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OMC: L'Algérie a raison de ne pas fiare de concessions!

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  • OMC: L'Algérie a raison de ne pas fiare de concessions!

    L’Algérie n’est pas près de faire des concessions sur bien des aspects liés au processus d’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré hier El Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, lors d’une conférence de presse organisée à Alger.

    Réuni en date du 11 octobre dernier, le gouvernement a étudié les 96 requêtes adressées par l’UE et les USA, indique-t-il. On est en train de finaliser les réponses pour les confier au groupe de négociateurs algériens, afin de les mettre sur la table des négociations au prochain round », ajoute-t-il, tout en estimant que des points d’achoppement subsistent toujours entre l’Algérie et l’OMC. Il s’agit, entre autres, du prix du gaz industriel et de l’interdiction de l’importation des voitures de moins de trois ans. « L’OMC affirme que nous vendons le gaz à perte et que nous faisons donc une subvention déguisée. Je confirme, sur la base de statistiques analytiques avérées, que nous vendons le gaz à des prix raisonnables. C’est un avantage comparatif et nous refusons d’aligner le prix appliqué à l’intérieur sur celui de l’extérieur. Il n’y aura pas de concessions », a-t-il défendu. S’agissant de la mesure portant sur l’interdiction de l’importation des véhicules de moins de trois ans, le ministre a rappelé que « 99% des véhicules importés viennent de France ». Le pays importe, indique-t-il, 210 000 véhicules par an, dont 65 000 de moins de trois ans, avant l’entrée en vigueur de la mesure d’interdiction du gouvernement. « L’Algérie est devenue le dépotoir des véhicules des pays membres de l’OMC », dénonce-t-il. Les « griefs » de l’OMC ne s’arrêtent pas là. L’OMC, poursuit M. Djaâboub, reproche également à l’Algérie de « subventionner les exportateurs nationaux ». Et au ministre de répondre : « Les règles de l’OMC sont établies sur mesure.
    Des pays dans le monde subventionnent des filières, à l’instar du lait en Suisse et du coton en Virginie, mais on nous interdit d’aider nos exportateurs. » Aussi exige-t-on de l’Algérie qu’elle lève la Taxe intérieure de consommation (TIC), considérée par l’OMC, rapporte le ministre, comme une « taxe frappant les riches ». Et là encore, M. Djaâboub apporte la réplique en affirmant que « ce n’est pas aux pays exportateurs de nous dicter de supprimer la TIC ». Selon lui, l’OMC semble encore incommodée par les mesures décidées par le gouvernement, notamment celles relatives à la détention par l’Etat de 51% du capital des projets avec les sociétés étrangères et surtout l’annulation de la cession du foncier de l’Etat au profit d’investisseurs et son remplacement par un système de concession. Commentant l’interdiction de l’importation des médicaments génériques produits en Algérie, objet de réticences de la part de l’OMC, le ministre a précisé que « c’est une mesure de sauvegarde usitée dans tous les pays membres de l’OMC ». Résumant la position du gouvernement, l’orateur note que « l’Algérie n’est pas près de faire des concessions sur les points suscités ». Et de lâcher : « Nous ne sommes pas dupes. » Ainsi M. Djaâboub a-t-il emboîté le pas à son Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui avait clairement affiché la volonté d’Alger, jeudi dernier à l’APN, de ne pas se soumettre aux « exigences » de l’OMC sur certains points liés au prix du gaz et à l’interdiction d’importer des véhicules de moins de trois ans.



    ElWatan du 22.12.2008.
    tout ce qui intéressent les crapules de l'OMC, c'est que l'Algérie importe le maximum de produits que ses réserves le lui permettent. Et si possible pourquoi pas s'endetter pour consommer encore plus.

    C'est bien de faire de la résistance lors des négociations avec l'OMC. On pourrait faire encore mieux concernant l'automobile. Carrément supprimer les prêts bancaires pour l'achat de véhicules importés.

    Les temps sont durs, le baril de brut est au plus bas, les autorités devraient songer à ne plus encourager la consommation... Nous consommons bien plus que nos moyens. Faut pas jouer au riche quand on a pas le sou.
    Dernière modification par Syntox, 22 décembre 2008, 19h50.

  • #2
    je crains que dans quelques jours on vient nous dire, Allah ghaleb, les préssions ont étés plus fortes........

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    • #3
      Je crois que l'Algérie, sous le régime des médiocres, n'adhérera jamais à l'OMC pour la simple raison que c'est trop exigeant pour nos nuls...

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      • #4
        Aucun pays membre a l'omc n'a adheré a cette origanisation sans negocier ses interets fondamentaux et proteger un minimum son economie et sa population. Je citerai par exemple le canada.

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        • #5
          Oui mais tous ont fini par y adhérer ...
          L'Algérie ne négocie pas, elle traine depuis des lustres...

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          • #6
            De toute façon être membre de l'OMC ou de l'association les amis des oiseaux ne changeras pas grand chose a notre quotidien.
            Même le brut qui a culminé a + de 150 dollars n'a rien pu faire.

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            • #7
              L'Algérie fait bien de résister aux pressions de l'OMC !
              Véhicules usagers, carburant, médicaments et soutien à l’exportation

              Algérie-OMC : les quatre points de la discorde


              L’Algérie et les membres de l’OMC doivent trouver un terrain d’entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d’obstacles. Il s’agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l’importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations.

              Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, a révélé que l’Algérie devra encore répondre à 96 questions dans le cadre de sa demande d’adhésion à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). 33 parmi ces questions émanent de l’Union européenne, les 63 restantes des Etats-Unis. Les deux côtés, soit l’Algérie et les membres de l’OMC, doivent trouver un terrain d’entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d’obstacles. Il s’agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l’importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations. L’Algérie demeure inébranlable sur la globalité de ces points. Demain ne semble pas la veille de l’adhésion de l’Algérie.

              S’agissant du premier point, l’OMC estime que le prix local de vente du gaz qu’applique l’Algérie est bas. Elle demande au gouvernement de l’augmenter au prix international. Une demande formellement refusée jusque-là. Concernant l’importation des véhicules, la décision qu’a entreprise l’Algérie d’interdire l’importation de véhicules de moins de trois ans ne semble pas être acceptée par les membres de la plus importante organisation du commerce. Cette dernière fait toujours pression pour abroger cette décision. L’Algérie demeure toutefois sur ses positions. Le troisième point concerne, comme précisé, l’importation des médicaments. Afin de donner du souffle à l’industrie pharmaceutique en Algérie, le gouvernement avait interdit l’importation des médicaments produits localement. Cette mesure a conduit une diminution significativement de l’importation des médicaments. L’OMC veut à tout prix annuler cette décision puisqu’une bonne partie de ces importations anéanties provenait de ses membres. Le quatrième point, quant à lui, concerne les subventions de l’Etat aux exportations.

              Le ministre a rappelé que le comité du central gouvernemental a tenu une réunion au cours du début du mois d’octobre pour discuter de ces questions. « Les décisions quant à ces 96 questions sont en cours d’élaboration » a précisé le ministre. Une fois élaborées, ces décisions seront soumises aux membres de l’OMC avant d’être discutées dans une réunion commune.

              Aucune mention n’a été faite cependant quant à l’ouverture du champ audio visuel. Le gouvernement semble déterminé à garder sous sa coupe les médias lourds. Les pressions pratiquées par l’OMC depuis des années ne donnent toujours pas de résultats. Si les observateurs assurent que l’Algérie finira tôt ou tard de céder à l’OMC sur ce point, aucun signe précurseur ne porte à croire cela. Les investisseurs algériens intéressés par le créneau sont contraints de s’implanter ailleurs et d’envoyer leurs « produits » aux Algériens par satellite.

              Le Midi Libre

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