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La dette du Trésor ramenée à 48% du PIB contre 67% il y a dix ans

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  • La dette du Trésor ramenée à 48% du PIB contre 67% il y a dix ans

    Les performances des recettes fiscales ont permis un moindre recours à l’endettement.
    La gestion active de la dette extérieure du Trésor a fait baisser l’encours de moitié.
    73 % de la dette extérieure est à taux fixe et dans la même proportion en euros

    La dette du Trésor continue de se rétrécir. Elle représentait, à fin septembre, moins de 50 % du PIB. Il y a dix ans, ce taux était de 66,8 %. Depuis le pic de 2000 (68,1 %), le niveau de la dette du Trésor en pourcentage du PIB n’a cessé de diminuer.

    Il faut bien sûr y voir le résultat de la politique de gestion active de la dette, mais aussi de la forte appréciation des recettes fiscales ces dernières années. L’amélioration de la trésorerie publique, en effet, a permis non seulement de limiter le recours au marché, mais même d’effectuer des remboursements conséquents.

    A fin septembre de cette année, le Trésor n’a levé sur le marché des adjudications «que» 19 milliards de DH, contre 27,3 milliards à la même période de 2007. Et l’emprunt est en quasi-totalité (92%) à court terme.

    Mieux encore : entre les deux périodes, le Trésor a effectué des remboursements de 39,4 milliards de dirhams, ce qui s’est traduit par une contraction de l’encours des bons émis par adjudications de 20,4 milliards de dirhams.

    Ainsi, la dette intérieure a baissé de 8 %, en passant de 264,1 milliards de DH à 243,2 milliards à fin septembre de cette année, soit 37,5 % du PIB estimé pour 2008 (contre 43% en 2007).

    L’encours de la dette du Trésor divisé par deux

    Quand on observe l’évolution de la dette publique (y compris donc la dette garantie) sur une période longue, on constate que l’essentiel de la baisse a concerné particulièrement la dette extérieure.

    De 46,7 % du PIB en 1998, l’encours de la dette extérieure a été ramené à 19,5 % (19,8 % en 2007). Mais c’est surtout la dette extérieure du Trésor qui a baissé de façon substantielle : de 125,8 milliards de DH (ou 32,7 % du PIB) en 1998, elle passe à 66,3 milliards (ou 10,2 % du PIB) à fin septembre 2008. L’encours a donc été divisé pratiquement par deux et le rapport au PIB par trois.

    La dette garantie (celle des établissements publics, du secteur bancaire et des collectivités locales), en revanche, a suivi le mouvement inverse : de 53,5 milliards de DH en 1998, elle se monte aujourd’hui à 60,3 milliards.

    Il faut bien noter, comme indiqué auparavant, que la gestion active de la dette extérieure du Trésor a produit des résultats substantiels. En observant les statistiques du ministère des finances relatives à cette partie de la dette extérieure (celle du Trésor), on constate, en effet, que, dans le même temps que les tirages augmentent (fortement entre 2003 et 2005, un peu moins depuis), les charges en principal, elles, diminuent.

    Idem pour les charges en intérêts, sauf pour l’année 2007 où elles ont au contraire augmenté. A fin septembre 2008, les charges en principal se sont élevées à 8,1 milliards de dirhams, en baisse de 16,9 % (- 1,6 milliard de dirhams) par rapport à la même période de 2007 et ceci malgré l’arrivée à échéance en 2008 de l’Eurobond émis en 2003, d’un montant de 400 millions d’euros, explique la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE).

    Ce résultat a été rendu possible grâce à la gestion active de la dette qui, dans le cas d’espèce, a pris la forme d’un remboursement anticipé en 2007 du reliquat de la dette rééchelonnée du Club de Londres et de l’arrivée à terme des échéances du Club de Paris. Au total, le service de la dette (charges en principal et en intérêts) en 2007 s’est élevé à 20,1 milliards de DH (voir évolution en histogramme).

    C’est la structure de la dette qui a permis d’en maîtriser l’évolution
    Selon les projections de la DTFE pour la période 2009-2015, les charges en principal devraient se stabiliser autour de 9,6 milliards de dirhams environ en moyenne annuelle, jusqu’en 2012, puis diminuer pour la période restante et retrouver le niveau de 2008 (jusqu’au mois de septembre du moins).

    Mais ce sont les charges en intérêts qui devraient fortement baisser, selon la même projection et pour la même période. De 4,7 milliards de dirhams en 2007, les charges en intérêts à fin septembre 2008 s’élèvent à 2,3 milliards de dirhams à fin septembre. Ces charges devraient remonter à 4,8 milliards en 2009 puis amorcer un mouvement à la baisse pour se situer à 2,5 milliards en 2015.

    Ce qu’il est intéressant de noter, c’est que 73,4 % de cette dette extérieure est à taux fixe, et qu’elle est contractée, dans la même proportion, en euros, la principale devise du panier auquel le dirham est adossé. Avec la baisse, ces dernières semaines, de la monnaie unique européenne, l’impact devrait être positif sur la dette du Maroc.

    Cette dette est par ailleurs de maturité longue à 100 %, et les créanciers du Maroc sont en majorité des institutions internationales (50,7 %), suivies par les créanciers bilatéraux (37,1 %), puis par le Club de Paris (32,3 %), le reste se partageant entre les banques commerciales (12,2%) et autres (4,8 %).

    Outre la bonne évolution des recettes fiscales, qui a permis un recours moins fréquent à l’emprunt, c’est donc surtout cette structure de la dette (par taux, par devises et même par créanciers) qui a permis d’en maîtriser l’évolution et même d’en réduire l’encours.

  • #2
    La dette du Trésor continue de se rétrécir. Elle représentait, à fin septembre, moins de 50 % du PIB. Il y a dix ans, ce taux était de 66,8 %. Depuis le pic de 2000 (68,1 %), le niveau de la dette du Trésor en pourcentage du PIB n’a cessé de diminuer.
    Si la dette a diminué en pourcentage, pas sûr que ce soit le cas en valeur. Le PIB de 2008 n'étant pas loin du double de celui de 2000, le passage de 66,8% vers les 48% pourrait même traduire une augmentation en valeur de la dette.

    La dette du trésor n'est qu'une composante (majoritaire certes) de la dette extérieure globale.

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    • #3
      Autre remarque : Si la baisse (en pourcentage) de la dette a été continuelle depuis 2000, elle a connu une augmentation de 5% en 2007 (année où justement la hausse du PIB a été faible).

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      • #4
        Si la dette a diminué en pourcentage, pas sûr que ce soit le cas en valeur. Le PIB de 2008 n'étant pas loin du double de celui de 2000, le passage de 66,8% vers les 48% pourrait même traduire une augmentation en valeur de la dette.
        dans ce cas, la dette aurait augmenté de 44%

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        • #5
          C'est l'illusion des pourcentages !

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          • #6
            Ca n'est pas une illusion jawzia, c'est comme cela qu'on compte pour avoir une idée réaliste.

            500 milliards de dollars de dettes pour un pays comme la Belgique ou les USA c'est pas du tout la même chose, c'est pour cela qu'on ramène en pourcentage du PIB.
            Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

            Commentaire


            • #7
              oui tu as raison, freesoda
              mais l'article dit
              La dette du Trésor continue de se rétrécir
              ce qui est faux. C'est de la désinformation ou de l'incompétence

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              • #8
                Ca n'est pas une illusion jawzia, c'est comme cela qu'on compte pour avoir une idée réaliste.
                C'est pas une norme, ni une unité de mesure. On compte invariablement en valeurs ou en pourcentage (ce qui nécessite un référentiel).

                Pour le caractère réaliste, je trouve que l'expression par un pourcentage est illisible puisqu'elle inclut deux paramètres : La dette et le PIB. Sans oublier que ce dernier est tributaire de la richesse crée ainsi que le truchement de la parité monnaie locale-dollars.

                Pour la lisibiité, rien de mieux que la valeur. Voici une source qui donne le montant de la dette (globale pas uniquement celle du trésor) entre 2003 et 2007 (avec une estimation pour 2008). 17,9 milliards pour 2007 soit le plus haut niveau pour les 5 années évoquées.

                http://www indexmundi com/fr/maroc/d...xterieure.html

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                • #9
                  L'article dit

                  La dette du Trésor continue de se rétrécir. Elle représentait, à fin septembre, moins de 50 % du PIB. Il y a dix ans, ce taux était de 66,8 %. Depuis le pic de 2000 (68,1 %), le niveau de la dette du Trésor en pourcentage du PIB n’a cessé de diminuer.

                  L'article précise clairement dans la phrase suivante que c'est relativement au PIB que cette dette se rétrécit.
                  Il n y a ni incompétence ni désinformation, seulement une lecture orientée.
                  Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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                  • #10
                    Non pas du tout...
                    Ce que j'ai cité était une phrase complèete commençcant par une majuscule et finissant par un point.
                    Affirmation fausse, donc...
                    Il aurait été plus honnête de ne parler que de taux d'endettement et non de dette.

                    seulement une lecture orientée.
                    Qu'est-ce que tu veux dire?

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                    • #11
                      Je veux dire que si on oublie ce débat stérile
                      (maroc vs algérie ),

                      et qu'on lit l'article sereinement l'article, il n y a vraiment pas de quoi le mettre au pilori par rapport a l'illusion des pourcentages.

                      Ca s'appelle chercher la petite bête.

                      En revanche il peut être critiqué sur d'autres points à condition d'avoir des arguments valables. C'est vrai que l'article est très optimiste ...
                      Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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                      • #12
                        --------------------------------------------------------------------------------
                        Je veux dire que si on oublie ce débat stérile
                        (maroc vs algérie ),

                        et qu'on lit l'article sereinement l'article, il n y a vraiment pas de quoi le mettre au pilori par rapport a l'illusion des pourcentages.

                        Ca s'appelle chercher la petite bête.
                        Non, il aurait été un article algérien sur la dette algérienne, j'aurais fait le même commentaire.
                        Je ne suis ni Mendz, ni chicha ni Ayoub pour orienter mes lectures.
                        La faute a été relevée par jawzia et je trouve qu'il a raison...
                        Sinon, la dette marocaine ne m'intéresse pas plus que la dernière pluie èa Singapour.

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                        • #13
                          Bachi
                          Code:
                            Sinon, la dette marocaine ne m'intéresse pas plus que la dernière pluie èa Singapour
                          La dette marocaine ne t'interesse pas mais
                          le style du journaliste qui a ecrit sur la dette marocaine t'interesse suffisamment pour justifier 4 postes de ta part

                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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                          • #14
                            ce qui est faux. C'est de la désinformation ou de l'incompétence
                            je parie que t'as rien pigé à l'article, ni à ses termes economiques: dette publique, dette exterieur dette garantie ..etc
                            de plus, ce que tu releves est ridicule, regarde le titre
                            La dette du Trésor ramenée à 48% du PIB contre 67% il y a dix ans
                            Dernière modification par Bennis, 25 novembre 2008, 12h33.

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                            • #15
                              le style du journaliste qui a ecrit sur la dette marocaine t'interesse suffisamment pour justifier 4 postes de ta part
                              Si tu appelles 4 posts, des éclaircissements avec les amis Jawzia et freesoda, ce n'était pour moi que de la politesse de répondre.
                              Comme pour ce 5e pour toi...
                              Bonne journée

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