POMME DE TERRE/APRÈS UNE ANNÉE DE CRISE
L’Algérie pourrait en exporter 20 000 tonnes en 2009
L’Algérie pourrait exporter jusqu’à 20 000 tonnes de pommes de terre en 2009, a-t-on indiqué hier en marge du forum sur la pomme de terre organisé à la salle de conférences d’Algex, à Mohammadia, Alger. Selon les animateurs de cette rencontre, «cette possibilité d’exportation est une réelle opportunité pour l’Algérie pour se placer dans le marché agricole mondial».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La rencontre, organisée à la veille de la célébration de l’année internationale de la pomme de terre, a vu plusieurs intervenants, notamment l’association des anciens élèves de l’INA et le conseil national interprofessionnel de la pomme de terre. Les différents animateurs de cette rencontre ont notamment relevé l’importance nutritive de ce produit agricole mais également «des capacités algériennes de sa production». A ce propos, «des enseignements ont été tirés de la crise de la pomme de terre qui a touché notre pays en 2007». D’ailleurs, il a été rappelé la mesure prise par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural concernant le stockage de 120 000 tonnes de pommes de terre, ce qui sauverait la production mais également éviterait aux agriculteurs des pertes importantes suite à la surproduction enregistrée en 2008». Il est à noter que la marchandise stockée représente 10% de la récolte. Celle-ci est estimée, cette année, à 12 millions de quintaux. Aussi, 73% de la quantité stockée est localisée au niveau de huit wilayas. Il s’agit de Aïn-Defla, de Boumerdès, de Chlef, de Blida de Bouira de Tipasa, Mascara et Saïda. L’opération de stockage de la pomme de terre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie initiée par le premier responsable de l’agriculture, Rachid Benaïssa. Ce dernier a été installé à la tête du département de l’agriculture alors que le secteur était en butte à moult critiques et de multiples crises, dont celle de la pomme de terre. Un aliment de base qui ne cesse de susciter l’intérêt des spéculateurs sans scrupule. C’est justement pour venir à bout de ces «boursicoteurs» que le ministre de l’Agriculture a mis en place un nouveau système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). L’application de ce système n’a pas tardé à porter ses fruits. Actuellement, les prix de la pomme de terre ne dépassent pas les 45 DA le kilogramme. Et si dans certaines wilayas les prix vont au-delà, cela est dû essentiellement «au manque d’aires de stockage. Cette anomalie sera vite réparée pour que les choses reprennent leur cours naturel». On indique également que «le mécanisme mis en place permet à tous les acteurs intervenant dans la filière d’en sortir gagnants». Ainsi, l’agriculteur qui accusera un surplus de production ne verra pas ses efforts partir en fumée. Sa récolte ne sera pas vendue à des prix inférieurs aux coûts de revient. Le consommateur, de son côté, ne sera pas confronté à l’envolée des prix de cet aliment de base. Selon des statistiques, l’Algérie consomme 60 kg de pommes de terre par personne et par an. Le sous-directeur en charge de l’organisation du marché et de la régulation au ministère de l’Agriculture précise, en outre, que la récolte de l’arrière-saison sera mise sur le marché vers la cette mi-décembre. L’opération a quelque peu tardé pour cause de mauvais temps qui subsiste ces derniers temps sur les régions nord du pays.
A. B. le soir d'algérie
L’Algérie pourrait en exporter 20 000 tonnes en 2009
L’Algérie pourrait exporter jusqu’à 20 000 tonnes de pommes de terre en 2009, a-t-on indiqué hier en marge du forum sur la pomme de terre organisé à la salle de conférences d’Algex, à Mohammadia, Alger. Selon les animateurs de cette rencontre, «cette possibilité d’exportation est une réelle opportunité pour l’Algérie pour se placer dans le marché agricole mondial».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La rencontre, organisée à la veille de la célébration de l’année internationale de la pomme de terre, a vu plusieurs intervenants, notamment l’association des anciens élèves de l’INA et le conseil national interprofessionnel de la pomme de terre. Les différents animateurs de cette rencontre ont notamment relevé l’importance nutritive de ce produit agricole mais également «des capacités algériennes de sa production». A ce propos, «des enseignements ont été tirés de la crise de la pomme de terre qui a touché notre pays en 2007». D’ailleurs, il a été rappelé la mesure prise par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural concernant le stockage de 120 000 tonnes de pommes de terre, ce qui sauverait la production mais également éviterait aux agriculteurs des pertes importantes suite à la surproduction enregistrée en 2008». Il est à noter que la marchandise stockée représente 10% de la récolte. Celle-ci est estimée, cette année, à 12 millions de quintaux. Aussi, 73% de la quantité stockée est localisée au niveau de huit wilayas. Il s’agit de Aïn-Defla, de Boumerdès, de Chlef, de Blida de Bouira de Tipasa, Mascara et Saïda. L’opération de stockage de la pomme de terre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie initiée par le premier responsable de l’agriculture, Rachid Benaïssa. Ce dernier a été installé à la tête du département de l’agriculture alors que le secteur était en butte à moult critiques et de multiples crises, dont celle de la pomme de terre. Un aliment de base qui ne cesse de susciter l’intérêt des spéculateurs sans scrupule. C’est justement pour venir à bout de ces «boursicoteurs» que le ministre de l’Agriculture a mis en place un nouveau système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). L’application de ce système n’a pas tardé à porter ses fruits. Actuellement, les prix de la pomme de terre ne dépassent pas les 45 DA le kilogramme. Et si dans certaines wilayas les prix vont au-delà, cela est dû essentiellement «au manque d’aires de stockage. Cette anomalie sera vite réparée pour que les choses reprennent leur cours naturel». On indique également que «le mécanisme mis en place permet à tous les acteurs intervenant dans la filière d’en sortir gagnants». Ainsi, l’agriculteur qui accusera un surplus de production ne verra pas ses efforts partir en fumée. Sa récolte ne sera pas vendue à des prix inférieurs aux coûts de revient. Le consommateur, de son côté, ne sera pas confronté à l’envolée des prix de cet aliment de base. Selon des statistiques, l’Algérie consomme 60 kg de pommes de terre par personne et par an. Le sous-directeur en charge de l’organisation du marché et de la régulation au ministère de l’Agriculture précise, en outre, que la récolte de l’arrière-saison sera mise sur le marché vers la cette mi-décembre. L’opération a quelque peu tardé pour cause de mauvais temps qui subsiste ces derniers temps sur les régions nord du pays.
A. B. le soir d'algérie
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