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La dette extérieure de l'Algérie à moins de 4 milliards de dollars

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  • La dette extérieure de l'Algérie à moins de 4 milliards de dollars

    La crise financière mondiale et la récession principalement aux États-Unis et en Europe ont également pour incidence de réduire le rendement sur le placement des réserves de change, conséquence des taux d’intérêt bas sur les marchés internationaux, a-t-il ajouté. En d’autres termes, les réserves en devises placées en grande partie en bons du Trésor américain vont rapporter moins à l’Algérie. Ne serait-ce que par de tels aspects, l’Algérie est donc touchée par la crise financière internationale. Mais l’impact sur le pays reste jusqu’à présent limité. En raison de plusieurs facteurs, qu’on pourrait appeler les amortisseurs de la crise. Réserves de change à hauteur de 138 milliards de dollars à fin novembre 2008, un volume important d’épargne accumulé dans le Fonds de régulation et une quasi-extinction de la dette extérieure.

    De manière plus précise, le gouverneur de la Banque d’Algérie a souligné en ce sens que la revue des indicateurs de stabilité financière montre que les risques purs financiers de contagion sont très limités pour l’Algérie qui, ces dernières années, a mené une gestion prudente des réserves de change (absence d’investissements dans les actifs risqués), en veillant à l’objectif stratégique d’immuniser les réserves officielles de change contre toute perte de capital. Dans le cadre de gestion prudente, le taux de rendement réalisé par la Banque d’Algérie (sur le placement de ces réserves a atteint 4,6% en 2007 ; réduit fortement l’endettement extérieur en 2005-2006 après avoir limité fortement les flux d’endettement extérieur dès le début des années 2000. Résultat, la dette extérieure à moyen long terme de l’Algérie n’est plus que de 3,9 milliards de dollars à fin novembre 2008. Elle a accumulé en particulier d’une manière soutenue des ressources au niveau du Fonds de régulation des recettes, privilégie le financement interne de l’économie et développé le segment obligataire du marché financier, sans recourir à l’investissement de portefeuille des non-résidents. Le cadre macroéconomique a donc favorisé la résistance de l’Algérie à ce nouveau choc extérieur.

    Source : Liberté
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