L'assureur américain AIG serait en négociations avec les autorités de Washington pour obtenir un nouveau prêt, selon le Financial Times.
En septembre, le groupe a été sauvé de la faillite par l'Etat américain. Il avait bénéficié d'un prêt de 85 milliards de dollars sur 24 mois et avec un taux d'intérêt élevé, contre une prise de participation de 79,9% de Washington, soit une nationalisation quasi-totale. Un mois plus tard, ce montant avait été augmenté de 37,5 milliards de dollars.
D'après le quotidien britannique, AIG a déjà consommé 81 milliards de dollars, sur les 122,5 milliards prêtés au total. Le groupe tente de céder des pans entiers de son activité, mais il ne trouve pas de repreneur, en raison de la crise financière. En conséquence, il craint de ne pouvoir rembourser les sommes dues avant 2010. De plus, les dirigeants du groupe estimeraient que le taux d'intérêt de 8,5%, est un poids au redressement financier du groupe.
Ce taux avait justement été fixé à un niveau élevé pour lancer un message fort aux marchés, juste après la faillite de Lehman Brothers. Le gouvernement américain ne voulait pas laisser entendre qu'il viendrait au secours des établissements financiers sans contrepartie élevée.
Mais pour AIG, ce plan de sauvetage se révélerait insuffisant pour assurer sa survie à long terme. L'assureur fait valoir les taux de 5% dont bénéficient les banques qui ont vendu des actions préférentielles au gouvernement américain récemment et demande un traitement identique.
L'enjeu de ces négociations est également d'arriver à un accord au plus vite, car AIG doit publier ses résultats trimestriels demain, lundi. La renégociation du prêt pourrait donc porter sur le montant du taux d'intérêt, mais également la durée de remboursement, qui pourrait être portée de deux à cinq ans. Elle pourrait être accompagnée d'un nouveau renforcement du gouvernement dans le capital du groupe.
Par la Tribune
En septembre, le groupe a été sauvé de la faillite par l'Etat américain. Il avait bénéficié d'un prêt de 85 milliards de dollars sur 24 mois et avec un taux d'intérêt élevé, contre une prise de participation de 79,9% de Washington, soit une nationalisation quasi-totale. Un mois plus tard, ce montant avait été augmenté de 37,5 milliards de dollars.
D'après le quotidien britannique, AIG a déjà consommé 81 milliards de dollars, sur les 122,5 milliards prêtés au total. Le groupe tente de céder des pans entiers de son activité, mais il ne trouve pas de repreneur, en raison de la crise financière. En conséquence, il craint de ne pouvoir rembourser les sommes dues avant 2010. De plus, les dirigeants du groupe estimeraient que le taux d'intérêt de 8,5%, est un poids au redressement financier du groupe.
Ce taux avait justement été fixé à un niveau élevé pour lancer un message fort aux marchés, juste après la faillite de Lehman Brothers. Le gouvernement américain ne voulait pas laisser entendre qu'il viendrait au secours des établissements financiers sans contrepartie élevée.
Mais pour AIG, ce plan de sauvetage se révélerait insuffisant pour assurer sa survie à long terme. L'assureur fait valoir les taux de 5% dont bénéficient les banques qui ont vendu des actions préférentielles au gouvernement américain récemment et demande un traitement identique.
L'enjeu de ces négociations est également d'arriver à un accord au plus vite, car AIG doit publier ses résultats trimestriels demain, lundi. La renégociation du prêt pourrait donc porter sur le montant du taux d'intérêt, mais également la durée de remboursement, qui pourrait être portée de deux à cinq ans. Elle pourrait être accompagnée d'un nouveau renforcement du gouvernement dans le capital du groupe.
Par la Tribune
