainsi que la génération des romanciers de la post-indépendance qui a apporté une nouvelle esthétique dans cette «écriture de l'urgence» immergée dans l'histoire et émergée du politique.
A partir de 2000, certes, il y eu émergence de talents qui ne sont pas représentatifs d'une idéologie politique. Il y a une palette de profils qui sont venus au roman par des individualités et des subjectivités. Si pour les fondateurs, le «je» est un je de construction et d'affirmation, ce n'est pas le cas pour les nouveaux. Ce «je» se déconstruit. Il ne se nourrit pas de l'histoire et de l'idéologie. C'est un «je» qui est crée pour la langue. «On supporte, dira-t-il, le tragique par l'horreur. Après l'horreur, on n'écrit pas différemment, c'est par le biais de la subjectivité qu'on perçoit l'horreur».
L'essai de Rachid Mokhtari tente ainsi par des lectures thématiques et formelles, d'inscrire cette jeune production romanesque dans la force de l'imaginaire et de l'émotion qu'elle recèle.
Il est à noter, par ailleurs, que ces lectures sont illustrées de nombreux extraits de romans choisis, de notes biographiques, bibliographiques ou d'explications et d'entretiens avec quelques auteurs.
Par La nouvelle République
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Universitaire, essayiste spécialiste dans la critique littéraire et artistique, Rachid Mokhtari anime également des émissions radiophoniques, consacrées à la littérature.
D'emblée, l'auteur a tenu à préciser que son nouvel ouvrage est intimement lié au précédent, "La graphie de l'horreur," duquel il prend référence et méthode.
Rachid Mokhtari a choisi des noms de la nouvelle génération d'écrivains qui vivent en Algérie car ils n'ont pas le même rapport à la langue que ceux vivant à l'étranger. «Nous sommes arrivés à une sorte de négation de la critique littéraire. Aujourd'hui, le clivage linguistique n'est pas opératoire dans la critique littéraire», expliquera-t-il.
Les fondateurs du nouveau roman algérien poursuivra-t-il, sont toujours là, comme socle, ainsi que la génération des romanciers de la post-indépendance qui a apporté une nouvelle esthétique dans cette «écriture de l'urgence» immergée dans l'histoire et émergée du politique.
A partir de 2000, certes, il y eu émergence de talents qui ne sont pas représentatifs d'une idéologie politique. Il y a une palette de profils qui sont venus au roman par des individualités et des subjectivités. Si pour les fondateurs, le «je» est un je de construction et d'affirmation, ce n'est pas le cas pour les nouveaux. Ce «je» se déconstruit. Il ne se nourrit pas de l'histoire et de l'idéologie. C'est un «je» qui est crée pour la langue. «On supporte, dira-t-il, le tragique par l'horreur. Après l'horreur, on n'écrit pas différemment, c'est par le biais de la subjectivité qu'on perçoit l'horreur».
L'essai de Rachid Mokhtari tente ainsi par des lectures thématiques et formelles, d'inscrire cette jeune production romanesque dans la force de l'imaginaire et de l'émotion qu'elle recèle.
Il est à noter, par ailleurs, que ces lectures sont illustrées de nombreux extraits de romans choisis, de notes biographiques, bibliographiques ou d'explications et d'entretiens avec quelques auteurs.
Par La nouvelle République
