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C’est bien, les archéologues font du bon travail, Maintenant ces sites, comme tous ceux existant à travers le territoire, gagneraient à être exploitée, mais en étant intégrés dans un plan global qui prendrait en charge tous les sites pour leur exploitation économique en tant que périmètres protégés du patrimoine culturel.
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Au moment où le mausolée de Cédias bénéficie d’une opération d’aménagement Un deuxième site archéologiqueest découvert à Beni H’midène.
Après Tiddis, un deuxième site archéologique a été mis au jour au lieu-dit Tawaqas, plus connu sous le nom de Aïn Ledjma’a, dans la commune de Beni H’midène, dans la wilaya de Constantine. Ce site recèle «des dolmens, des fragments de poterie, des ustensiles de la vie quotidienne des habitants qui avaient vécu sur les lieux et même des pierres portant, en bas reliefs, l’effigie de certains animaux sauvages de l’époque, dominant les vestiges trouvés sur le site qui semble receler d’autres inestimables richesses archéologiques que seules des fouilles permettront de découvrir», a indiqué à l’APS le président de l’association archéologique Tiddis. Situé dans une zone assez abrupte et montagneuse de Souiri, distante de quelque 8 km au nord du chef-lieu de la commune de Beni H’midène, ce deuxième site archéologique «devrait s’étaler bien au-delà d’une superficie visible qui avoisine actuellement les trois hectares», précise le responsable de l’association. Une source thermale baptisée par les riverains Hammam dar el oued, a été également découverte aux environs immédiats du site. Cette source, dominant le site et dont le débit est estimé à près de 60 litres par seconde, gagnerait à être exploitée, mais en étant intégrée dans un plan global qui prendrait en charge tout le site pour son exploitation en tant que périmètre protégé du patrimoine culturel. Il s’agira donc de promouvoir le tourisme culturel qui sera une source financière pour la commune.
En fait, le tourisme culturel devrait être développé dans toute la région où de nombreux sites patrimoniaux attendent d’être «rentabilisés» culturellement et économiquement. Certains sont déjà pris en charge pour être sauvegardés en attendant la politique intersectorielle qui consacrera la coordination entre culture et tourisme. Il en est ainsi du mausolée de Cédias qui surplombe le lieu-dit Ksar El Djazia dans la commune d’El Mehmel, à 6 km de la ville de Khenchela. Cinq millions de dinars ont été attribués par le ministère de la Culture pour l’aménagement et la pose d’une clôture de protection du site classé depuis 1930. L’opération, la deuxième du genre engagée au bénéfice du mausolée par le ministère de la Culture, qui entre dans le cadre du programme de développement des Hauts Plateaux, sera lancée au cours du 1er trimestre 2007 et vient compléter les travaux d’une première opération de restauration engagée en 2001 pour 10 millions de dinars.
Selon l’Atlas archéologique de l’Algérie réalisé en 1906 par Stéphane Gsell, avant de devenir village romain, le site aurait accueilli la sépulture d’un héros, également romain, dont le statut divisent les historiens. Certains affirment qu’il s’agirait d’un notable romain alors que d’autres soutiennent que ce serait plutôt un chef militaire de Rome. La seule certitude est que le site a abrité une garnison romaine d’occupation de la Numidie orientale. Des fouilles et des études plus poussées permettront certainement de retracer l’histoire de ce site et du mausolée qui y a été érigé en pierres polies. Le mausolée hexagonal de sept mètres de haut est présenté comme étant un modèle rare de l’architecture funéraire romaine qui privilégie d’ordinaire la forme d’un quadrilatère pour ce type de constructions. Les moellons prismatiques du mausolée, qui donnent aux murs une apparence d’enchevêtrement alors que les architectes romains privilégient les formes géométriques ordonnées et organisées, singularisent le mausolée et rendent son étude plus intéressante aux yeux des spécialistes.
Le monument de 10 m² de surface est divisé en deux niveaux. Le premier comprend la chambre funéraire où l’on accède par une ouverture rectangulaire orientée au nord. A l’intérieur se trouve une gravure en latin se rapportant à la personne de Cédias. Le deuxième niveau est constitué également d’une chambre hexagonale dont trois murs sont ouverts et trois, pleins. Le toit repose sur deux colonnes surmontées de couronnes décoratives.
A noter que le mausolée n’est pas le seul site patrimonial de cette localité qui est riche d’une culture immatérielle. En effet, la tradition orale de la région rattache le nom de Ksar El Djazia où est érigé le mausolée à une histoire d’amour entre El Djazia et Dhiab de la tribu des Beni Hilal.
- La Tribune
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Au moment où le mausolée de Cédias bénéficie d’une opération d’aménagement Un deuxième site archéologiqueest découvert à Beni H’midène.
Après Tiddis, un deuxième site archéologique a été mis au jour au lieu-dit Tawaqas, plus connu sous le nom de Aïn Ledjma’a, dans la commune de Beni H’midène, dans la wilaya de Constantine. Ce site recèle «des dolmens, des fragments de poterie, des ustensiles de la vie quotidienne des habitants qui avaient vécu sur les lieux et même des pierres portant, en bas reliefs, l’effigie de certains animaux sauvages de l’époque, dominant les vestiges trouvés sur le site qui semble receler d’autres inestimables richesses archéologiques que seules des fouilles permettront de découvrir», a indiqué à l’APS le président de l’association archéologique Tiddis. Situé dans une zone assez abrupte et montagneuse de Souiri, distante de quelque 8 km au nord du chef-lieu de la commune de Beni H’midène, ce deuxième site archéologique «devrait s’étaler bien au-delà d’une superficie visible qui avoisine actuellement les trois hectares», précise le responsable de l’association. Une source thermale baptisée par les riverains Hammam dar el oued, a été également découverte aux environs immédiats du site. Cette source, dominant le site et dont le débit est estimé à près de 60 litres par seconde, gagnerait à être exploitée, mais en étant intégrée dans un plan global qui prendrait en charge tout le site pour son exploitation en tant que périmètre protégé du patrimoine culturel. Il s’agira donc de promouvoir le tourisme culturel qui sera une source financière pour la commune.
En fait, le tourisme culturel devrait être développé dans toute la région où de nombreux sites patrimoniaux attendent d’être «rentabilisés» culturellement et économiquement. Certains sont déjà pris en charge pour être sauvegardés en attendant la politique intersectorielle qui consacrera la coordination entre culture et tourisme. Il en est ainsi du mausolée de Cédias qui surplombe le lieu-dit Ksar El Djazia dans la commune d’El Mehmel, à 6 km de la ville de Khenchela. Cinq millions de dinars ont été attribués par le ministère de la Culture pour l’aménagement et la pose d’une clôture de protection du site classé depuis 1930. L’opération, la deuxième du genre engagée au bénéfice du mausolée par le ministère de la Culture, qui entre dans le cadre du programme de développement des Hauts Plateaux, sera lancée au cours du 1er trimestre 2007 et vient compléter les travaux d’une première opération de restauration engagée en 2001 pour 10 millions de dinars.
Selon l’Atlas archéologique de l’Algérie réalisé en 1906 par Stéphane Gsell, avant de devenir village romain, le site aurait accueilli la sépulture d’un héros, également romain, dont le statut divisent les historiens. Certains affirment qu’il s’agirait d’un notable romain alors que d’autres soutiennent que ce serait plutôt un chef militaire de Rome. La seule certitude est que le site a abrité une garnison romaine d’occupation de la Numidie orientale. Des fouilles et des études plus poussées permettront certainement de retracer l’histoire de ce site et du mausolée qui y a été érigé en pierres polies. Le mausolée hexagonal de sept mètres de haut est présenté comme étant un modèle rare de l’architecture funéraire romaine qui privilégie d’ordinaire la forme d’un quadrilatère pour ce type de constructions. Les moellons prismatiques du mausolée, qui donnent aux murs une apparence d’enchevêtrement alors que les architectes romains privilégient les formes géométriques ordonnées et organisées, singularisent le mausolée et rendent son étude plus intéressante aux yeux des spécialistes.
Le monument de 10 m² de surface est divisé en deux niveaux. Le premier comprend la chambre funéraire où l’on accède par une ouverture rectangulaire orientée au nord. A l’intérieur se trouve une gravure en latin se rapportant à la personne de Cédias. Le deuxième niveau est constitué également d’une chambre hexagonale dont trois murs sont ouverts et trois, pleins. Le toit repose sur deux colonnes surmontées de couronnes décoratives.
A noter que le mausolée n’est pas le seul site patrimonial de cette localité qui est riche d’une culture immatérielle. En effet, la tradition orale de la région rattache le nom de Ksar El Djazia où est érigé le mausolée à une histoire d’amour entre El Djazia et Dhiab de la tribu des Beni Hilal.
- La Tribune