Il aurait assassiné sa mère, ses deux femmes et son demi-frère, poussé son mentor au suicide, contemplé Rome en flammes en jouant de la musique et persécuté les chrétiens avant de se suicider à l’âge de 30 ans en clamant: «Quel artiste périt avec moi!» Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’empereur Néron (37-68 après J.C.) n’a pas très bonne réputation. C’est pourquoi il faut lire le long article nuancé que lui consacre le journaliste Robert Draper dans le magazine National Geographic.
«Il était meilleur qu’on l’a dit, et pas pire que ceux qui sont venus avant ou après lui», lui explique l’archéologue Marisa Ranieri Panetta. «À l’école, on nous apprend qu’il est le mal, un des pires empereurs de l’histoire. Après quelques recherches, j’en suis venu à la conclusion que ce n’était pas vrai», renchérit Luciano Bruschini, le maire d’Anzio, la ville natale de Néron. «C’était un grand réformiste. […] Il a été le premier des socialistes!» «Les morts n’écrivent pas leur propre biographie», ajoute Draper, qui pointe que les premières consacrées à Néron, signées Suétone et Tacite, étaient écrites par des hommes qui éprouvaient du mépris pour lui
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«Il était meilleur qu’on l’a dit, et pas pire que ceux qui sont venus avant ou après lui», lui explique l’archéologue Marisa Ranieri Panetta. «À l’école, on nous apprend qu’il est le mal, un des pires empereurs de l’histoire. Après quelques recherches, j’en suis venu à la conclusion que ce n’était pas vrai», renchérit Luciano Bruschini, le maire d’Anzio, la ville natale de Néron. «C’était un grand réformiste. […] Il a été le premier des socialistes!» «Les morts n’écrivent pas leur propre biographie», ajoute Draper, qui pointe que les premières consacrées à Néron, signées Suétone et Tacite, étaient écrites par des hommes qui éprouvaient du mépris pour lui
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