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Plus de 7 000 commerçants exercent illégalement à Alger

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  • Plus de 7 000 commerçants exercent illégalement à Alger

    Les marchés informels représentent pour beaucoup de jeunes et moins jeunes une manne providentielle. En effet, selon les statistiques de la direction du commerce de la wilaya d’Alger, plus de 7 000 commerçants informels exercent dans ces espaces de négoce.

    De 2004 à 2007, la wilaya d’Alger a déboursé 578 millions de dinars pour l’éradication des marchés informels. Ce programme vise aussi la création d’espaces aménagés destinés à contenir cette activité informelle. Dans ce cadre, il a été indiqué que des marchés de proximité et des marchés couverts sont déjà réalisés. D’autres projets sont en phase d’étude.


    Malgré l’importance de l’enveloppe financière allouée, les responsables de la direction du commerce de la wilaya d’Alger estiment que «la lutte contre les marchés informels et leur déracinement d’une manière définitive est une opération rude et difficile».

    Par ailleurs, ils restent aussi convaincus que la seule solution à ce problème est «la création d’espaces aménagés et réglementés». Parmi les réalisation de ce programme, il a été cité la fermeture définitive de 29 marchés informels, au cours de ces trois dernières années, alors que 23 autres fermés, ont repris par la suite leur activité. Toutefois, les services de la direction du commerce de la wilaya d’Alger déplorent l’existence de 64 marchés informels. Par ailleurs, il a été noté que ces marchés informels, notamment ceux de Douéra et d’El Harrach, causent d’énormes problèmes d’ordre environnemental. La wilaya d’Alger a financé des projets pour la réalisation de marchés, et ce à la faveur de la grosse enveloppe financière consacrée à la réalisation des marchés couverts et de proximité dans toutes les communes qui connaissent un manque d’infrastructures.

    D’un autre côté, les responsables de la direction du commerce ont lancé des enquêtes pour déterminer le sérieux de chaque commune dans la réalisation des marchés couverts et de proximité dans les délais. Les communes défectueuses et qui accusent un retard dans la réalisation de ces infrastructures risquent le retrait de la subvention. Pour ce qui est des marchés de proximité, il a été programmé la réalisation de 22 marchés, implantés à Bordj El Kiffan, Sidi Moussa, Les Eucalyptus et Dar El-Beïda.

    L’objectif de la réalisation de ces marchés est la régulation de la livraison des fruits et légumes et la garantie de leur disponibilité dans les marchés.

    Dix autres marchés dans les communes de Draria, Khéraïsia, Beni Messous, Raïs Hamidou, Bir Touta, Tassala El-Merdja, Kouba et autres sont encore à l’étude malgré leur programmation en 2004. Ces retards sont expliqués par «l’absence de terrains ou la non-détermination de l’entreprise chargée de l’étude». A noter que 87 marchés anarchiques ont été recensés dans la wilaya d’Alger, regroupant plus de 7 000 personnes exerçant différentes activités commerciales dans les ruelles et les places publiques.


    - Le Jeune Independant
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