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L'artiste Aicha HADDAD nous quitte

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  • L'artiste Aicha HADDAD nous quitte

    bonjour

    une autre étoile de la peinture algerienne vient de nous quitter.

    que dieu l'acceuille dans son vaste paradis






    Aïcha Haddad nous quitte
    Par Wahiba Labrèche Lu (390 fois) liberté


    Aïcha Haddad aura marqué l’histoire de la peinture algérienne, notamment féminine auprès de Baya et d’autres femmes peintres. Celle qui a fait ses débuts en 1972 s’est révélée une excellente dessinatrice et avait taquiné un certain moment la miniature. Son œuvre plastique est à la fois figurative et impressionniste et s’insère dans la dynamique d’un art résolument moderne.

    Elle ne s’exprimait qu’à travers sa peinture. Aïcha Haddad, l’artiste peintre, a tiré sa révérence, jeudi à l’hôpital Mustapha-Bacha (Centre Pierre et Marie Curie), où elle est décédée des suites d’une longue maladie. La femme, qui gratifiait les amateurs d’arts plastiques de couleurs et de sculptures avant-gardistes, est partie dans le silence qui lui a toujours été coutumier. On ne la croisera plus à Bab El-Oued, ce quartier populaire qu’elle arpentait d’un pas précipité pour se rendre dans les galeries d’art, son petit sac à la main. Un sac à idées, d’où émergeaient les plus belles œuvres, miniatures, sculptures et des couleurs généreuses lequel n’avait d’égal que la sensibilité de l’artiste.
    Aïcha Haddad, artiste et moudjahida, est partie à la veille du mois de la femme, qu’elle a toujours célébré en couleur et qu’elle a toujours marqué par sa présence aux côtés des jeunes talents, qu’elle encourageait et qui, pour leur part, ne manquaient pas d’occasion pour lui rendre hommage.
    La femme qui a semé l’arbre de la paix est partie dans la sérénité qu’elle a toujours souhaitée universelle. Le parcours artistique, révélé au grand jour en 1972, à la galerie des Quatre-colonnes, datant de sa première exposition collective, a été marqué par plusieurs étapes. Fidèle à la tradition “racimienne”, la miniature, une discipline où elle a excellé et grâce à laquelle elle assure une prolongation d’une pratique artistique ancestrale et qu’elle va enrichir de sa sensibilité féminine, Aïcha Haddad diversifie les styles et refuse d’être cantonnée dans un même genre pictural. Ses Noubas, décembre 2002, révèlent une créativité démesurée qui sort de l’ordinaire. D’un imaginaire éclectique, l’exposition est un point de rupture avec une pratique picturale, de plus de trente ans.
    Les Noubas de Haddad sont la marque d’une vision avant-gardiste de la sculpture en Algérie. Les thèmes sont aussi variés que la paix (l’arbre de la paix), l’eau (l’arbre-source), la désertification ou encore l’opposition riche/pauvre. Sur les traces de la “naïve” Baya Mahieddine, elle faisait partie de cette génération de doyennes, dont Souhila Belbahar, qui veillaient à perpétuer la tradition picturale féminine algérienne.
    Née en 1937 à Bordj Bou-Arréridj, cette moudjahida, qui était attirée, dès sa tendre enfance par l'art, ne put exaucer son rêve qu'une fois l'indépendance recouvrée où elle s'adonna corps et âme au dessin et à la peinture, ses deux passions, après un passage à la société des Beaux-Arts d'Alger. Cette femme de grande sensibilité, qui aimait les enfants par-dessus tout, se consacra à l'enseignement au lycée Omar-Racim (1966-1983), puis occupa le poste d'inspectrice de dessin (1983- 1988).
    Parallèlement à son métier et à sa participation aux expositions, l'artiste, très attirée par l'art contemporain, effectue des recherches dans le domaine des arts plastiques tout en restant attachée au patrimoine national.
    Aïcha Haddad, qui participa plusieurs fois à des semaines culturelles algériennes à l'étranger, est lauréate de plusieurs distinctions dont le 1er prix de peinture décerné en 1972 par la ville d'Alger et le prix de l'Unesco.
    Honorée à plusieurs reprises, notamment par le ministère de la Culture et l'Union nationale des arts culturels (Unac), cette grande dame, qui confiait à tout un chacun que “la plus grande chance de ma vie a été de servir l'Algérie”, est aussi honorée, depuis 2003, par l'établissement Arts et Culture de la ville d'Alger qui a institué un prix portant son nom et destiné à récompenser la meilleure peinture féminine. Sa dernière exposition, fruit de longues années de travail, a été consacrée à la miniature, discipline à laquelle elle a donné son propre cachet
    Hier, la famille, les amis, collègues et autres amateurs des arts plastiques ont rendu un dernier hommage à Aïcha Haddad au palais Moufdi-Zakaria, avant que la dépouille ne rejoigne sa dernière demeure au cimetière de Hammamet.
    Le 8 mars sera bien sombre sans les couleurs et le sourire timide de Aïcha Haddad.



    sam
    Dernière modification par samjarod, 26 février 2005, 09h53.
    sam et ca repart............

  • #2
    Je rends hommage à cette admirable femme qui a marqué mes années du lycée à OMAR RACIM. Je garde toujours une trés bonne image de cette aimable et généreuse femme de culture algérienne.

    Quand l'heure du paradis arrivera, chaque âme reconnaitra l'oeuvre qu'elle a faite.(sourate du coran)

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    • #3
      Le ciel Algérien devient de plus en plus sombre en perdant toutes ces étoiles…irremplaçables et qui n’ont existe qu’une fois.

      Que dieu aie son âme, et nous accorde et accorde aux siens la Patience .

      Repose en paix
      Inna Li'Allah wa Inna Ilayh Radjioun.

      Commentaire


      • #4
        Je ne connassais pas cette artiste, il ait vrai, que nous algériens de France sommes souvent incultes de notre culture. C'est pourquoi je suis ravie d'avoir découvert ce site ou j'apprends beaucoup sur la vie et la culture en Algérie.

        Paix à son âme

        Envoyé par Thirga.ounevdhou
        Le ciel Algérien devient de plus en plus sombre en perdant toutes ces étoiles…irremplaçables et qui n’ont existe qu’une fois.

        Que dieu aie son âme, et nous accorde et accorde aux siens la Patience .

        Repose en paix
        Inna Li'Allah wa Inna Ilayh Radjioun.

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