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155 millions de $ pour l'usine de déssalement de Zéralda

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  • 155 millions de $ pour l'usine de déssalement de Zéralda

    C’est SNC Lavalin/Pridesa, un groupement espano-canadien, qui va construire l’usine de dessalement d’eau de mer de Zéralda. C’est un marché de cent cinquante-quatre millions trois cent cinquante-sept mille dollars d’investissement. Il lui a été attribué à l’issue d’une cérémonie d’ouverture publique des plis des sociétés ayant soumissionné pour ce projet mis en compétition par l’AEC (Algerian Energy Company), une entreprise créée par Sonatrach et Sonelgaz. SNC Lavalin/Pridesa a fait mieux que ses concurrents soumissionnaires que sont Ge Ionics (Etats-Unis), Inima-Aqualia (un groupement ibérique), et le groupement Geida. Il a fait la différence sur un des éléments de recevabilité des offres, à savoir le prix de cession maximum du mètre cube d’eau dessalé, proposant 0,7505 dollar par mètre cube. Ge Ionics a offert 0,7684 dollar, Inima- Aqualia 0,7526 dollar, le groupement Geida 0,7749 dollar. Arrivés à la phase finale, c’est-à-dire à l’offre commerciale, les quatre compétiteurs ont souscrit à tous les critères liés à ce projet.
    Tous ont proposé, conformément au cahier des charges, une caution d’un million de dollars, et se sont engagés à créer une société mixte à qui seront confiées, et l’exploitation et la gestion de cette usine. Le projet en question a été mis en concurrence par avis d’appel d’offres international lancé en août 2004. L’ouverture publique des offres techniques a été effectuée le 10 novembre 2004. L’usine de Zéralda, financée localement, produira cent mille mètres cubes d’eau dessalée. Elle s’ajoute à d’autres unités en chantier. La première unité de dessalement d’eau de mer est située dans la zone industrielle d’Arzew, à Oran. C’est un chantier important dont les travaux ont démarré en septembre 2003. C’est une unité qui va produire quatre-vingt-dix mille mètres cubes d’eau par jour. Elle a été mise en partenariat avec Black and Veatch (Etats-Unis), Sogex (Oman) et Itoshu (Japon). Entrée en service, elle permettra de satisfaire les besoins en eau des différents complexes de la zone et produire de l’électricité grâce à une centrale combinée d’une capacité de trois cent dix-huit mégawatts.
    Le groupe Sonatrach, actionnaire à hauteur de cinquante pour cent dans l’AEC, est aujourd’hui sur une somme de projets de dessalement d’eau de mer comprenant des centrales électriques de grande capacité à l’exemple de celui d’Alger, d’une capacité de deux cents mille mètres cubes par jour, couplé avec la centrale d’El Hamma, en plus de l’usine de Skikda, d’une capacité de cent mille mètres cubes par jour et une production d’électricité de huit cents mégawatts, dont le contrat a déjà été attribué. Il est attendu que ces usines soient opérationnelles à compter de 2006. A Alger, comme à Oran ou à Skikda, l’objectif projeté est d’approvisionner les grands centres urbains en eau dessalée et de réserver les eaux traitées et les eaux de barrage à l’irrigation, l’agriculture et l’usage industriel.
    En valeur, la construction d’une centrale électrique associée à une usine de dessalement de l’eau de mer à Arzew, en partenariat avec la société américaine Black and Veatch, c’est un investissement estimé à 460 millions de dollars. La mise en place d’une centrale électrique à Skikda par la société SNC Lavalin, c’est un investissement de 430 millions de dollars, dont 20% détenus par cette même société. La centrale El Hamma, confiée au groupe américain Ionics, c’est un investissement de 248 millions de dollars, dont 70% détenus par le groupe en question. L’ensemble de ces unités a été mis en compétition à travers des avis d’appel d’offres internationaux. D’autres projets sont en cours ou en perspective dans la même filière.
    Le dessalement de l’eau de mer, c’est des projets complexes auxquels les sociétés nationales ne se sont pas habituées. C’est une option coûteuse. Elle représente une proportion importante dans l’investissement étranger direct dans le secteur de l’énergie dont les hydrocarbures tiennent le haut du pavé.
    Source : la tribune 31-10-2005.

    Bonne chance....
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok
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