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Thales a annoncé lundi son intention de déposer une plainte contre le quotidien Le Monde pour diffamation après la publication d' un article d'un ancien cadre du groupe français d'éléctronique de Défense les accusant de corruption.
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"Après avoir pris connaissance de l'intégralité des accusations de corruption française et internationale proférées à son égard par Michel Josserand, un ancien responsable de THEC (Thales Engineering & Consulting), publiées dans Le Monde paru le 26 septembre 2005, le groupe Thales a décidé immédiatement de porter plainte pour diffamation contre le quotidien Le Monde et Michel Josserand", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Michel Josserand, ex-PDG de Thales Engineering & Consulting (THEC) et actuel salarié d'EADS, mis en examen pour corruption dans un autre dossier, affirme que le groupe verserait en commissions occultes "entre 1% et 2% de son chiffre d'affaires global". Ce dernier était de 10,3 milliards d'euros en 2004.
Démenti
Thales a formellement démenti ces accusations, les qualifiant d'"aussi mensongères que calomnieuses".
Le groupe a également affirmé que "de telles allégations portent un préjudice considérable au groupe Thales qui a mis en place les structures, les procédures et les contrôles indispensables au strict respect des règles du commerce international, et notamment, depuis 2000, de la convention OCDE sur la lutte contre la corruption".
EADS a de son côté annoncé qu'il envisageait de licencier Michel Josserand.
"EADS est extrêmement choquée par les nombreuses allégations fallacieuses de cet article autant que par les accusations portées à l'encontre d'une grande société partenaire de notre groupe", a souligné le groupe.
"EADS considère que de telles déclarations caractérisent un comportement professionnel inacceptable qui ne peut que l'amener à envisager une procédure de licenciement à son encontre", et "n'exclut pas d'engager d'autres actions en tant que de besoin", a ajouté le groupe.
Information judiciaire
La direction du Monde n'a pas souhaité réagir "avant de savoir sur quelles bases est constituée la plainte" en diffamation de Thalès.
Le groupe fait l'objet depuis juillet d'une enquête préliminaire sur d'éventuels faits de corruption à l'occasion de marchés publics passés en France et à l'étranger. L'enquête, confiée à la Division nationale des investigations financières (DNIF), vise à vérifier de possibles délits de corruption ou de favoritisme lors de marchés conclus notamment à Tours, Bordeaux, Papeete ou Saint-Denis de La Réunion, mais aussi en Grèce, en Argentine et en Asie.
Le parquet de Paris a été saisi à la suite de perquisitions dans le cadre d'une enquête judiciaire menée à Nice (Alpes-Maritimes) sur la construction du tramway de la ville.
Dans ce dossier, plusieurs responsables de THEC, dont Michel Josserand, ont été mis en examen pour corruption.
Source le nouvelobs.com
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"Après avoir pris connaissance de l'intégralité des accusations de corruption française et internationale proférées à son égard par Michel Josserand, un ancien responsable de THEC (Thales Engineering & Consulting), publiées dans Le Monde paru le 26 septembre 2005, le groupe Thales a décidé immédiatement de porter plainte pour diffamation contre le quotidien Le Monde et Michel Josserand", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Michel Josserand, ex-PDG de Thales Engineering & Consulting (THEC) et actuel salarié d'EADS, mis en examen pour corruption dans un autre dossier, affirme que le groupe verserait en commissions occultes "entre 1% et 2% de son chiffre d'affaires global". Ce dernier était de 10,3 milliards d'euros en 2004.
Démenti
Thales a formellement démenti ces accusations, les qualifiant d'"aussi mensongères que calomnieuses".
Le groupe a également affirmé que "de telles allégations portent un préjudice considérable au groupe Thales qui a mis en place les structures, les procédures et les contrôles indispensables au strict respect des règles du commerce international, et notamment, depuis 2000, de la convention OCDE sur la lutte contre la corruption".
EADS a de son côté annoncé qu'il envisageait de licencier Michel Josserand.
"EADS est extrêmement choquée par les nombreuses allégations fallacieuses de cet article autant que par les accusations portées à l'encontre d'une grande société partenaire de notre groupe", a souligné le groupe.
"EADS considère que de telles déclarations caractérisent un comportement professionnel inacceptable qui ne peut que l'amener à envisager une procédure de licenciement à son encontre", et "n'exclut pas d'engager d'autres actions en tant que de besoin", a ajouté le groupe.
Information judiciaire
La direction du Monde n'a pas souhaité réagir "avant de savoir sur quelles bases est constituée la plainte" en diffamation de Thalès.
Le groupe fait l'objet depuis juillet d'une enquête préliminaire sur d'éventuels faits de corruption à l'occasion de marchés publics passés en France et à l'étranger. L'enquête, confiée à la Division nationale des investigations financières (DNIF), vise à vérifier de possibles délits de corruption ou de favoritisme lors de marchés conclus notamment à Tours, Bordeaux, Papeete ou Saint-Denis de La Réunion, mais aussi en Grèce, en Argentine et en Asie.
Le parquet de Paris a été saisi à la suite de perquisitions dans le cadre d'une enquête judiciaire menée à Nice (Alpes-Maritimes) sur la construction du tramway de la ville.
Dans ce dossier, plusieurs responsables de THEC, dont Michel Josserand, ont été mis en examen pour corruption.
Source le nouvelobs.com