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Savez-vous comptez les sous à la mode, à la mode…à la mode de chez nous
on était donc passé du sourdi, 5 centimes au douro, 5 francs..
ca ressemble au passage du franc au nouveau franc.
mais le dinar est venu tout casser héhéhé
Je comprends ma mère qui ne parle qu'en mya, alf, toujours des francs. Le dinar n'est jamais rentré dans son système comptable. héhéhé
Dernière modification par Bachi, 08 mars 2015, 20h20.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Oui, je vois maintenant. C'est ce qu'on appelle fougasse. En tous cas, pour la forme. Foccacia et fougasse (je pense que les deux mots ont la même origine étymologique) sont des pains très proches. La foccacia contient de l'huile d'olive, des olives, des herbes, parfois des tomates séchées. Dans la fougasse, c'est souvent uniquement huile d'olive, herbes et aussi, la forme est différente. Celle de la fougasse provençale est typique, la foccacia est uniforme +/- ovale ou rectangulaire.
Benam, les premiers billets, je ne connaissais pas du tout mais ceux de 10 et 100 DA, ça fait remonter des souvenirs. Il me semble qu'ils sont restés à peu près inchangés jusque dans les années 80. Et je me souviens aussi d'une qualité des billets assez médiocre. Quand ils avaient un peu circulé, ils tombaient littéralement en lambeaux
Je me rappelle que quand mon père nous avait raconté que quand il était petit, il achetait un cornet de cacahuètes pour 1 centime je crois. Ou alors peut-être un douro de l'époque, je ne sais plus. C'était une pièce avec un trou au milieu. Ca dit quelque chose à quelqu'un?
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Les complications dans le comptage de l'argent chez nous viennent de loin. Ainsi, durant les premières années de la colonisation française, la monnaie de la Régence d'Alger avaient encore cours ici. Certains auteurs français de l'époque se sont alors penchés sur les monnaies de la Régence. Les informations ci-après sont tirées de l'ouvrage que l'on peut consulter ici.
Monnaies ayant cours en Algérie à la veille et durant les premières années de la colonisation française:
Monnaies d’or
Sultani (env. 8,37 francs)
Nouss-sultani (un demi sultani)
Rba’a sultani (un quart sultani)
Mahboub ou Zer-mahboub (‘’sultani’’ du Caire = 5.58 francs)
Nouss-mahboub (1/2 mahboub)
Monnaies d’argent
Rial boudjou بوجو(butun en turc) : il fallait 4 et demi rial-boudjou pour 1 sultani. Pèse à peu près 10 g. d’argent
R’ba’a boudjou ربع بوجو :1/4 de rial boudjou
Temin boudjou : 1/8 de rial boudjou
Zoudj boudjou (en arabe : douro fi-djazaïr) : 2 boudjou
Pataque chique (en rabe : rial drahem) : 1/3 rial boudjou
Mouzounéh : 1/8 de pataque chique
Monnaies en billon et en cuivre
Qaroub : 1/16è de Pataque chique (un peu moins que 4 centimes de franc début 19è siècle)
Aspre-chique ou Drahem sghar : 1/232è partie de Pataque chique (environ 1/4 de centime de franc début 19è siècle)
Zoudj drahem sghar : 2 drahem sghar
Khams drahem sghar : 5 drahem sghar
On lit dans l'ouvrage en question:
«De toutes les monnaies étrangères, celles d’Espagne ont le plus cours à Alger; cependant on y rencontre habituellement en circulation des espèces d’Egypte, surtout des pièces d’or, telles que les Sequins et les Demi-Sequins du Kaire […]
La valeur de la Piastre forte d’Espagne à colonnes, d’un usage courant à Alger, a été fixée à 5 francs 40 centimes, et celle du Quadruple d’Or à 80 francs, par le règlement du Ministre des finances du 9 avril 1830.
Cette Piastre est appelée à Alger Douro d’Espagne (دورو سبانيولي Douro Spâgnouly). On la nomme aussi Colonnata, à cause des colonnes qui flanquent chaque coté de l’écusson que porte son revers. Les Arabes, prenant ses colonnes pour des canons, ont donné aussi à cette Piastre le nom de Bou-Medfa’ بو مدفع (pièce aux canons).
Les autres monnaies étrangères qui cours dans le commerce d’Alger, sont celles de Tunis et de Tripoli, dans les provinces orientales; mais les plus fréquentes, surtout dans les provinces occidentales, sont celles dr Marok, que des relations habituelles y répandent. »
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Je me rappelle que quand mon père nous avait raconté que quand il était petit, il achetait un cornet de cacahuètes pour 1 centime je crois. Ou alors peut-être un douro de l'époque, je ne sais plus. C'était une pièce avec un trou au milieu. Ca dit quelque chose à quelqu'un?
Oui, moi aussi j'ai entendu des personnes très âgées parler de ce "sordi mag3our", et il me semble même en avoir vu quelques uns chez des collectionneurs locaux, si ma mémoire ne me fait pas défaut sur ce coup. Ce sont des pièces qui ont été mises en circulation durant la première moitié du XXe siècle...
Il s'agit probablement des pièces dont parlait mon père bien que je n'en ai jamais vu.
Je me rappelle surtout de l'anecdote qui l'avait amené à évoquer ces pièces.
Il devait avoir 8 ou 9 ans à l'époque, et dans son village il y a avait 2 vendeurs de cacahuètes grillées. Le cornet coûtait l'équivalent de cette fameuse pièce trouée. L'un des vendeurs était particulièrement distrait et ne remarquait pas que la pièce qui lui avait été donnée, repartait en compagnie du cornet...et de l'acheteur en culottes courtes
Ba, Allah ya rahmou, préférait donc ce marchand (allez savoir pourquoi ). Seulement, un jour, l'envie de cacahuètes ayant été la plus forte, il s'est adressé à l'autre marchand, lequel avait un regard d'aigle et des réflexes rapides. La fameuse pièce qui ouvrait la voie aux délices "arachidiens" avait à peine le temps de changer de mains et bien évidement, restait dans le giron du marchand, le plus logiquement du monde, son jeune client étant en échange muni d'un alléchant cornet.
Ce "péché" de gourmandise, a mis fin à un certain nombre de cornets...hum...."acquis" de manière bien peu morale.
Il le disait lui-même, avec le recul, il n'en était pas fier mais malgré tout, ce souvenir le faisait sourire. Sans doute la nostalgie de l'enfance et aussi sans doute le fait que même s'il savait que ce n'était pas bien, il ne mesurait malgré tout pas que c'était bel et bien un vol.
Je précise tout de même que jamais de sa vie adulte, il n'a posé le moindre acte répréhensible et nous a fortement inculqué les notions de bien et de mal.
« N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
Bonsoir Zakia et Lombardia,
J'ai vu une fois une pièce de monnaie trouée qui ressemblait à celles de la photo. Elle n'avait plus cours. Elle était utilisée comme rondelle dans un moulin (comme celui ci-dessous) un peu déglingué et qui servait pour la pâte à kaak:
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Pour les pièces trouées, c'était pour les distinguer des pièces en argent qui étaient tout aussi "monnaies courante" à l'époque.
Il y a une chanson de Matoub où il en fait une météphore pour exprimer l'évidence de ce qui ne vaut pas cher. Chose dont aucun moyen ne peut faire passer pour ce qu'elle n'est pas.
tezrid ayen ibanen iban amsurdi yeflan
wi trnwid ak ibedel ?
C'est clair comme un sou troué
Qui acceptera de te l'échanger ?
Il n'y a pas longtemps de cela, il y avait les pièces de 5 dinars en argent qui circulaient sur le marché avec leur même valeur monétaire. On les testait alors en les faisant "sonnantes... tribuchantes".
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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