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L’usine de tramways en Algérie d’Alstom «sera une joint-venture»

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  • L’usine de tramways en Algérie d’Alstom «sera une joint-venture»

    (Les Afriques 16/12/2008)

    Alstom a été l’une des entreprises phares des « Journées technologiques françaises » (JTF 2008), qui se sont tenus au Palais des Nations à Alger. Rafik Sana, PDG d’Alstom Algérie, évoque pour Les Afriques les projets de la compagnie dans le pays, dont celui de l’usine de montage de tramways annoncé par l’ambassadeur de France à Alger.

    Les Afriques : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet d’usine de montage de tramways ?

    Rafik Sana : Nous avons en effet confirmé notre volonté de réaliser une unité de montage de tramways en Algérie. Ce projet a été validé lors de la visite du vice-président transport en Algérie, le 3 novembre dernier, lorsqu’il a rencontré le ministre des Transports, Amar Tou. Par contre, le point sur lequel je tiens à être clair, c’est qu’il a été convenu, lors de cette visite, de la mise en place d’une commission mixte dont les premières réunions vont avoir lieu début décembre. Elle sera constituée de responsables du ministère des Transports, de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) et d’Alstom pour étudier la façon optimale d’implémenter ce projet. Les points qui seront étudiés sont, entre autres, le lieu d’implantation, les capacités de production, et, globalement, la stratégie de cette unité de montage.

    Il n’a donc pas été question d’implanter le projet d’usine de montage à Annaba. On ne peut pas, nous seuls, décider du lieu d’implantation. Ce sera à la suite des réunions de la commission mixte. Annaba ou ailleurs, cela dépendra des études de faisabilité qui vont se faire. Il va falloir définir le périmètre de cette unité de montage, et, après cela, on verra les options. Annaba en est une parmi d’autres.

    LA : L’unité produira pour l’Algérie uniquement, ou est-il prévu d’exporter ?

    RS : La priorité sera accordée aux besoins de l’Algérie, qui a de grands projets de tramways à Alger, Constantine, et Oran. Le ministre a également annoncé un métro et un tramway dans chaque grande ville. Il n’y a pas de planning clairement arrêté pour ces derniers projets, mais on peut dire que, tous les deux ans environ, il y aura un nouveau tramway qui sera opérationnel dans une ville. Pour ce qui est de l’exportation, pourquoi pas, c’est une option. Là aussi, ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les marchés internationaux. Et si, sur un projet donné, il y a possibilité de faire appel à la production algérienne, pourquoi pas, puisque le tramway fabriqué en Algérie répondra aux normes internationales. Il n’y aura aucune différence avec ceux qui sont produits à La Rochelle.

    LA : Qu’est-ce qui est prévu en matière de financement ?

    RS : Ce que je peux vous dire à ce stade de la réflexion, c’est qu’il s’agit d’une approche mixte. Ce sera probablement une joint-venture entre Alstom et une structure ferroviaire algérienne.

    LA : Qu’en est-il de la présence d’Alstom en Algérie ?

    RS : Alstom est présente dans deux grandes familles d’activités. La partie transport et la partie production d’électricité. Pour le transport, nous sommes dans le projet d’électrification de la ligne ferroviaire de la banlieue d’Alger. Le projet, dans sa partie Alger-Thénia, a été inauguré récemment par le ministre des Transports. Nous sommes également présent sur les projets de tramways d’Alger, Oran et Constantine. A Alger, nous sommes chef de file du consortium. Et pour les tramways d’Oran et de Constantine, nous sommes membres de consortiums avec respectivement une compagnie espagnole (Isolux Corsan, ndlr) et une compagnie italienne (Pizzarotti, ndlr). Nous fournissons l’ingénierie, la signalisation et les tramways.

    « Si, sur un projet donné, il y a possibilité de faire appel à la production algérienne, pourquoi pas, puisque le tramway fabriqué en Algérie répondra aux normes internationales. »

    Pour la partie énergie, nous fournissons une centrale électrique clé en main à Relizane, d’une capacité de 450 MW. Et nous conduisons un consortium pour la réalisation d’une centrale à cycle combiné à Terga (Aïn Temouchent) d’une capacité de 1200 MW. Nous avons déjà installé une centrale à F’kirina, et nous sommes engagés dans des opérations de réhabilitation d’autres centrales électriques.

    LA : A combien estimez-vous l’investissement propre d’Alstom en Algérie ?

    RS : Difficile d’évaluer. Ce que je peux vous dire, c’est qu’Alstom Algérie emploie 650 personnes, avec tout ce que cela implique comme investissement sur le plan de la formation (notamment à l’étranger), du développement, de la prise en charge et de la création de valeur ajoutée. D’autre part, nous avons une politique de recours à des sous-traitants algériens. Je prends par exemple le projet de station de Relizane, nous travaillons avec des sociétés algériennes telles que Etterkib et Inerga. Sans dévoiler les montants, qui sont confidentiels, je peux dire que les parties confiées à Etterkib et Inerga représentent plus de 50% des activités basées en Algérie. Plus de la moitié des activités de chantier sont effectuées par ces deux entreprises. Nous sommes pratiquement dans le même ordre sur le projet du tramway d’Alger, où nous faisons travailler des sociétés algériennes.

    Propos recueillis par Lazhar Djeziri

    15-12-2008

  • #2
    c'est très bien ainsi.

    La crise est au coté des acheteurs ( devenus un denrée si rare) , il faut mettre la pression .
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Ferrovial c'est à annaba non?
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        le maroc poura etre un client potentiel pour ce produit.
        pour convaincre ces gens de s'instaler il faut leur montrer un grand marche maghrebain et pas juste algerien.
        domage qu'il y a pas de marche maghrebain, sa facilitera beacoup ces instalations dans tous les pays du maghreb.

        j'espere que ce projet aboutira c'est mieux de payer des trams qui viennent d'algerie et qui emploie des maghrebains que de les acheter directement de la france.

        bonne chance pour ce projet.

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        • #5
          De la poudre au yeux, l'Algerie importe entre de 100 et 200 milles voitures par an depuis 25 et n'a pas pu construire une usine meme d'assemblage de voitures. Mais quand elle importe trois tramway tous les 10ans, elle va contruire une unsine d'assemblage de tramway ... belle logique economique.

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