Tweet
Les deux plus grands émirats du pays envisagent « d’importants » investissements fixés à un maximum de 40 milliards de dollars (146,8 milliards de dirhams) dans des projets futurs de dessalement, afin de « produire des fleuves d’eau » et de répondre à la demande croissante en eau, a déclaré un éminent spécialiste du dessalement.
Abu Dhabi prévoit de doubler sa production journalière actuelle de 2,84 millions de mètres cubes pour un coût de 20 milliards de dollars, alors que Dubaï augmentera de 2,7 millions de mètres cubes par jour sa production actuelle, pour un coût compris entre 10 et 20 milliards de dollars sur les dix prochaines années, a dit Leon Awerbuch, ancien président de l’Association internationale du dessalement.
Le dessalement peut avoir des incidences désastreuses sur l’environnement, a révélé hier un rapport publié par Gulf News, jusqu’à 64,9 tonnes d’inhibiteur d’entartrage, 23,7 tonnes de chlore et près de 300 kg de cuivre étant rejetées chaque jour dans le Golfe Arabo-Persique par les usines de dessalement de la région.
Dans un discours prononcé lors de l’annonce du futur Congrès mondial de l’Association internationale du dessalement (IDA), qui aura lieu à Dubaï en novembre, Awerbuch a dit que les répercussions n’étaient pas « tragiques » dans cette région, bien que d’autres études soient nécessaires.
« La production journalière d’eau aux E.A.U. s’élève à 8,4 millions de mètres cubes et, de toute évidence, l’on utilise plus d’eau dans le Golfe que dans toute autre région du monde, mais le coût et la consommation d’énergie sont en baisse », a-t-il dit.
Awerbuch a ajouté que c’est le cuivre qui représente la plus grande menace, celui-ci pouvant s’accumuler dans le milieu marin. « Les produits chimiques utilisés dans la fabrication des inhibiteurs d’entartrage et des agents antisalissures sont tous approuvés par la Food and Drug Administration (Organisme de surveillance des aliments et des médicaments) [FDA] et sont biodégradables » a-t-il dit à Gulf News.
Des essais de récupération de minéraux (sels, magnésium ou calcium) à partir de l’eau salée ont été tentés, mais n’ont pas été concluants du point de vue commercial. La Direction de l’eau et de l’électricité de Dubaï prévoit de produire à l’avenir 9 000 mégawatts d’électricité, ce qui dépassera la production d’énergie de New York City. Toutefois, seuls trois pour cent de cette production sont en fait utilisés pour alimenter en électricité les installations de dessalement de la ville.
Gulf News
Abu Dhabi prévoit de doubler sa production journalière actuelle de 2,84 millions de mètres cubes pour un coût de 20 milliards de dollars, alors que Dubaï augmentera de 2,7 millions de mètres cubes par jour sa production actuelle, pour un coût compris entre 10 et 20 milliards de dollars sur les dix prochaines années, a dit Leon Awerbuch, ancien président de l’Association internationale du dessalement.
Le dessalement peut avoir des incidences désastreuses sur l’environnement, a révélé hier un rapport publié par Gulf News, jusqu’à 64,9 tonnes d’inhibiteur d’entartrage, 23,7 tonnes de chlore et près de 300 kg de cuivre étant rejetées chaque jour dans le Golfe Arabo-Persique par les usines de dessalement de la région.
Dans un discours prononcé lors de l’annonce du futur Congrès mondial de l’Association internationale du dessalement (IDA), qui aura lieu à Dubaï en novembre, Awerbuch a dit que les répercussions n’étaient pas « tragiques » dans cette région, bien que d’autres études soient nécessaires.
« La production journalière d’eau aux E.A.U. s’élève à 8,4 millions de mètres cubes et, de toute évidence, l’on utilise plus d’eau dans le Golfe que dans toute autre région du monde, mais le coût et la consommation d’énergie sont en baisse », a-t-il dit.
Awerbuch a ajouté que c’est le cuivre qui représente la plus grande menace, celui-ci pouvant s’accumuler dans le milieu marin. « Les produits chimiques utilisés dans la fabrication des inhibiteurs d’entartrage et des agents antisalissures sont tous approuvés par la Food and Drug Administration (Organisme de surveillance des aliments et des médicaments) [FDA] et sont biodégradables » a-t-il dit à Gulf News.
Des essais de récupération de minéraux (sels, magnésium ou calcium) à partir de l’eau salée ont été tentés, mais n’ont pas été concluants du point de vue commercial. La Direction de l’eau et de l’électricité de Dubaï prévoit de produire à l’avenir 9 000 mégawatts d’électricité, ce qui dépassera la production d’énergie de New York City. Toutefois, seuls trois pour cent de cette production sont en fait utilisés pour alimenter en électricité les installations de dessalement de la ville.
Gulf News