Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Point de Vue : Les disparitions, la France a ouvert des archives !

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Point de Vue : Les disparitions, la France a ouvert des archives !

    Accueil » Chronique » Point de Vue : Les disparitions, la France a ouvert des archives !
    Point de Vue : Les disparitions, la France a ouvert des archives !
    Auteur : B. Nadir Dans Chronique 18 avril 2020

    La France a ouvert des archives sur les disparus de la guerre d’Algérie. Une très bonne initiative, une démarche qui permettra à des milliers d’Algériens de connaître, peut-être, les circonstances de la disparition de leurs proches ou membres de leurs familles. C’est une avancée de plus dans le travail de mémoire. En effet, le gouvernement français a ouvert l’accès à une centaine de dossiers d’archives sur les disparus de la guerre d’Algérie, selon un arrêté paru au Journal Officiel repéré par le journal L’Essor de la gendarmerie. Cet arrêté publié prévoit la libre communication de dossiers sur les disparus du conflit, actuellement conservés aux Archives nationales. Macron avait promis de faire avancer les «choses» quant au sujet de la mémoire et le travail d’Histoire. L’Histoire ne peut être écrite par des «politiques» et/ou les victimes et acteurs de la guerre de libération. Nous sommes encore dans le travail de Mémoire. Une fois passé, le «vrai» travail d’Histoire commencera. Ces dossiers ont été établis par la «commission de sauvegarde des droits et libertés individuels», précise l’arrêté.

    Cette commission, créée en mai 1957 par le président du Conseil Guy Mollet, avait pour mission d’enquêter sur la réalité de la répression militaire et sur l’existence de tortures et de disparitions durant la bataille d’Alger (janvier-septembre 1957).

    L’ouverture des archives permettra d’élucider pas mal événements et de faits.
    L’étude des archives sera effectuée et « étudiée » par des spécialistes et non des «politiques».

    La France veut dépasser cet événement pour se réconcilier avec elle-même. La France «officielle» d’aujourd’hui veut cette rupture avec l’«ancienne» France qui n’a jamais reconnu la guerre d’Algérie en la considérant comme «événement d’Algérie».

    Elle n’a jamais reconnu ses «tueries», ses «crimes contre l’Humanité» et les atrocités de la guerre. La France d’aujourd’hui sera surprise et aura beaucoup de mal à connaître cette vérité. Une vérité qui fait trop mal pour les deux peuples. Certes que cette décision ne va pas éclairer toutes les disparitions. Un début qui fera avancer le travail de mémoire.

    Auteur : B. Nadir
    © Le Carrefour d'Algérie
    dz(0000/1111)dz
Chargement...
X