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Vuitton va vendre ses sacs sur Internet

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  • Vuitton va vendre ses sacs sur Internet

    C'est une nouvelle stratégie de développement du groupe LVMH pour ses produits de luxe Vuitton inaugurant le 12 Ocbobre outre un nouveau magasin de luxe sur les Champs Elysées un magasin virtuel mais tout aussi réel vuitton.com

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    Tous les accessoires, bagages et montres, mais pas le prêt-à-porter, seront commercialisés sur le site et livrés partout en France en 48 heures. «Nous savons que nos filiales ne sont pas toujours situées à des endroits pratiques pour nos clients. Si vous vivez en Corse, vous pouvez toutefois avoir accès à notre collection via Internet», a expliqué hier Serge Brunschwig, directeur général de Louis Vuitton, dans le Financial Times Deutschland. Selon nos informations, ce site marchand sera étendu en Grande-Bretagne et en Allemagne en 2006.


    Cinq ans après la folie Internet, c'est le retour à petits pas du luxe sur le Web. A l'époque, Bernard Arnault, président de LVMH, s'était passionné pour les développements de l'Internet. Via sa filiale Europ@web, il avait investi plusieurs dizaines de millions d'euros dans l'acquisition ou le développement de multiples sites (Artprice, Zebank, LibertySurf, Wineandco...). Et axé une partie de la stratégie de son groupe de luxe sur Internet, alors censé révolutionner les règles du commerce.

    LVMH avait ainsi lancé à grands frais e-luxury.com, appelé à devenir le plus grand vendeur mondial de produits de luxe sur Internet. Basé à San Francisco, le site avait embauché des dizaines de spécialistes pour distribuer les produits du groupe (Vuitton, Dior, Céline...) mais aussi de concurrents. L'italien Bulgari devait ainsi y tester la vente en ligne de pièces de joaillerie jusque-là vendues en magasin plusieurs milliers (ou dizaines de milliers) d'euros. Un pari audacieux. Car, entre-temps, l'euphorie liée à Internet est retombée avec fracas.

    Cinq ans plus tard, e-luxury existe toujours aux Etats-Unis. Sans être devenu un mastodonte du commerce en ligne à l'image d'Amazon ou des sites de voyage, il propose toujours les produits de LVMH, ainsi que ceux d'autres marques, comme Paul Smith, Versace ou Calvin Klein.

    Autre fer de lance de la stratégie du groupe LVMH dans l'Internet, sephora.com, également lancé en 2000, devait servir de relais à une croissance rapide de l'enseigne de parfumeries sur le territoire américain sans passer par des ouvertures de magasins réels dans toutes les villes. LVMH prévoyait même d'introduire sephora.com à la Bourse de New York ! Si le krach de 2001 a modifié ses plans, le site, longtemps déficitaire, réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires équivalent à une fois et demie celui d'un magasin en dur, avec une rentabilité (10%) supérieure de deux points, selon un porte-parole du groupe. Et, avec quelques années de retard, LVMH prévoit à présent de lancer le site de vente à distance de parfums en Europe l'an prochain.

    Source: Le Figaro
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