Ils s’appellent Henri Alleg, Fernand Ivetou, Maurice Audin... Ils ont pris fait et cause pour la Révolution algérienne et combattu aux côtés du FLN l’armée coloniale.
Dans Mémoire algérienne paru aux éditions “Stock”, Henri Alleg évoque son parcours de combattant, l’horreur de la guerre d’Algérie avec les exactions, la torture systématique pratiquée par Massu et Aussaresses et dont il a été lui-même victime, après son arrestation en juillet 1957. “Je suis tombé entre les mains d’Aussaresses, puisque c’est lui qui dirigeait le service action sous les ordres de Massu”, rapporte-t-il. Le militant du parti communiste algérien (PCA) revient sur les débuts de son engagement en faveur de l’Algérie : “Je n’ai commencé réellement ma vie d’homme, ma vie intellectuelle et politique qu’à mon arrivée en Algérie en 1939.
J’avais 18 ans et j’étais très passionné par la découverte du monde avec des idées de gauche, entre guillemets, un peu arnarchisantes”, se souvient Alleg. Il croupira en prison jusqu’en octobre 1961, pour se faire la belle du pénitencier de Rennes. Sitôt les accords d’Evian conclus, il regagne Alger dans le but de reprendre avec ses amis la publication du journal Alger républicaine. Ils se sont heurtés à de très grandes difficultés.
C’est que Alleg était considéré en situation illégale et était donc obligé de rentrer clandestinement en France pour pouvoir rejoindre ensuite Alger. L’autre difficulté émanait du gouvernement français qui avait encore un certain pouvoir en Algérie. En l’occurrence, De Gaulle avait promulgué un décret qui stipulait l’interdiction de parution d’Alger républicaine.
Du côté algérien, il existait aussi certaines oppositions au journal,dont les idées étaient en contradiction avec celles prônées par quelques membres de la nouvelle direction du pays.
Dans ces conditions, le journal a quand même pu réapparaître le 17 juillet 1962, mais avec des moyens limités : “Après l’indépendance, il y avait cette idée qu’en Algérie, il y aurait un parti unique et que, par conséquent, toute la presse devait lui être soumise.
L’attitude étroite de certains dirigeants du FLN s’est manifestée à l’égard de ce que l’Algérie pouvait être avec diverses cultures, même minoritaires, et des populations qui n’étaient pas forcément de religion musulmane”, écrit Henri Alleg.
Par la Dépêche de Kabylie
Dans Mémoire algérienne paru aux éditions “Stock”, Henri Alleg évoque son parcours de combattant, l’horreur de la guerre d’Algérie avec les exactions, la torture systématique pratiquée par Massu et Aussaresses et dont il a été lui-même victime, après son arrestation en juillet 1957. “Je suis tombé entre les mains d’Aussaresses, puisque c’est lui qui dirigeait le service action sous les ordres de Massu”, rapporte-t-il. Le militant du parti communiste algérien (PCA) revient sur les débuts de son engagement en faveur de l’Algérie : “Je n’ai commencé réellement ma vie d’homme, ma vie intellectuelle et politique qu’à mon arrivée en Algérie en 1939.
J’avais 18 ans et j’étais très passionné par la découverte du monde avec des idées de gauche, entre guillemets, un peu arnarchisantes”, se souvient Alleg. Il croupira en prison jusqu’en octobre 1961, pour se faire la belle du pénitencier de Rennes. Sitôt les accords d’Evian conclus, il regagne Alger dans le but de reprendre avec ses amis la publication du journal Alger républicaine. Ils se sont heurtés à de très grandes difficultés.
C’est que Alleg était considéré en situation illégale et était donc obligé de rentrer clandestinement en France pour pouvoir rejoindre ensuite Alger. L’autre difficulté émanait du gouvernement français qui avait encore un certain pouvoir en Algérie. En l’occurrence, De Gaulle avait promulgué un décret qui stipulait l’interdiction de parution d’Alger républicaine.
Du côté algérien, il existait aussi certaines oppositions au journal,dont les idées étaient en contradiction avec celles prônées par quelques membres de la nouvelle direction du pays.
Dans ces conditions, le journal a quand même pu réapparaître le 17 juillet 1962, mais avec des moyens limités : “Après l’indépendance, il y avait cette idée qu’en Algérie, il y aurait un parti unique et que, par conséquent, toute la presse devait lui être soumise.
L’attitude étroite de certains dirigeants du FLN s’est manifestée à l’égard de ce que l’Algérie pouvait être avec diverses cultures, même minoritaires, et des populations qui n’étaient pas forcément de religion musulmane”, écrit Henri Alleg.
Par la Dépêche de Kabylie
