Bonjour à toutes et tous,
Le récit historique est changeant. Il s'articule, dit William McNeill, autour de ce que «les groupes savent et croient au sujet de leur passé et trouvent nécessaire de préserver comme fondement de leur existence sociale, en d'autres termes leurs vérités. Ces perceptions fluctuent sous l'effet de l'environnement national et international, donnant lieu à de nouvelles interprétations, voire de nouvelles vérités.
Ainsi, en Algérie des faits inadmissibles sont apprivoisés et admis. Des héros granitiques sont ré-humanisés afin que la société puisse se les réapproprier dans sa contemporanéité. Le récit historique absorbe de nouveaux mots et concepts, un vocabulaire au goût du jour, son style même s'adapte aux besoins.
En absence d'une analyse savante et intellectuellement ambitieuse qui
introduirait dans le récit national des notions de sociologie, d'anthropologie et de politologie qui n'en faisaient pas expressément partie et qui en métamorphosent la perception. C'est toute la pertinence culturelle d'une synthèse qui s'en trouverait transformée, passant de l'affirmation à l'interrogation, de l'éprouvé à l'expérimental, et cela dans un langage actualisé propre aux disciplines utilisées et non aux extrapolations souvent spé***ées auxquelles nous sommes contraints de nous adonner pour connaître la vérité.
A votre avis?
Le récit historique est changeant. Il s'articule, dit William McNeill, autour de ce que «les groupes savent et croient au sujet de leur passé et trouvent nécessaire de préserver comme fondement de leur existence sociale, en d'autres termes leurs vérités. Ces perceptions fluctuent sous l'effet de l'environnement national et international, donnant lieu à de nouvelles interprétations, voire de nouvelles vérités.
Ainsi, en Algérie des faits inadmissibles sont apprivoisés et admis. Des héros granitiques sont ré-humanisés afin que la société puisse se les réapproprier dans sa contemporanéité. Le récit historique absorbe de nouveaux mots et concepts, un vocabulaire au goût du jour, son style même s'adapte aux besoins.
En absence d'une analyse savante et intellectuellement ambitieuse qui
introduirait dans le récit national des notions de sociologie, d'anthropologie et de politologie qui n'en faisaient pas expressément partie et qui en métamorphosent la perception. C'est toute la pertinence culturelle d'une synthèse qui s'en trouverait transformée, passant de l'affirmation à l'interrogation, de l'éprouvé à l'expérimental, et cela dans un langage actualisé propre aux disciplines utilisées et non aux extrapolations souvent spé***ées auxquelles nous sommes contraints de nous adonner pour connaître la vérité.
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