Cinq milliards de centimes ont été octroyés par la wilaya de Batna pour la restauration du monument funéraire de Aguellid (Medracen) afin de le remettre dans son état primitif, a-t-on appris par la direction de l’urbanisation et de la construction de la wilaya de Batna. Pour ce qui est de l’étude du plan du site et de ses alentours, il leur a octroyé le montant de 1 milliard de centimes. En ce qui concerne l’étude et la restauration, il leur a été destiné la somme de 4 milliards de centimes.
Quant à l’équipe qui sera chargée de la restauration du tombeau de Medracen, si l’on se réfère aux dires du DUC de la wilaya de Batna, elle serait composée de spécialistes en matière de restauration ayant fait leurs preuves sur les sites de la ville de Tlemcen. Des travaux de restauration ont été engagés et le DUC de la wilaya de Batna préfère parler de la “phase de travaux d’urgence”. Concernant les travaux de restauration, toujours selon ce responsable, ils seront incessamment engagés par des professionnels. Nous espérons que les monstruosités indélébiles commises par le restaurateur italien ne seront pas répétées.
Ces blocs en béton (côté est du monument) sont encore là comme témoins d’un crime commis sur la beauté d’un monument archéologique, témoignage de l’existence des Numides. Rappelons que le monument de Medracen aurait été érigé entre le IIe et le IVe siècles avant J.C.
Le Medracen.
Le Medracen (ou Madghassen), érigé au sommet d'une petite colline, est un gigantesque cône de pierre, à gradins. posé sur un socle cylindrique.
Cette base, peu élevée (4,43 m), est ornée de soixante colonnes engagées, surmontées de chapiteaux de style dorique supportant une architecture lisse et une corniche à gorge, caractéristique des monuments puniques.
L'ensemble rappelle beaucoup le Mausolée royal maurétanien proche de Tipasa. Mais il est plus tassé et les dimensions en sont plus réduites : 59 m de diamètre (61 m pour le " tombeau de la Chrétienne'). 18.50 m de haut (contre 33) avec vingt-quatre gradins seulement.
Edifié vraisemblablement à la fin du III siècle av. J.-C., ce tombeau a dû servir de modèle au mausolée de Tipasa et à quelques autres.
Il révèle une influence carthaginoise jusqu'en plein pays numide et porte témoignage de l'existence d'une civilisation brillante où les artisans savaient parfaitement tailler les pierres et les agencer d'une manière remarquable.
Le Médracen est contemporain des dynasties numides indépendantes ; on l'attribue généralement à Massinissa ou à son fils Micipsa.
http://www.frenda.org/djedars.htm
Quant à l’équipe qui sera chargée de la restauration du tombeau de Medracen, si l’on se réfère aux dires du DUC de la wilaya de Batna, elle serait composée de spécialistes en matière de restauration ayant fait leurs preuves sur les sites de la ville de Tlemcen. Des travaux de restauration ont été engagés et le DUC de la wilaya de Batna préfère parler de la “phase de travaux d’urgence”. Concernant les travaux de restauration, toujours selon ce responsable, ils seront incessamment engagés par des professionnels. Nous espérons que les monstruosités indélébiles commises par le restaurateur italien ne seront pas répétées.
Ces blocs en béton (côté est du monument) sont encore là comme témoins d’un crime commis sur la beauté d’un monument archéologique, témoignage de l’existence des Numides. Rappelons que le monument de Medracen aurait été érigé entre le IIe et le IVe siècles avant J.C.
Le Medracen.
Le Medracen (ou Madghassen), érigé au sommet d'une petite colline, est un gigantesque cône de pierre, à gradins. posé sur un socle cylindrique.
Cette base, peu élevée (4,43 m), est ornée de soixante colonnes engagées, surmontées de chapiteaux de style dorique supportant une architecture lisse et une corniche à gorge, caractéristique des monuments puniques.
L'ensemble rappelle beaucoup le Mausolée royal maurétanien proche de Tipasa. Mais il est plus tassé et les dimensions en sont plus réduites : 59 m de diamètre (61 m pour le " tombeau de la Chrétienne'). 18.50 m de haut (contre 33) avec vingt-quatre gradins seulement.
Edifié vraisemblablement à la fin du III siècle av. J.-C., ce tombeau a dû servir de modèle au mausolée de Tipasa et à quelques autres.
Il révèle une influence carthaginoise jusqu'en plein pays numide et porte témoignage de l'existence d'une civilisation brillante où les artisans savaient parfaitement tailler les pierres et les agencer d'une manière remarquable.
Le Médracen est contemporain des dynasties numides indépendantes ; on l'attribue généralement à Massinissa ou à son fils Micipsa.
http://www.frenda.org/djedars.htm
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