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ONU: Sommet mondial de 2005

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  • ONU: Sommet mondial de 2005

    Ce sommet mondial a une importance considérable.Du 14 au 16 septembre, près de 180 chefs d'Etat et de gouvernement doivent se retrouver à New York pour adopter une déclaration définissant les contours de la réforme de l'ONU , tout en réaffirmant les ambitieuses promesses des objectifs du Millénaire.
    IL faudra dorénavant compter avec la présence de Bolton en son sein lui qui a toujours voulus la disparition pur et simple de cette organisation. Il avait déja lancé une torpille en présentant 700 amendements au projet de déclaration du sommet des Nations unies. Il revient à l'assaut avec moins d'exigence mais ce n'est que partie remise.
    Pour couronner le tout , le rapport Volcker vient d'etre publier et c'est un véritable réquisitoire contre cette organisation .
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    Sans avoir prévenu personne, John Bolton a distribué sa proposition de compromis. "Cela a fait l'effet d'un petit coup de théâtre " , reconnaît l'un des participants. Et pour cause : sur le chapitre du développement * le plus important aux yeux de la majorité des pays membres des Nations unies *, les Américains reculent sur les points qui avaient déchaîné le plus de critiques, à savoir leur refus de faire référence aux objectifs de développement du Millénaire (ODM), alors que le sommet de New York doit être largement consacré au passage en revue de ces objectifs de lutte contre la pauvreté, adoptés en 2000 par la communauté internationale, et à celui de porter l'aide publique au développement (APD) à 0,7 % du produit intérieur brut (PIB) des pays donateurs d'ici à 2015.

    Washington, néanmoins, a tout de même pris quelques précautions. "Les Etats-Unis, écrit John Bolton, ont presque doublé leur contribution à l'aide publique au développement depuis l'adoption de la déclaration du Millénaire, en 2000, mais nous avons toujours été clairs sur le fait que nous n'acceptons pas l'objectif de 0,7 %. Nous comprenons que beaucoup d'autres pays l'acceptent et croient qu'il soit important de s'y référer." Dans la version proposée par l'émissaire de George Bush, cette référence prend la forme d'une simple étape sur un calendrier laissé à la discrétion de chaque pays. En aucun cas, elle ne peut avoir valeur d'engagement. Dans un autre paragraphe hautement sensible, celui de l'environnement, les Américains acceptent, par ailleurs, que soit réintroduite la référence au protocole de Kyoto sur la diminution des gaz à effet de serre.
    A l'ONU, Washington assouplit sa position sur l'aide au développement

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    L'Organisation des Nations unies a besoin d'une profonde et urgente réforme, ainsi que d'importants moyens de contrôle financiers, si elle souhaite éviter que ne se reproduisent les "pratiques de corruption illicites et contraires à l'éthique" qui ont eu lieu dans le cadre du programme "Pétrole contre nourriture" mis en place pour l'Irak, estime la commission chargée d'enquêter sur les failles de ce projet.

    Elle affirme notamment que l'ONU n'est pas préparée pour gérer des opérations de l'ampleur de "Pétrole contre nourriture". Un programme qui a fonctionné entre 1996 et 2003 et qui devait permettre à l'ancien président irakien, Saddam Hussein, de vendre du pétrole, malgré l'embargo, pour pouvoir acheter médicaments et nourriture pour la population éprouvée par les sanctions décidées en 1990. "Il manquait un cadre adéquat de contrôle et d'audit (...) Il y a des exemples de corruption au niveau de la direction comme au niveau du personnel sur le terrain" peut-on lire dans la préface du rapport, diffusée sur Internet.

    Le document semble exonérer de tout manquement à l'éthique le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, mais il le rend, en revanche, responsable de "déficiences de gestion" . A en croire les conclusions de la commission, un des problèmes majeurs du programme est, en effet, que personne n'en était vraiment aux commandes. Pas plus le Conseil de sécurité, censé le superviser, que le secrétariat de l'ONU, que les agences onusiennes ou que l'Assemblée générale.

    Le rapport Volcker attaque la gestion de l'ONU
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