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Les entrepreneurs demandent l’application du «protectionnisme»

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  • Les entrepreneurs demandent l’application du «protectionnisme»

    Ils veulent réaliser la totalité du million de logements 2009/2013

    «L’embellie financière dont dispose le pays va attirer les sociétés étrangères, exposées actuellement à la menace de la récession économique mondiale».

    Les entrepreneurs du bâtiment demandent l’application de la politique de «protectionnisme» par les autorités algériennes. Affirmant leur engagement et capacité à réaliser le programme de 1 million de logements pour le prochain quinquennat, le président de l’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA) demande l’attribution de la totalité des projets à des sociétés nationales. Selon lui, ces dernières sont en mesure de relever le défi d’autant qu’elles ont prouvé leur capacité en construisant 90% du 1 million de logements inscrits pour 2004/2009. Le président de l’UGEA, Dennouni Abdelmadjid, a exprimé ses craintes de voir de plus en plus de sociétés étrangères affluer vers l’Algérie. «L’embellie financière dont dispose le pays va attirer les sociétés étrangères, exposées actuellement à la menace de la récession économique mondiale» relève-t-il. Une raison pour laquelle il demande l’application du «protectionnisme d’Etat» dans le secteur du bâtiment afin de sauvegarder les sociétés algériennes des «probables répercussions de la crise financière internationale, à moyen terme». Une demande, affirme l’orateur, qui «doit être prise très au sérieux» d’autant que «les pays les plus libéraux tels que la France, le Japon et les USA en ont eu recours». Interrogé sur les capacités réelles dont disposent les sociétés nationales du bâtiment, l’orateur reconnaîtra l’existence de problèmes et de dysfonctionnements qui entravent leur développement. «Mais des efforts ont été consentis pour remédier à certaines contraintes» soutient-il. Il évoquera notamment la mise à niveau des compétences et la formation de la main-d’œuvre qualifiée. Une convention a été même conclue avec le ministère de la Formation professionnelle visant la formation de main-d’œuvre dans différentes spécialités liées au secteur du bâtiment et des travaux publics. «C’est à partir de maintenant que nous commencerons à récolter les fruits de nos efforts» souligne Dennouni. Revenant aux sociétés étrangères, le président de l’UGEA dira que «nous n’avons tiré aucun profit de leur présence en Algérie, ni sur le plan de la création d’emploi ni celui du transfert d’expérience». Le SG de l’association générale des entrepreneurs algériens, Mezine Belkacem a indiqué, quant à lui, que «les sociétés algériennes ont fait un grand pas en avant et le problème se pose plutôt dans l’archaïsme de l’administration». Demandant la mise à niveau et la qualification des compétences algériennes, Mezine affirme qu’«avec l’implication des autorités publiques, les entrepreneurs algériens seront en mesure de faire face à la concurrence étrangère». Il est à rappeler que plus de 25 000 sociétés du bâtiment générant 400 000 postes d’emploi existent en Algérie. 1 000 autres sociétés activent dans le secteur de l’hydraulique et 500 dans les travaux publics.

    Le Jour d'Algérie
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