“Au coeur du djihad”. Ce livre, récit des mémoires d'un espion infiltré dans les filières d'Al-Qaïda, fraîchement publié chez Flammarion, est devenu en l’espace de quelques jours, l’ouvrage de référence pour les spécialistes de la nébuleuse islamiste. Son auteur se fait appeler Omar Nasiri. Il est né à Tanger en 1967. “Je ne m'appelle pas Omar Nasiri - en tout cas, ce n'est pas le nom que mes parents m'ont donné. C'est celui que j'utilise pour ce livre - un énième pseudonyme à ajouter à ceux que j'ai adoptés tout au long de ma vie. Mais je devrais peut-être dire mes vies : j'ai été fils, frère, étudiant, passeur d'armes, moudjahid, agent secret, simple civil, mari et, à présent, auteur d'un livre.” L’auteur, qui se présente ainsi dans le quatrième de couverture de l’ouvrage, précise qu’il a infiltré les filières du GIA puis les camps d'entraînement afghans et les mosquées radicales de Londres entre 1994 et 2000.
Selon Michael Scheuer, ancien chef de l'unité chargée d'Oussama Ben Laden à la CIA, cité par Flammarion, “la description qu'Omar Nasiri fait de la vie dans les camps d'entraînement afghans est plus complète que toute autre fournie par des services secrets dans les années 1990. Ce travail n'a, selon moi, aucun équivalent dans tous les rapports des services secrets américains.” Omar Nasiri, comme il l’écrit lui-même dans ce surprenant livre, travaillerait principalement pour les services français, accessoirement britanniques. On ignore pour le moment tout de son passé marocain.
Telquel.
Selon Michael Scheuer, ancien chef de l'unité chargée d'Oussama Ben Laden à la CIA, cité par Flammarion, “la description qu'Omar Nasiri fait de la vie dans les camps d'entraînement afghans est plus complète que toute autre fournie par des services secrets dans les années 1990. Ce travail n'a, selon moi, aucun équivalent dans tous les rapports des services secrets américains.” Omar Nasiri, comme il l’écrit lui-même dans ce surprenant livre, travaillerait principalement pour les services français, accessoirement britanniques. On ignore pour le moment tout de son passé marocain.
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