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Bouteflika, le 17 décembre à Oran pour le sommet de l'Opep
Le président Abdelaziz Bouteflika est attendu mercredi 17 décembre à Oran pour prendre part à la réunion de l'Opep, a appris "Tout Sur l'Algérie" de source proche de la présidence de la République. Aucune indication n'a été fournie concernant le programme du chef de l'Etat sur place, mais sa présence à Oran constitue un signal fort en direction des partenaires de l'Algérie au sein de l'Opep. A Oran, l'Opep devrait décider d'une nouvelle baisse de sa production pour soutenir les cours qui ont cédé plus de 100 dollars depuis le record historique de juillet dernier, dans un contexte de crise économique mondiale.
L'Algérie, qui souhaite pour des raisons économiques - maintien des projets d'infrastructures - et de politique intérieure - poursuite de la subvention des produits de large consommation pour maintenir la paix sociale - souhaite voir le baril se maintenir dans une fourchette située entre 70 et 80 dollars en 2009. Un tel niveau de prix permettrait à l'Algérie d'espérer des recettes légèrement inférieures aux 76 milliards de dollars attendus pour 2008 et d'équilibrer son budget tout en poursuivant la mise en oeuvre du programme de relance économique initié en 2004 pour près de 200 milliards de dollars.
Alger, dont le ministre de l'Energie Chakib Khelil assure la présidence de l'Opep, milite en faveur d'une forte réduction de la production de l'Opep malgré les réticences de certains pays comme l'Arabie saoudite. Cette perspective a déjà produit ses premiers effets sur le marchés pétroliers : jeudi 11 décembre, à New York, le baril de pétrole gagnait plus de 7% à 47,20 dollars, dans les premiers échanges. Un niveau qui reste toutefois loin des records de juillet dernier et des attentes algériennes.
TSA
L'Algérie, qui souhaite pour des raisons économiques - maintien des projets d'infrastructures - et de politique intérieure - poursuite de la subvention des produits de large consommation pour maintenir la paix sociale - souhaite voir le baril se maintenir dans une fourchette située entre 70 et 80 dollars en 2009. Un tel niveau de prix permettrait à l'Algérie d'espérer des recettes légèrement inférieures aux 76 milliards de dollars attendus pour 2008 et d'équilibrer son budget tout en poursuivant la mise en oeuvre du programme de relance économique initié en 2004 pour près de 200 milliards de dollars.
Alger, dont le ministre de l'Energie Chakib Khelil assure la présidence de l'Opep, milite en faveur d'une forte réduction de la production de l'Opep malgré les réticences de certains pays comme l'Arabie saoudite. Cette perspective a déjà produit ses premiers effets sur le marchés pétroliers : jeudi 11 décembre, à New York, le baril de pétrole gagnait plus de 7% à 47,20 dollars, dans les premiers échanges. Un niveau qui reste toutefois loin des records de juillet dernier et des attentes algériennes.
TSA