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Histoire en vrac

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  • Histoire en vrac

    Azul fellawen

    -J'ouvre un fil où les intervenants pourront narrer quelques évenements historiques qui n'attendent pas spécialement d'être débattu
    -J'espère que vous serez nombreux à participer afin d'enrichir la bibliothèque de ce forum
    -J'inaugure reflet de l'histoire avec "Les pompes funèbres de Voltaire"

    -"Il n'y aurait pas grand mal si le peuple de France était persuadé que Monsieur Voltaire a été emporté par le diable! "Tel fut l'oraison funèbre que le ressentiment dicta à Maurepas, ministre de Louis XVI

    En juin 1778, Voltaire venait de mourir à ParisVoltaire avait raillé et bafoué. Maintenant religion, justice, pouvoir se trouvaient devant le cadavre
    Les cordoliers refusèrent de célébrer la messe des morts commandés par l'Académie. Le curé de Saint-Supplice refusa son église. Pas le moindre place pour y déposer ses ossements
    L'Abbé Mignon qui était le neveu de Voltaire comprit qu'une tempête allait se déchainer et décida d'emporter la dépouille de son oncle à Seillière.
    La coutume de l'époque voulait qu'on retire l'organe noble de la dépouille, ce qui repre senntait bien sur le coeur qui fut remis quelques temps plus tard à la Bibliothèque Nationale
    Mitouart avait substitué un autre précieux morceau; le cerveau de Voltaire qui du rendre à la famille quelques années plus tard qui en fit don à la Comédie Française
    Au cours de la Révolution, , ses pontifes s'avisèrent que Voltaire était leur prophète.On le deterra et on l'emmena au Panthéon à Paris où lors de la cérémonie le peuple chanta
    Vive Voltaire, Vive Voltaire

  • #2
    Un menu pendant le siège de Paris

    Azul fellawen

    -Un menu de gastronomes pendant le siège de Paris

    -Consommé de cheval au millet
    -Brochettes de foie de chien à la maitre d'hôtel
    -Emincés de rable de chat sauce mayonnaise
    -Epaule de filet de chien sauce tomate
    -Civet de chat aux champignons
    -Cotelettes de chien aux petits pois
    -Salmis de rats à la Robert
    -Gigot de chien flanqué de ratons
    -Salade de scarole
    -Begonias au jus
    -Plum -pudding au jus et à la moelle de cheval
    -Dessert et vin

    Un convive à la vue d'un plat baptisé "selle de mouton", soupçonna qu'il s'agissait tout autre animal et s'exclama :
    "La prochaine fois, on nous serviras le berger" :P

    Lu dans un magazine

    Belle journée à tous

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    • #3
      Si je vous dis 1515???

      La Bataille de Marignan
      Les 13 et 14 Septembre 1515, François 1er revient vainqueur de cette bataille menée contre les Suisses, lors de la campagne d'Italie, commencée par ses prédécesseurs, pour reconquérir le Milanais aux mains de Maximilien Sforza, duc de Milan, allié du Pape Léon X, de l'empereur Maximilien de Habsbourg et du cardinal de Sion.
      L'armée helvétique se place aux deux passages stratégiques situés à la sortie des Alpes (considérés par celle-ci comme seuls accessibles) : Pignerol et Suse. La Confédération pensait de ce fait barrer la route du Milanais à François 1er.
      Pendant ce temps, le souverain français prend la direction du col de l'Argentière, chemin considéré comme très difficile d'accès, même pour de simples piétons.
      L'armée suisse, en apprenant la réussite de l'armée française du franchissement des Alpes, se dirige vers Milan. L'armée française, suivant de près les Suisses, prend la direction de Marignan.
      A cette étape de la campagne, se déroulent d'actives négociations entre les deux camps. Le 8 septembre 1515, un projet de traité semblerait clore le conflit.
      Mais sur ces projets de paix, pèse une ombre, le cardinal de Sion. En effet, celui-ci profite d'un désaccord parmi les soldats Suisses et les délégués du canton pour les rassembler et s'en faire des alliés contre l'armée française. Il prévient la garnison de Milan de la ratification du traité et les fait marcher contre les Français. Sa stratégie est basé sur l'effet de surprise car les alliés de François 1er - les Vénitiens - ont monté leur camp non loin de Marignan, à Lodi.

      La poussière dégagée par la cavalerie Suisse la trahit car de loin les Français voient l'approche de l'ennemi. La bataille qui suit est simple du point de vue stratégie militaire mais elle est héroïque dans les deux camps.

      Pour en avoir une description la plus juste, il suffit de se référer à la lettre que François 1er écrivait à sa mère et aux dames de sa cour. Cet écrit rédigé sous l'ivresse de la victoire, un peu confus, fait ressortir les traits du jeune roi, conquérant chevaleresque, avec un instinct militaire et capable de prise de décision quasi immédiates. François 1er y paraît comme un adolescent en faisant ressentir des émotions de jeune enfant dans sa façon de raconter ses actes héroïques.

      Le terrain de bataille est difficile pour les cavaliers : une plaine entrecoupée de rivières, de canaux et de fossés, praticable uniquement que sur de larges chaussées rectilignes. Et tous les grands personnages de l'armée française sont là : François 1er a en main le corps de bataille, le duc de Bourbon a la charge de l'avant garde et le connétable de Bourbon, l'arrière garde.

      L'objectif premier des Suisses est de faire main basse sur l'artillerie de leur ennemi.

      Mais François 1er ne l'entend pas de cette oreille. Il intervient en décidant de les charger avec 200 hommes d'arme contre 400 Suisses. L'armée suisse lutte ardemment contre les soldats français. La confrontation ne prendra fin que lorsque les des camps n'arrivent plus à s'identifier dans la pénombre de la nuit.

      L'anecdote liée à cet évènement est assez surprenante. En effet, les deux camps s'endorment sur le lieu même de la bataille à moitié mélangés.

      A l'aube, la bataille recommence. Les Suisses semblent être dominants . En effet, dès le petit matin, ils bloquent les soldats du duc d'Alençon. Mais, les Suisses n'avaient compté sur l'aide des alliés de François 1er. En effet, les premières troupes vénitiennes, appelées par le monarque de France, arrivent en renfort vers 8 heures du matin. Les 300 soldats français reprennent le dessus en rétablissant la situation sur l'aile gauche. Et vers 13 heures, les troupes vénitiennes font leur apparition.

      Les Suisses, face à la résistance incroyable de François 1er et du connétable de Bourbon, battent en retraite. A ce moment, l'armée française aidée de Bayard, va neutraliser définitivement l'artillerie helvétique.

      Le soir même, le calme était revenu sur le champs de bataille. Bayard, personnage héroïque, arme François 1er chevalier.
      Cette bataille fut difficile à remporter mais elle permettait enfin de réaliser le rêve des rois de France depuis des génération : elle ouvrait enfin la porte du Milanais.

      http://www.renaissance-amboise.com/d...n/marignan.htm

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      • #4
        1515

        Morjane

        -1515, c'est une date d'histoire, que j'ai retenue facilement :P

        La Muse à tous les vents

        Pendant la régence, de Louis XV, le poète Lagrange -Chancel pour plaire à la duchesse du Maine; écrivit des violentes satires contre le Regent. ce dernier fit comparaitre le poète devant lui et demanda
        -Es-tu réellement convaincu de la véracité de tout ce que tu ecris contre moi?
        -Oui répondit Le poète après un instant d'hésitation
        -Tu as de la chance! Si tu m'avais dit non, je te faisais pendre :P

        Le poète fut envoyé sur une ile où il se mit à écrire des éloges au prince

        Belle soirée à Morjane. :1039989653:

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        • #5
          Azul Lisebeth et merci

          ah! si on parle de Muse.....Une locution Latine

          AMANT ALTERNA CAMENAE

          Les Muses aiment le chant de deux voix qui s'alternent (VIRGILE, égl. III, v. 59).


          Deux jeunes bergers, Damète et Ménalque se défient sur la flûte et prennent pour juge le berger Palémon. Celui-ci leur dit : « Chantez, jeunes bergers, puisque nous voilà assis sur un tendre gazon. Déjà les campagnes ont repris leur fécondité, les arbres leur verdure, les forêts leur feuillage, l'année est dans toute sa beauté. Commence, Damète ; toi, Ménalque, tu répondras. Vous chanterez tour à tour les muses aiment les chants qui s'alternent. » (Alternis dicetis ; amant alterna Camenae)

          Amant alterna Camenae. On sait que le Journal des Débats confie la rédaction de son bulletin quotidien à deux rédacteurs qui se relayent de mois en mois. Il ne change pas pour cela de politique ; cependant il nous semble que le rédacteur du mois d'août revient à certaines tendances libérales dont son prédécesseur s'était écarté.
          É. DE LA BÉDOLLIERE

          Cédant tous les deux à une prière amicale, chacun, à son tour, récita des vers inédits, et le hasard voulut que, s'occupant l'un et l'autre du même sujet, lorsque Casimir Delavigne nous eut dit sa Méssénienne de Napoléon, Lamartine répondit par la Méditation sur Bonaparte.
          Jamais l'amant alterna Camenae de Virgile n'aurait pu être appliqué plus à propos.
          Amédée PICHAT

          Quoi de plus invraisemblable et de plus absurde que ce vestibule, ce péristyle, cette antichambre, lieu banal où nos tragédies ont la complaisance de venir se dérouler, où arrivent, on ne sait comment, les conspirateurs pour déclamer contre le tyran, le tyran pour déclamer contre les conspirateurs, chacun à leur tour, comme s'ils s'étaient dit bucoliquement : Alternis cantemus ; amant alterna Camenae.
          Victor HUGO

          M. de Chateaubriand s'est ouvert assez souvent à M. de Marcellus pour que les souvenirs personnels du jeune confident redressent çà et là la mémoire du vieux songeur. Il y a eu entre eux cette heureuse proportion qui laisse à deux esprits d'inégale portée assez de points de contact pour pouvoir s'entendre et se donner la réplique : Amant alterna Camenae.

          Bonne soirée à vous tous :wink:

          Ma source ,d'ailleurs au passage c'est un site génial
          http://www.abnihilo.com/

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          • #6
            Histoire de la pomme de terre Macaire

            Azul fellawen

            -l'histoire de la pomme de terre à La Robert Macaire


            Les princes d'Orléans déjeunaient avant leur départ au collège. Au menu figurait souvent des pommes de terre. Un jour le cuisinier arriva en retard à la cuisine alors il prit les pommes de terre et comme le temps pressa,il les mit avec du beurre dans une casserole qui couvrit pour activer la cuisson. Grâce à cela au lieu d'être sautées selon la règle de l'époque, les pommes de terre gratinèrement légèrement et devinrent croustillantes. Qaund les pommes de terre furent cuites le maitre d'hôtel descendit les chercher
            -Enlevez ! s'ecrira Boulé, le cuisinier, tout content
            Et faisant allusion, sans trop savoir pourquoi à la pièce alors en vogue
            -Enlevez les pommes de terre à la Robert Macaire

            Ce plat improvié partu si excellent aux jeunes princes qu'ils en demandèrent tous les jours

            Belle journée à tous

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            • #7
              Le foulard n'est pas musulman

              Azul fellawen


              -L'obligation de cacher ses cheveux était déjà mentionnée , il y a mille sept ans avant Mahommet par les lois assyriennes attribuées au roi Téglath Phlaazar I

              -Les femmes mariées qui sortent dans les rues n'auront pas la tête découverte
              -Les filles d'hommes libres seront voilées
              La prostituée ne sera pas voilée, sa tête sera découverte

              Des peines très sévères étaient appliqués aux contrevenantes en vertu des textes dont le sens est double : le port du voile est à la fois une obligation et un privilège pour la femme respectable qui doit masquer sa chevelure séductrice. Une femme donnée ou promise à un homme camouffle ses attraits tandis que la femme disponible les ehhibe rostituée(esclave)

              -Pour ceux qui sont interressés, je joins le lien pour lire la suite
              http://www.unc.edu/depts/europe/conf...es/foulard.htm

              Belle journée à tous

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              • #8
                Les chevaliers peureux

                En 1095; Godefroy de Bouillon, prêcha les Croisades. Ces expéditions allaient fournir aux jongleurs et aux ménestreles l'occasion de déchainer leur verve. En effet de nombreux chevaliers étaient lents à se mettre en route. C'était en général, les plus enthousiasmés par l'idée, ceux qui décidaient les autres
                -Allez y! Allez y! disaient-ils. Et ils restaient là
                A la longue, le menu peuple se mettait en colère et un soir sous les fenêtres du chevaliert peureux, un menestrel venait chanter un sirventès méprisant
                Ils s'en iront ses chevaliers vaillants
                Qui aiment Dieu et l'honneur en ce monde
                Et qui veulent aller au ciel,avec sagesse
                Mais les morveux, les lâches resteront

                Alors, le seigneur quittait, son château l'air féroce, le menton tourné vers l'est, avec des armes à faire plier son cheval. Mais tèr souvent le lâche n'allait pas loin, et il rentrait furtivement dans son domaine après une courte expédition. Comme cela finissait toujours par se savoir, ils étaient l'objet de nouvelle railleries. Finalement le chevalier s'en allait délivrer le Saint Tombeau
                Mais les troubadours ne se contentaient pas de railler les chevaliers peureux même le roi quand, ilss le jugeaiant bon
                Bertrand de Bron par exemple s'adressait avec pertinence rare à Philipppe Auguste dans l'une de ses chansons contre Richard Coeur de Lion
                Pour ce qui est du Roi Philippe
                Nous allons voir s'il est digne fils de son père
                ........Lorsqu'un roi a fait une promesse
                Il doit la tenir
                Il n'a pas le droit de dire non
                Une fois qu'il a dit oui

                tiré d'un manuel d'histoire

                Belle journée

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                • #9
                  Le quatorze juillet, vous l’avez bien fêté ?
                  Les pétards, les lampions et les bals populaires,
                  Et les feux d’artifice de toutes variétés,
                  Tout y était, soleil, chaleur caniculaire .
                  Bref tout s’est bien passé, la joie . Eh bien tant mieux !

                  A propos, qu’avez-vous célébré en ce jour ?
                  La prise de la Bastille, fait d’arme prodigieux ?
                  Sanguinaire pour sûr, litigieux pour toujours,
                  Puisque Launay avait fait ouvrir les portes .
                  Ou bien, un an plus tard, la Fête ambivalente
                  De la Fédération ? Ou le flot qui emporte
                  Tout, le mauvais, le bon, comme une déferlante ?
                  La Révolution toute, foin du Régime ancien
                  Oppressif, absolu ? Qu’importe qu’après dix ans
                  De luttes intestines … En bon rhétoricien,
                  Simplement direz-vous, glissant sur l’entre-temps,
                  Que vous manifestiez votre satisfaction
                  D’avoir la République ?

                  C’est alors qu’on vous nargue :
                  L’adjectif « royal » sert souvent de description :
                  Le moindre estaminet et tel hôtel s’en targuent ;
                  Tel plat, un aliment (pour chien !) . Voyez Paris :
                  Un palais et un pont . Et même le souvenir
                  Du drame janséniste . Et le bon Roi Henri
                  A sa statue équestre, pour mémoire maintenir .
                  Louis Quatorze en a deux (et orne Bellecourt) .
                  Des lycées ont leur nom . Et puis cet engouement
                  Pour les royaux emblèmes, symboles et atours :
                  Couronnes et fleurs de lys, partout, éperdument .
                  Regardez les bouteilles des plaisants vins de Loire :
                  Gravées au goulot, les Grandes Armes de France !

                  Ce quatorze juillet, on pouvait faire valoir
                  L’honneur d’être Français, fêter cette adhérence .
                  Si vous êtes d’Alsace, Roussillon ou Artois,
                  Ou de Franche-Comté, vous l’êtes devenu
                  Par grâce de Louis le Grand, il faut qu’on le festoie .
                  Oui, respectivement aux Traités mal connus :
                  Westphalie, Pyrénées, Nimègue . Etes-vous Lorrain ?
                  Vous devîntes Français sous Louis le Bien Aimé .
                  Ainsi devez beaucoup à nos bons souverains,
                  Miracle capétien qui nous a affirmés .

                  Dès Bouvines apparaît la notion de Nation .
                  Et son anniversaire pour Fête Nationale,
                  Bien plus consensuel que la Révolution,
                  Nous rappellerait que l’adhésion communale
                  Avec Philippe-Auguste fut un événement
                  Fondateur du Pays . Germait le sentiment,
                  Clair dès le Quatorzième, d’appartenir vraiment
                  A la communauté née politiquement .
                  Du quatorze au vingt-sept, c’est toujours en juillet
                  Mais mil deux cent quatorze ; on part des débuts .
                  Du Louvre sous ce Roi au sommet versaillais
                  N’ignorons pas six siècles, comme mis au rebut .

                  « On » nous a raconté des histoires sur l’Histoire * .
                  Ainsi les fariboles sur tout le Moyen-Âge ;
                  La féodalité, système compensatoire
                  Jusqu’à ce que le roi reprenne l’avantage .
                  On nous parle doctement de violence (à nous !) ;
                  Du pauvre paysan (à nous !) ; et du servage ;
                  De la main-mise papale, balivernes qu’on dénoue :
                  Voir le gallicanisme, un permanent clivage !
                  Anachronique aussi cliché sur les Croisades .
                  Celui qui s’investit le plus, Louis Neuf le Saint,
                  Menant les deux dernières, finies en débandades,
                  Dans notre panthéon se trouve pourtant ceint .
                  Sur l’affaire cathare, évidente menace
                  Aux fondements de l’ordre féodal et chrétien,
                  Que de billevesées !
                  Or cette époque embrasse
                  D’incroyables richesses, l’élan qui se maintient
                  A travers abbayes, cathédrales, châteaux ,
                  Eglises de toutes tailles, aussi dans les musées :
                  Orfèvrerie, enluminures, tableaux .
                  Etait-ce des temps barbares ? Non, très civilisés .

                  Malgré le bon vouloir du Roi de paix Henri,
                  Les guerres de religion, et puis la guérilla
                  Vers la Révocation, inouïes gâcheries,
                  Ont aussi suscité bien des galimatias .
                  «Ancien Régime » ? Deux siècles, cinq rois Bourbon .
                  (Depuis lors, comptez : quinze régimes politiques !)
                  « Ancien » ? On représente, c’est un sacré rebond,
                  Molière et Marivaux ; et l’on joue sa musique :
                  Rameau et Couperin ; on admire Poussin
                  Et Watteau . On discoure sur Montesquieu, Descartes ;
                  Visite aux Invalides, surtout au saint-des-saints :
                  Versailles . Régime honni … qui laisse de belles cartes !
                  Parmi bien des sornettes : régime d’oppression,
                  D’arbitraire, ou encore, sottise, d’absolutisme .
                  Pourtant très populaire, jusqu’à son éviction
                  Par des intolérants hurlant au despotisme .
                  On a vu en dix ans où cela a mené .
                  « Les Lumières » ? Exercice, partout, de la critique
                  Et la remise en cause de traditions « bornées » .
                  Raison, Progrès, Bonheur, à bas les fanatiques ( !) .
                  L’Homme doit se libérer des fondements sociaux ;
                  La religion n’est plus qu’une simple opinion .
                  Mais ils sont divers dans leurs objectifs cruciaux :
                  Ceux de Voltaire, Rousseau, et dans la réunion
                  Des Encyclopédistes, Diderot, d’Alembert .
                  Certains sont très racistes . Tous du peuple se moquent :
                  « Vulgaire, ignorant et brutal », on exubère !
                  Ces idéologies sont souvent équivoques .
                  Lors Louis Quinze, Louis Seize, malgré nos préjugés,
                  Ont patiemment cherché à pousser les réformes
                  D’une hardiesse extrême ; mais ils n’ont pu changer
                  Les privilégiés, ni faire que se conforment
                  Des parlements noiseux (Résistances chargées
                  D’instructives leçons pour des temps similaires) .

                  La Révolution est, du début, engagée
                  Dans la violence aveugle, l’émeute populaire
                  Au profit passager d’agitateurs rivaux .
                  Du peuple réel, on en veut un sublimé
                  (Principe totalitaire, aujourd’hui guère nouveau) .
                  Royauté abolie, République affirmée .
                  Rupture symbolique, exécutons le Roi .
                  Vendée … La dictature atroce prend le pas .
                  Après Thermidor, c’est un total désarroi .
                  Trois rois viendront plus tard, curieux mea culpa .

                  En trop de mots, j’ai dit que les idées reçues,
                  Les légendes m’indignent . N’ont pas démérité
                  Nos rois tant critiqués . Mais que cet aperçu
                  Ne vous fasse douter de votre Liberté ;
                  Que, morts les privilèges, on ait l’Egalité ;
                  Que, foin de sectarisme, c’est la Fraternité .
                  Morale de cette histoire : dans la crédulité,
                  - La Vérité ? Tant pis - gardons l’alacrité ...

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                  • #10
                    Humour

                    Azul fellawen

                    Racan était bègue et avait des diffilcutés à prononcer les "c" et les"r". Des conommes qui étaient dans son nom
                    Entrée à l'académie, il échappa à la corvée des discours de reception par un subterfuge commode que l'on recommande à ceux des Immortels dont la parole serait naturellement embarassée
                    "Messieurs, dit-il à ses confrères, j'avais composé pour vous une belle harangue mais ma grande levrette blanche l'a machonnée"

                    Un jour le gros Alexandre Dumas prié de prendre la parole dans un banquet cita l'anedocte de Racan et de sa levrette papyrophage:
                    "Pou moi, ce n'est pas ma glande levouette blanche qui a mangé mon discou, c'est un gros Ihume

                    Belle journée

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                    • #11
                      François 1er

                      Azul à Morjane

                      -Pour reprendre la suite de ton récit sur la bataille de Marigan, il ya une légende qui raconte que François Ier s'arrêta à Manosque après la bataille et fut reçut par le consul de Volland qui avait une fille fort jolie.François Ier fut séduit par la beauté de la jeune fille et celle-ci pour ne pas tenter le roi se défigura
                      -François Ier, ému, dota la jeune fille et la surnomma la ville "la Pudique"

                      Belle journée

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                      • #12
                        L'Emir Abdelkader

                        Bonsoir.

                        En 1860, l'Europe impose sa loi à la Turquie.L'Angletterre soutient les druzes, la France protège les Maronites, la Russie les grecs...Druzes et Maronites sont dressés les uns contre les autres, ces troubles peuvent justifier l'intervention de l'Europe, les massacres de chrétiens ont lieu avec la complicité du gouverneur turc de Damas. Quelles manoeuvres obscures vont précéder les troubles?..... A un autre moment, L'Emir se souvint de l'établissement des soeurs de charité où vivent 400 enfants des deux sexe . Il se rend au couvent et sauve 6 prêtre, 11 soeurs et les 400 enfants. Les soldats de l'Emir les escortent et repoussent à coups de crosse les émeutiers déchaînés.
                        Arrivé chez lui, l'Emir s'adresse à la foule hostile: Mes frères, votre conduite est impie, sommes-nous donc un jour de poudre pour que vous ayez le droit de tuer des hommes? Auquel degré d'abaissement êtes vous descendus puisque je vois des musulmans se couvrir du sang des femmes et les enfants . Dieu a dit : celui qui aura tué un homme sais que celui ci a commis un meurtre ou des désordres dans le pays sera regardé comme le meurtrier du genre humain tout entier.(CORAN). La foule hurle: les chrétiens : L'Emir réplique: Les chrétiens, tant qu'un seul de ces vaillants soldats qui m'entourent sera debout, vous ne les aurez pas, car ils sont mes hôtes.

                        Amicalement :roll:

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                        • #13
                          Bonjour à tous

                          Merci Lofti,
                          Je me permet de joindre une photo de L'émir Abdelkader,enfin de sa statue qui se trouve à Alger


                          Bonne journée :wink:

                          http://www.detonphoto.net/AM/MonuUrb.../EmirAbdel.htm

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                          • #14
                            En Kabylie, l'emir abdelkader est vue comme un looser, un traitre et un salopard. Le Pouvoir nous a pondus un personnage aussi minable comme heros et symbole national...

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                            • #15
                              ah!! et pourquoi? parce qu'on l'a proclamé "Sultan des Arabes"?
                              Il a quand même combatu pdt pres de 15 ans une des armées les plus forte d'Europe,il a lutte contre l'Empire coloniale.
                              En quoi était il un looser et un lâche parce qu'il s'est rendu après sa fuite au Maroc?

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