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La banque centrale d'Algérie : une institution sans pouvoir

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  • La banque centrale d'Algérie : une institution sans pouvoir

    Bonsoir,


    Sous d'autres cieux, les banques centrales sont indépendantes des gouvernements et fixent les grandes lignes de l'economie nationale.

    En Algérie, ce rôle est occulté par le Mnistre des finances et parfois par la présidence de la république. Ce qui laisse peu de marge au directeur de la banque d'Algérie.

    A l'instar d'Alain Greenspan pour la FED aux Etats-Unis ou Jean Claude Trichet pour la BCE la banque centrale américaine ou bien enfin Zhou Xiaochuan pour la banque centrale chinoise. Ces hommes sont totalement indépendant ou presque du pouvoir politique.

    Hélas, ce n'est pas le cas pour notre directeur de la banque d'Algérie Mohammed LAKSACI


    Stanislas
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    et en algerie c'est Mohammed LAKSACI

    Commentaire


    • #3
      Salut Stan,

      Zhou independant? Tu veut rire ou quoi? Dans un pays ou le PCC (Parti Communiste Chinois) prime sur l'etat Chinois? Tu as raté l'épisode de la derniere réevaluation du yuan il y a 1 mois? Ce sont les autorités politiques Chinoises qui se faisait prier par les USA, pas le board de la banque centrale Chinoise.

      En ce qui concerne Alan Greenspan tu as du le lire tout comme moi dans le livre d'Izraelewicz: il ne controle en rien la relation Euro-Dollar meme si tout les costumés-cravatés de Wall Street le pense. Il suffit que Zhou mentionne l'odeur de l'ombre de l'idée d'une vente de dollars parmi son stock de plus de 500 milliards de $ pour que le billet vert prenne un coup de poing dans le ventre et que l'Euro lui rit à la figure. Dans les années 60 les USA pouvait imposer à la Chine de l'epoque (c.a.d le Japon) une reevaluation de sa monnaie vu sa position politique vis-a-vis le Japon. Aujourd'hui les USA ne peuvent le faire avec la Chine et celle ci donne une réevaluation de 2% une fois chaque eclipse solaire. Normal tu me dirait: Beijing reevalue, le dollar s'affaiblit et la valeur de ses reserves baisse. Plutot les vendre oui! Et Greenspan le sait tres bien.

      Quand à Laksaci et la Banque d'Algérie (elle n'est plus une banque centrale justement depuis la reforme et l'acquisition de plus d'independance ), que lui reproche tu exactement en manque de pouvoir. Soit specifique. Les reserves en devises, elle les gére toute seule. La parité du dinar? Aussi elle, une fois par semaine. Le taux d'interet directeur et les taux des marchés de capitaux? C'est bien elle qui s'en charge comme une grande. Le probléme est plutot du au fait que le marché bancaire lui meme ne fonctionne à plein gaz vu que la reforme bancaire n'a pas ete achevée. Ah oui au fait j'ai vérifié et confirmé: c'est bien la BA qui frappe et imprime notre dinar. C'est la Direction Générale de l’Hôtel des Monnaies qui s'en charge.

      Au plaisir.


      P.S: Voici un extrait du document dit Chap. IV du FMI qui informe sur les nouveaux acquis de la BA.
      C'est ainsi que l'approfondissement de la réforme des instruments de la politique monétaire durant la période 1994-1998 a permis à la Banque d'Algérie de disposer de la panoplie des instruments indirects de politique monétaire, à savoir :

      · un taux directeur fixé en fonction des évolutions macroéconomiques et de l'évolution des indicateurs monétaires ;

      · des instruments de marché monétaire à savoir prises de pensions et adjudication de crédit par appel d'offres. Un système d'adjudication de crédits par appel d'offres a été introduit à partir de 1995 et ce, en tant que principal mode d'intervention de la Banque d'Algérie sur le marché monétaire et comme principal instrument indirect de la politique monétaire ;

      · un système de réserves obligatoires.


      Les instruments indirects de la politique monétaire ont été renforcés en 2002 par l'introduction en Avril d'un nouvel instrument en cohérence avec le contexte d'excès de liquidités, à savoir la reprise de liquidités par appels d'offres (adjudications négatives).


      Pour assurer une utilisation efficace des instruments indirects de la politique monétaire, la Banque d'Algérie a poursuivi en 2003 l'amélioration de sa programmation monétaire avec des revues périodiques. La Banque d'Algérie a également affiné ses techniques de prévision de la liquidité globale. En particulier, des progrès importants ont été effectués au cours de cette année en matière d'analyse du comportement des facteurs autonomes de l'offre où deux variables ont dominé : les avoirs extérieurs nets de la Banque d'Algérie et la position créditrice (dépôts) du Trésor à la Banque d'Algérie.
      Dernière modification par double6, 07 septembre 2005, 08h40.

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