Selon le Dr Mesdour, expert en économie islamique
La zakat génère 2,5 milliards de dollars annuellement en Algérie
La Zakat génère quelque 2,5 milliards de dollars annuellement en Algérie. Selon Fares Mesdour, expert en économie islamique et enseignant à l’université de Blida, cette somme est aussi importante qu’il est nécessaire de mettre en place un organisme qui se chargera exclusivement de sa gestion.
Selon lui, les sommes faramineuses qui proviennent de l’argent de la zakat des Algériens devraient être attribuées et réparties d’une manière «économique et non pas populiste», ce qui permettra de les rentabiliser en les investissant dans des projets productifs.
L’orateur, qui se félicite de la générosité des Algériens, affirme cependant que cette somme pourrait être plus importante si toutes les couches de la société appliquaient les recommandations de la Chariaâ (loi islamique).
Citant le cas des maquignons, l’orateur révélera que la problématique du sacrifice de l’Aïd El Kebir ne serait pas posée si les vendeurs de moutons daignent se remettre à la religion dans leur activité commerciale. Ainsi, il expliquera que la législation musulmane stipule que sur chaque 40 moutons, le propriétaire devrait offrir un mouton gratuitement à une personne nécessiteuse en guise de zakat. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas de nos jours, constate le Dr Fares qui relèvera qu’à l’approche de l’Aïd El Kebir c’est carrément le contraire qui se produit. «Nous assistons chaque année à des opérations de spéculation sur les prix des moutons, ce qui empêche ou rend l’accomplissement du sacrifice de plus en plus difficile pour les familles algériennes», regrette-t-il, indiquant, dans le même ordre d’idées, que chaque année les Algériens sacrifient quelque 2 millions de moutons à l’occasion de la fête religieuse de l’Aïd El Adha.
Cet expert en économie islamique soulignera par ailleurs que le commerce des moutons pourrait générer annuellement jusqu’à 70 milliards de centimes si tous les commerçants accomplissent le devoir de la zakat sur le bétail.
Le Jour d'Algérie
La zakat génère 2,5 milliards de dollars annuellement en Algérie
La Zakat génère quelque 2,5 milliards de dollars annuellement en Algérie. Selon Fares Mesdour, expert en économie islamique et enseignant à l’université de Blida, cette somme est aussi importante qu’il est nécessaire de mettre en place un organisme qui se chargera exclusivement de sa gestion.
Selon lui, les sommes faramineuses qui proviennent de l’argent de la zakat des Algériens devraient être attribuées et réparties d’une manière «économique et non pas populiste», ce qui permettra de les rentabiliser en les investissant dans des projets productifs.
L’orateur, qui se félicite de la générosité des Algériens, affirme cependant que cette somme pourrait être plus importante si toutes les couches de la société appliquaient les recommandations de la Chariaâ (loi islamique).
Citant le cas des maquignons, l’orateur révélera que la problématique du sacrifice de l’Aïd El Kebir ne serait pas posée si les vendeurs de moutons daignent se remettre à la religion dans leur activité commerciale. Ainsi, il expliquera que la législation musulmane stipule que sur chaque 40 moutons, le propriétaire devrait offrir un mouton gratuitement à une personne nécessiteuse en guise de zakat. Ce qui n’est bien évidemment pas le cas de nos jours, constate le Dr Fares qui relèvera qu’à l’approche de l’Aïd El Kebir c’est carrément le contraire qui se produit. «Nous assistons chaque année à des opérations de spéculation sur les prix des moutons, ce qui empêche ou rend l’accomplissement du sacrifice de plus en plus difficile pour les familles algériennes», regrette-t-il, indiquant, dans le même ordre d’idées, que chaque année les Algériens sacrifient quelque 2 millions de moutons à l’occasion de la fête religieuse de l’Aïd El Adha.
Cet expert en économie islamique soulignera par ailleurs que le commerce des moutons pourrait générer annuellement jusqu’à 70 milliards de centimes si tous les commerçants accomplissent le devoir de la zakat sur le bétail.
Le Jour d'Algérie
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