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Risque-pays: Le Maroc maintient son rating

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  • Risque-pays: Le Maroc maintient son rating

    · Depuis 4 ans, la note de Coface inchangée

    · En Afrique du Nord, le Royaume reste assez bien loti


    C’est toujours le même rating pour le Maroc en matière de «risque-pays». C’est ce qui ressort en substance du dernier rapport de l’assureur français Coface qui dresse un panorama du risque économique par pays. Le Maroc continue à bénéficier de la note A4, ce qui signifie un comportement de paiement «assez moyen», qui reste sujet à «un environnement économique et politique qui pourrait se détériorer». Dans ce climat, la probabilité que des défauts de paiement se produisent reste «acceptable», selon les conjoncturistes de la Coface, qui passent ainsi au crible la situation de quelque 18 pays d’Afrique du Nord et du Proche et Moyen-Orient. La Tunisie et le Maroc, tous deux jouissant de la même notation, semblent assez bien lotis en comparaison avec les autres pays de la région. La diversification progressive du tissu productif soutient une croissance assez stable dans ces deux pays. Les résultats de l’activité touristique et le boom du secteur des services ont d’ailleurs fait que l’indice de la Coface pointe plutôt au vert depuis plus de deux ans. Par ailleurs, le Maroc et la Tunisie bénéficient des mêmes atouts, à savoir le transfert des expatriés et les recettes touristiques. Une donne qui modère, plus que chez les autres voisins d’Afrique du Nord, les besoins en financement extérieur. Au Maroc, la bonne tenue du secteur agricole a permis à l’économie de renouer avec des taux de croissance soutenus.
    Toutefois, cette conjoncture favorable n’a pas réussi pour autant à améliorer de façon significative le comportement des entreprises, notamment dans le secteur textile où les retards de paiement restent relativement importants. Le risque demeure en revanche intact concernant l’évolution des exportations et du tourisme dont la reprise est incertaine. Cependant, les flux d’investissement s’accroissent, les ratios d’endettement sont assez raisonnables et le pays continue à avoir facilement accès aux marchés internationaux de capitaux, bénéficiant d’une certaine confiance de la part des marchés internationaux.
    Jugés moins «bons élèves», l’Egypte, l’Algérie et la Jordanie obtiennent la note «B» pour ce qui est de leur environnement des affaires. Ce niveau de notation concerne d’ailleurs les pays à «environnement économique et politique incertain, susceptible d’affecter des comportements de paiement souvent médiocres». Mauvais élève, la Libye obtient un «D» avec un «environnement économique et politique présentant un risque très élevé qui aggravera des comportements de paiement généralement exécrables». En revanche, au Moyen-Orient, les quatre monarchies du Golfe (E.A.U, Qatar, Koweït et Bahreïn) bénéficient d’une quantification «A3» quant à leur «business environnement» qui reste, aux yeux de l’assureur, globalement favorable. Une graduation qui suppose que la probabilité d’un risque lié à un défaut de paiement reste «peu élevée».
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