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Toudja, la Sucess-Story d'une PME Algerienne

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  • Toudja, la Sucess-Story d'une PME Algerienne

    Juste un grand bravo à a cette PME Algerienne.

    La filière des boissons en Algérie constitue, selon les professionnels, un marché porteur. Ce segment de l’industrie agroalimentaire a,en effet, enregistré ces derniers temps des taux de croissance appréciables.

    Une étude récente, réalisée par des experts algériens et étrangers dans le cadre du programme MEDA au profit des producteurs algériens de boissons (APAB), confirme ce constat en relevant, chiffres à l’appui, le développement fulgurant de ce créneau dans lequel percent nombre d’entreprises locales qui, à force d’innovations, tiennent la dragée haute aux grandes majors mondiales telles que Coca-Cola et Pepsi-Co.
    Les performances de la limonaderie Boualem Gadouche de Béjaïa, dépositaire de la célèbre marque Toudja, attestent cette évolution positive du secteur qui est appelé à prendre plus d’envergure dans les toutes prochaines années. Héritière d’une longue tradition industrielle qui remonte à 1936, cette «petite» limonaderie familiale, qui détient également la marque GB, a connu, ces dernières années, une évolution considérable avec à la clé une diversification étendue de sa gamme de produits qui bénéficie désormais d’une meilleure distribution à l’échelle nationale où elle jouit d’une notoriété certaine.
    Outre les classiques Perfecto et Orangeade auxquels s’ajoutent tout un éventail de sodas et d’eaux fruitées, l’entreprise s’est lancée depuis 1992 dans la commercialisation de l’eau gazeifiée et des jus de fruits, en procédant à l’ouverture de deux nouvelles usines dans les localités de Toudja et El Kseur.
    En effet, l’unité mère, sise dans la zone industrielle de Béjaïa et spécialisée dans la production de sodas, s’est vue depuis belle lurette dans l’incapacité d’honorer toutes les commandes qui lui sont faites pour satisfaire la demande croissante des consommateurs. Effectivement, des files de camions d’approvisionnement, notamment durant la saison estivale, se constituent quotidiennement à l’entrée de l’usine dès les premières heures de la matinée. Avec un personnel de 30 salariés et une capacité de production de 2 000 litres/heure, la fabrique qui fonctionne plus de 12 heures par jour peine, de l’aveu même de son patron, Djelloul Gadouche, à satisfaire ses clients, essentiellement domiciliés dans la vallée de la Soummam, les Hauts Plateaux et le Jijelois.
    Prenant conscience de ce bouleversement de la demande, l’entreprise décide d’investir et inaugure en 1996 -sur ses fonds propres- une usine moderne de production et d’embouteillage des eaux minérales naturelles et gazeifiées à Toudja, dénommée Société des eaux de Toudja (SET). Cette nouvelle réalisation, située en pleine campagne à l’écart de tout risque de contamination et qui emploie 97 salariés permanents avec une capacité de production frôlant les 4 000 litres/heure, connaîtra vite le succès escompté grâce aux qualités irréprochables de cette source qui date de l’époque romaine. Saisissant cette réussite immédiate, les techniciens innovent et prennent une longueur d’avance sur leurs concurrents en introduisant sur le marché des eaux avec des goûts nuancés de citron et de fraise.
    Obéissant toujours à la même stratégie de réinvestissement de l’intégralité de ses gains financiers, la Spc GB & Cie ouvre en 2003 une troisième unité dans la zone d’activité d’El Kseur pour la fabrication des jus et sirops, en offrant 92 nouveaux postes de travail aux jeunes cadres de cette localité. Avec une capacité de production et de commercialisation de près de 200 000 bouteilles (25 cl)/jour, les jus et sirops estampillés Toudja sont aujourd’hui disponibles sur tout le territoire national grâce à un réseau de dépositaires exclusifs installés à Alger, Oran, Annaba, Constantine, Sétif et Mila. Des dépositaires qui ont à leur tour «essaimé» dans les wilayas limitrophes avec une priorité pour la défense de la marque et le recueil des doléances d’un environnement de plus en plus exigeant et concurrentiel.
    «Notre seul capital réside dans la qualité de nos produits et le sérieux de nos laboratoires de contrôle de qualité et de recherche. Toutes nos unités sont équipées de stations de traitement des eaux de dernière génération. En faisant très attention à la santé et aux exigences du consommateur, notre gamme de produits a eu naturellement les faveurs de la clientèle», se justifie, toujours jovial et affable, le même Djelloul Gadouche qui tient à la réputation des établissements de sa famille comme à la «prunelle de ses yeux».
    Gardant le même cap et la même lancée, la société inaugurera dans les jours qui viennent une quatrième ligne de production sur le site de Béjaïa pour les nectars, les cocktails de fruits et le lait fruité conditionnés dans des briques de deux litres. Un investissement qui cible directement les ménages dont la demande en matière de boissons sucrées et rafraîchissantes ne cesse de croître à la faveur des nouvelles tendances de consommation. Cet essor soutenu de la Spc GB & Cie témoigne, si besoin est, d’une filière promise à un avenir autrement florissant, selon les experts qui plaident pour «plus d’investissement dans la grande distribution pour suivre la tendance mondiale touchant l’industrie agroalimentaire, la mise en place de systèmes d’information fiables à travers la création d’un centre interprofessionnel de la boisson doté d’une banque de données sur ce créneau porteur, et la conformité aux standards internationaux en la matière».
    Autant d’impératifs qui nécessitent le concours des pouvoirs publics auxquels il est suggéré «la définition d’une politique générale de développement de cette branche à travers la création d’un environnement favorable à l’éclosion et au développement des initiatives»
    Source : la tribune 17-10-2005
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok
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