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Le marché des boissons en algérie Plus de 60% travaillent dans l’informel

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  • Le marché des boissons en algérie Plus de 60% travaillent dans l’informel

    L’ensemble des représentants des entreprises estiment que la taxation appliquée sur les eaux embouteillées, demeure élevée.

    Le marché des boissons en Algérie persiste dans sa situation d’anarchie.

    «Sur 1627 producteurs de boissons, enregistrés au niveau de la Chambre nationale de registre du commerce (Cnrc) seules 600 entreprises sont dignes d’être prises en considération.» Tel était le constat fait, hier, par Ali Hamani, président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), lors d’une conférence de presse tenue à Alger.

    Dès lors, le reste constitue un maquis, hors de tout contrôle et «où chacun fait ce qu’il peut et ce qu’il veut». Cependant, la santé du citoyen est sérieusement menacée, notamment dans la branche des jus de fruits et des boissons gazeuses.

    M.Hamani et les représentants d’Ifri, Pepsi, Coca, Hamoud Boualem, Nestlé Waters et Vitajus dénoncent en bloc le non-respect des normes liées à la santé du consommateur et de la réglementation en vigueur. Ces invasions de l’informel et utilisation, parfois, de produits nocifs dans la production de certaines boissons (jus et boissons gazeuses) portent atteinte à la santé des citoyens.

    Le constat est plus alarmant lorsqu’on sait que des produits, comme, à titre d’exemple, les gaz non alimentaires, sont utilisés dans la production des boissons gazeuses. Ou encore, l’utilisation du sulfate et de l’aspartame dans les boissons, à défaut de sucre, ordinairement utilisé dans la production de certaines boissons. L’Apab a discuté également d’un autre volet, celui de l’ambiguïté des eaux embouteillées.

    Les industriels des eaux embouteillées sont assujettis à une taxe domaniale de 5% sur le chiffre d’affaires, instaurée depuis la loi de finances de 2000. Cette taxe est appréciée sur la base de l’exploitation des concessions qui leur ont été accordées. La question qui se poserait à ce stade serait de connaître la pertinence de l’application de deux taxes à une industrie ayant la même assiette imposable.

    «La première taxe s’impose forfaitairement, tandis que la seconde prend en compte le niveau d’exploitation», a expliqué le président de l’Apab.

    Les entreprises de production des boissons en Algérie sont soumises à des taxes directes: l’impôt sur les bénéfices des sociétés, les taxes sur l’activité professionnelle, la TVA sur le chiffre d’affaires aux taxes foncières au titre du patrimoine immobilier de l’entreprise et à des taxes au profit des collectivités locales (assainissement). Les entreprises sont également soumises à trois autres taxes spécifiques.

    M.Hamani a cité la taxe domaniale qui est de l’ordre de 5% sur le chiffre d’affaires réalisé en une année, la taxe forfaitaire qui varie entre 500.000 DA et 700.000 DA par an et celle sur l’environnement qui est de l’ordre de 1 DA pour les bouteilles en PET et 0,5 DA pour la bouteille en verre.

    L’ensemble des représentants des entreprises estiment que la taxation appliquée sur les eaux embouteillées demeure très élevée, comparé à d’autres pays où le contexte économique mondial a été mieux appréhendé.

    La taxation sur le prix de vente en France est de 4,87%, de 0,2% en Italie, en Egypte de 0,86% tandis qu’en Algérie elle est de 15,93%. Cette armada de taxes incite les fabricants à recourir à l’informel.

    Afin que cela ne soit pas le cas, l’Association des producteurs algériens de boissons propose des solutions.

    La première serait d’envisager le «toilettage» nécessaire des textes encadrant l’industrie des eaux embouteillées en Algérie. La 2e est d’entamer une réflexion commune sur la nécessité impérative de réduire la pression fiscale sur l’industrie des eaux embouteillées.

    L’Apab réclame également une simplification et une homogénéisation du système fiscal à travers l’instauration d’une taxe unique. Dans tous les cas de figure, le dernier mot revient au consommateur qui est le maître de ses choix. Pasteur a déjà averti que «nous buvons 90% des maladies».

    - Pressedz

  • #2
    Sacahnt que c'est un marché très important avec des groupes solides, 60 %, c'est énorme !
    Il faut aider toutes ces compagnies pour qu'elles se mettent à niveau, qu'elles paient des impôts et leurs salariés convenablement. Dur programme !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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