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Résultats de la Convention France Maghreb organisée à Paris vendredi dernier
Résultats de la Convention France Maghreb organisée à Paris vendredi dernier: cinq contrats signés
Les échanges algéro-français en matière de formation seront développés.
Les 5 et 6 février courant, les 5 pays du Maghreb étaient présents au palais Brognard, à Paris, pour une rencontre destinée à jauger l’état des relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, en plus de 60 opérateurs présents sous l’égide de la CAP, 25 autres représentaient des opérateurs du Sud algérien, artisans du tapis et exportateurs de dattes, principalement. Côté français, trois ministres, dont Fadéla Amara, ont visité le forum ; des opérateurs régionaux, des institutions et des administrations ont marqué de leur présence la manifestation.
“La délégation algérienne était de loin la plus étoffée des cinq délégations maghrébines, et pratiquement tous les secteurs d’activités étaient représentés : textile, cuirs et peaux, BTP, industries plastique, etc.”, selon M. Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP).
D’ailleurs, le stand algérien était le plus fréquenté, le plus sollicité. Selon M. M’rakach toujours, “côté français, on s’est montré assez étonné de constater que les Algériens ne venaient plus pour acheter du matériel ou s’enquérir de quelque technologie, comme à leur habitude, mais qu’ils avaient apporté dans leurs bagages des projets ficelés à la recherche de partenaires et de contrats de joint-venture, dans divers domaines, touchant parfois des technologies pointues.
Nous nous sommes rendus à Paris pour dire que nous avons non seulement des moyens, mais aussi un savoir-faire et des projets ficelés”. Les interventions du président de la CAP ont été, selon lui, “axées sur la situation mondiale, précisant que l’Algérie a pu échapper à la récession parce qu’elle n’était pas impliquée dans les transactions financières internationales, même si, par ailleurs, elle a pu souffrir à cause de la chute des prix des hydrocarbures, elle-même due à la récession de l’économie mondiale.
D’ailleurs, l’Algérie dispose de quelques années de répit en raison de l’importance de ses réserves de change. De plus, le marché algérien est important dans le contexte du bassin méditerranéen”. La rencontre a été l’occasion de passer en revue les secteurs d’activités qui auraient, selon la CAP, besoin de relations de partenariat. Selon M. Boualem M’rakach, “5 contacts fermes ont été établis entre des opérateurs français et algériens de la CAP et 14 échanges à propos de projets de partenariat en chantier pour un avenir proche”.
Il a été question de formation professionnelle avec des organismes spécialisés français, des fonctionnaires du ministère français du secteur et des bureaux de conseil qui sont venus discuter avec les représentants de la CAP. “Car, affirme M. M’rakach, nous souhaitons créer des conditions favorables à la mise en place d’un système de formation durable au lieu et place d’opérations ponctuelles qui coûtent cher, sans résultat remarquable”.
Djamel Zidane
© Copyright Liberté
Les échanges algéro-français en matière de formation seront développés.
Les 5 et 6 février courant, les 5 pays du Maghreb étaient présents au palais Brognard, à Paris, pour une rencontre destinée à jauger l’état des relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, en plus de 60 opérateurs présents sous l’égide de la CAP, 25 autres représentaient des opérateurs du Sud algérien, artisans du tapis et exportateurs de dattes, principalement. Côté français, trois ministres, dont Fadéla Amara, ont visité le forum ; des opérateurs régionaux, des institutions et des administrations ont marqué de leur présence la manifestation.
“La délégation algérienne était de loin la plus étoffée des cinq délégations maghrébines, et pratiquement tous les secteurs d’activités étaient représentés : textile, cuirs et peaux, BTP, industries plastique, etc.”, selon M. Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP).
D’ailleurs, le stand algérien était le plus fréquenté, le plus sollicité. Selon M. M’rakach toujours, “côté français, on s’est montré assez étonné de constater que les Algériens ne venaient plus pour acheter du matériel ou s’enquérir de quelque technologie, comme à leur habitude, mais qu’ils avaient apporté dans leurs bagages des projets ficelés à la recherche de partenaires et de contrats de joint-venture, dans divers domaines, touchant parfois des technologies pointues.
Nous nous sommes rendus à Paris pour dire que nous avons non seulement des moyens, mais aussi un savoir-faire et des projets ficelés”. Les interventions du président de la CAP ont été, selon lui, “axées sur la situation mondiale, précisant que l’Algérie a pu échapper à la récession parce qu’elle n’était pas impliquée dans les transactions financières internationales, même si, par ailleurs, elle a pu souffrir à cause de la chute des prix des hydrocarbures, elle-même due à la récession de l’économie mondiale.
D’ailleurs, l’Algérie dispose de quelques années de répit en raison de l’importance de ses réserves de change. De plus, le marché algérien est important dans le contexte du bassin méditerranéen”. La rencontre a été l’occasion de passer en revue les secteurs d’activités qui auraient, selon la CAP, besoin de relations de partenariat. Selon M. Boualem M’rakach, “5 contacts fermes ont été établis entre des opérateurs français et algériens de la CAP et 14 échanges à propos de projets de partenariat en chantier pour un avenir proche”.
Il a été question de formation professionnelle avec des organismes spécialisés français, des fonctionnaires du ministère français du secteur et des bureaux de conseil qui sont venus discuter avec les représentants de la CAP. “Car, affirme M. M’rakach, nous souhaitons créer des conditions favorables à la mise en place d’un système de formation durable au lieu et place d’opérations ponctuelles qui coûtent cher, sans résultat remarquable”.
Djamel Zidane
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