b) La Vallée du Oued Mīçab :
Un autre axe d'expansion se developpe dans l'autre sens, vers ce qui est de nos jours la région du Mzab au Centre de l'Algérie. Là encore, ce sont des communautés de Zanāta Ibādites qui partent de Sadrāta et de Warjilān, et qui commencent à établir des cités marchandes le long d'une vallée du nom de Wādi Mīçab.
La toute première fondation fut le qsar d'el-Atteuf en 1017 , par des Ibādites venus de Oued Diya selon la tradition locale :
Il faudra ensuite attendre une quarantaine d'années pour voir fleurir les quatre autres cités de la vallée, et que s'achève l'ensemble qui est appelé la Pentapole mozabite :
Bounoura, en 1048, par un clan ibādite venu de Warjilān :
Ghardāya, en 1050, qui deviendra plus tard la principale cité de la Pentapole :
Et, enfin Beni-Isguen en 1051 :
Toutes ces régions et ces communautés vivaient de manière autonome, et elles n'étaient pas soumises au pouvoir Hammādide. Toutefois, se situant sur les routes transharaiennes qui débouchaient à Achīr et la Qal'a, les liens commerciaux avec ces centres du Tell leur étaient vitaux, tout comme ils l'étaient pour les Hammādies puisque tout le trafic qui venait du Sahel vers le Maghrec Central et vice-versa transitait par là. Tout le monde avait donc intérêt à ce que les choses restent tranquilles.
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Un autre axe d'expansion se developpe dans l'autre sens, vers ce qui est de nos jours la région du Mzab au Centre de l'Algérie. Là encore, ce sont des communautés de Zanāta Ibādites qui partent de Sadrāta et de Warjilān, et qui commencent à établir des cités marchandes le long d'une vallée du nom de Wādi Mīçab.
La toute première fondation fut le qsar d'el-Atteuf en 1017 , par des Ibādites venus de Oued Diya selon la tradition locale :
Il faudra ensuite attendre une quarantaine d'années pour voir fleurir les quatre autres cités de la vallée, et que s'achève l'ensemble qui est appelé la Pentapole mozabite :
Bounoura, en 1048, par un clan ibādite venu de Warjilān :
Ghardāya, en 1050, qui deviendra plus tard la principale cité de la Pentapole :
Et, enfin Beni-Isguen en 1051 :
Toutes ces régions et ces communautés vivaient de manière autonome, et elles n'étaient pas soumises au pouvoir Hammādide. Toutefois, se situant sur les routes transharaiennes qui débouchaient à Achīr et la Qal'a, les liens commerciaux avec ces centres du Tell leur étaient vitaux, tout comme ils l'étaient pour les Hammādies puisque tout le trafic qui venait du Sahel vers le Maghrec Central et vice-versa transitait par là. Tout le monde avait donc intérêt à ce que les choses restent tranquilles.
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