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Djaâboub : Les entreprises nationales n’ont pas grand-chose à exporter

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  • Djaâboub : Les entreprises nationales n’ont pas grand-chose à exporter

    La faiblesse des exportations hors hydrocarbures n’est pas le fait de contraintes administratives ; elle est plutôt due à la faiblesse de la production nationale, selon le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub.

    «Nous n’avons pas grand-chose à exporter en produits agricoles et manufacturiers, il y a quasi-absence de l’appareil productif tant au niveau du secteur public que du secteur privé», a-t-il déclaré hier à la radio nationale. Afin de pouvoir se positionner sur le marché international, les entreprises devraient revoir les normes de qualité et de sécurité de leurs produits en les rendant conformes aux normes internationales.

    Elles devraient également pouvoir produire des quantités suffisantes leur permettant de préserver leurs parts de marché en exportant de manière régulière. Pour le ministre, il est temps de penser à la période de l’après-pétrole afin d’assurer l’avenir des générations futures. «Plus de 95 % de nos revenus proviennent de Sonatrach et nous avons tendance à oublier que le pétrole et le gaz sont des énergies appelées à disparaître», a-t-il déclaré en prévenant que cette dépendance totale des hydrocarbures est un risque menaçant pour le pays qui ne pourra même plus acquérir de la nourriture et des médicaments à partir de l’étranger.

    M. Djaâboub recommande de prendre exemple sur les autres pays pétroliers, tels que le Qatar, les Emirats arabes unis et l’Iran qui se sont servis de leur rente pétrolière pour construire et moderniser leurs infrastructures de base, acquérir la technologie et créer d’autres richesses en développant d’autres secteurs économiques tels que l’agriculture, l’industrie et les services. «Une utilisation rationnelle des recettes d’hydrocarbures permet à ces pays d’assurer l’avenir de leurs générations futures et de se prémunir contre la phase de l’après-pétrole, alors qu’en Algérie on persiste à ignorer cette période critique où notre pays sera incapable d’acquérir de la nourriture et des médicaments», a-t-il regretté.

    Concernant le développement du commerce extérieur qui se fait au détriment des entreprises nationales affaiblies face à la concurrence étrangère, M. Djaâboub a assuré qu’un programme de soutien aux exportateurs est en cours d’application mais sans en expliquer le contenu. Il devrait concerner les 400 exportateurs réguliers.

    Toujours dans le cadre du développement du commerce extérieur, le ministre a évoqué l’accord commercial préférentiel entre l’Algérie et la Tunisie, signé lors de la 17e session de la commission mixte de coopération bilatérale qui se tient depuis hier à Tunis. L’accord englobera dans une première phase un certain nombre de lignes tarifaires sur lesquelles les deux parties doivent s’entendre et qui bénéficieront des mêmes avantages tarifaires accordés par les deux pays au partenaire européen dans le cadre de leur accord d’association. Cela permettra d’augmenter les échanges commerciaux entre les deux parties qui devraient dépasser 500 millions de dollars d’ici à la fin de 2008.

    - Le Jeuen Independant
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