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Le ministre de l’Energie et des Mines prévoit des recettes de 75 à 76 milliards de dollars à fin 2008. Il n’écarte pas des recettes de 40 milliards de dollars en 2009 si le prix serait encore inférieur à 50 dollars, même si notre pays peut tenir plusieurs années.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors de son intervention radiophonique jeudi dernier, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a revu à la baisse ses prévisions de recettes d’exportation d’hydrocarbures pour 2008. Enregistrant une baisse de l’ordre de 5 milliards de nos revenus depuis le mois de juillet, en raison de la chute des cours, Chakib Khelil a indiqué que ces recettes vont s’établir entre 75 et 76 milliards de dollars à la fin 2008. Ce qui représente tout de même, selon lui, un «record» par rapport aux recettes engrangées précédemment. Quant à l’année prochaine, Chakib Khelil n’a pas écarté des recettes de l’ordre de 40 milliards de dollars, si le prix est encore inférieur à 50 dollars le baril.
Certes, le prix pourrait descendre plus bas, à 30 ou à 25 dollars, mais le président de l’Opep a estimé que cela n’est pas envisageable car non dans l’intérêt de l’organisation pétrolière. Mais si tel était le cas, notre pays pourrait, cependant, tenir plusieurs années, expliquera-t-il. En rappelant que le prix moyen du pétrole, durant la période 2000- 2007, a été de 50 dollars. Et en refusant d’être «anxieux», les prix du pétrole devant immanquablement remonter. En citant aussi l’existence d’un «levier de contrôle» qu’est l’Opep, l’apport du Fonds de régulation des recettes et des réserves de change permettant d’amortir le choc et l’amélioration du pouvoir d’achat de notre pays grâce au renforcement du dollar.
- Le soir d'Algerie
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lors de son intervention radiophonique jeudi dernier, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a revu à la baisse ses prévisions de recettes d’exportation d’hydrocarbures pour 2008. Enregistrant une baisse de l’ordre de 5 milliards de nos revenus depuis le mois de juillet, en raison de la chute des cours, Chakib Khelil a indiqué que ces recettes vont s’établir entre 75 et 76 milliards de dollars à la fin 2008. Ce qui représente tout de même, selon lui, un «record» par rapport aux recettes engrangées précédemment. Quant à l’année prochaine, Chakib Khelil n’a pas écarté des recettes de l’ordre de 40 milliards de dollars, si le prix est encore inférieur à 50 dollars le baril.
Certes, le prix pourrait descendre plus bas, à 30 ou à 25 dollars, mais le président de l’Opep a estimé que cela n’est pas envisageable car non dans l’intérêt de l’organisation pétrolière. Mais si tel était le cas, notre pays pourrait, cependant, tenir plusieurs années, expliquera-t-il. En rappelant que le prix moyen du pétrole, durant la période 2000- 2007, a été de 50 dollars. Et en refusant d’être «anxieux», les prix du pétrole devant immanquablement remonter. En citant aussi l’existence d’un «levier de contrôle» qu’est l’Opep, l’apport du Fonds de régulation des recettes et des réserves de change permettant d’amortir le choc et l’amélioration du pouvoir d’achat de notre pays grâce au renforcement du dollar.
- Le soir d'Algerie