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Le constructeur d'hélicoptères Eurocopter vient de faire une percée sur le marché militaire en Corée du sud qui était jusqu'à présent la chasse-gardée des Etats-Unis.
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Le constructeur d'hélicoptères Eurocopter, filiale du groupe européen EADS, a été retenu par la Corée pour un important marché militaire, une percée européenne dans un pays considéré comme la chasse gardée des Etats-Unis.
Séoul a choisi Eurocopter pour la construction en coopération de son futur hélicoptère de transport militaire, un programme portant sur 245 appareils et qui pourrait à terme aider la Corée du sud à développer sa propre industrie aéronautique.
L'hélicoptériste européen a été choisi de préférence à ses concurrents américain Bell et italien Agusta Westland pour ce programme KHP ("Korean Helicopter Program") de 6 à 8 milliards de dollars, selon les estimations d'Eurocopter.
Cette annonce a cependant été accueillie froidement mardi à la Bourse de Paris, le titre EADS perdant 1,18% à 32,69 euros à 15h30 (14h30 GMT) dans un marché en hausse de 0,28%.
"Le titre a fortement progressé depuis le début de l'année et depuis fin octobre sur une vague de bonnes nouvelles. Ces hélicoptères, c'est une bonne nouvelle de plus mais insuffisante pour doper le cours davantage", a indiqué un courtier.
L'hélicoptère KHP est un appareil de la classe des huit tonnes, pouvant transporter onze soldats et deux pilotes.
Eurocopter sera le partenaire principal de KAI ("Korea Aerospace Industries"), maître d'oeuvre du programme. Le constructeur européen aura un rôle d'assistant technique et de fournisseur des sous-ensembles de transmission et du pilote automatique de l'hélicoptère.
La part d'Eurocopter représente 30% de la phase de développement qui s'étalera sur six ans, de 2006 à 2011, et 20% de la phase de production.
Eurocopter et KAI se sont également entendus pour créer une filiale 50/50 chargée de la commercialisation de la version export du KHP, évaluant à 250 appareils sur 20 ans le marché mondial mondial pour ce type d'hélicopère.
Il s'agit pour la Corée du sud de remplacer sa flotte vieillissante d'hélicoptères de transport de troupes d'origine américaine.
C'est la première fois qu'un important projet de défense est remporté par des Européens au détriment des Etats-Unis, partenaire privilégié de la Corée du Sud, ont souligné mardi des analystes.
En avril 2002, l'avionneur français Dassault Aviation avait essuyé un échec en Corée du sud avec son avion de combat Rafale, écarté par Séoul au profit du F-15K de l'américain Boeing, au terme d'un appel d'offres qui avait suscité une lutte acharnée entre européens et américains.
Un "choix politique", avait considéré l'avionneur français, rappelant que la Corée du sud avait déjà privilégié pour ces raisons politiques des appareils de patrouille maritime américains en 1990, le P3C Orion, contre l'Atlantique 2 du consortium regroupant Dassault Aviation, le motoriste aéronautique Snecma et le groupe d'électronique de défense Thales.
Ce rapprochement avec les Coréens "s'inscrit dans la politique de déploiement mondial et d'alliances stratégiques d'Eurocopter et de sa maison-mère EADS", a souligné Eurocopter qui a tissé des liens similaires avec ses partenaires en Chine.
Lors de la visite à Paris du Premier ministre chinois Wen Jiabao, le 5 décembre, le groupe a conclu un contrat avec le chinois Avic II portant sur le développement conjoint d'un hélicoptère civil de 6 tonnes.
Eurocopter avait également signé en novembre 2004 un accord avec Avic II portant sur la mise en place d'une chaîne d'assemblage d'hélicoptères EC120 en Chine.
Source: AFP
Tiger d'Eurocopter
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Le constructeur d'hélicoptères Eurocopter, filiale du groupe européen EADS, a été retenu par la Corée pour un important marché militaire, une percée européenne dans un pays considéré comme la chasse gardée des Etats-Unis.
Séoul a choisi Eurocopter pour la construction en coopération de son futur hélicoptère de transport militaire, un programme portant sur 245 appareils et qui pourrait à terme aider la Corée du sud à développer sa propre industrie aéronautique.
L'hélicoptériste européen a été choisi de préférence à ses concurrents américain Bell et italien Agusta Westland pour ce programme KHP ("Korean Helicopter Program") de 6 à 8 milliards de dollars, selon les estimations d'Eurocopter.
Cette annonce a cependant été accueillie froidement mardi à la Bourse de Paris, le titre EADS perdant 1,18% à 32,69 euros à 15h30 (14h30 GMT) dans un marché en hausse de 0,28%.
"Le titre a fortement progressé depuis le début de l'année et depuis fin octobre sur une vague de bonnes nouvelles. Ces hélicoptères, c'est une bonne nouvelle de plus mais insuffisante pour doper le cours davantage", a indiqué un courtier.
L'hélicoptère KHP est un appareil de la classe des huit tonnes, pouvant transporter onze soldats et deux pilotes.
Eurocopter sera le partenaire principal de KAI ("Korea Aerospace Industries"), maître d'oeuvre du programme. Le constructeur européen aura un rôle d'assistant technique et de fournisseur des sous-ensembles de transmission et du pilote automatique de l'hélicoptère.
La part d'Eurocopter représente 30% de la phase de développement qui s'étalera sur six ans, de 2006 à 2011, et 20% de la phase de production.
Eurocopter et KAI se sont également entendus pour créer une filiale 50/50 chargée de la commercialisation de la version export du KHP, évaluant à 250 appareils sur 20 ans le marché mondial mondial pour ce type d'hélicopère.
Il s'agit pour la Corée du sud de remplacer sa flotte vieillissante d'hélicoptères de transport de troupes d'origine américaine.
C'est la première fois qu'un important projet de défense est remporté par des Européens au détriment des Etats-Unis, partenaire privilégié de la Corée du Sud, ont souligné mardi des analystes.
En avril 2002, l'avionneur français Dassault Aviation avait essuyé un échec en Corée du sud avec son avion de combat Rafale, écarté par Séoul au profit du F-15K de l'américain Boeing, au terme d'un appel d'offres qui avait suscité une lutte acharnée entre européens et américains.
Un "choix politique", avait considéré l'avionneur français, rappelant que la Corée du sud avait déjà privilégié pour ces raisons politiques des appareils de patrouille maritime américains en 1990, le P3C Orion, contre l'Atlantique 2 du consortium regroupant Dassault Aviation, le motoriste aéronautique Snecma et le groupe d'électronique de défense Thales.
Ce rapprochement avec les Coréens "s'inscrit dans la politique de déploiement mondial et d'alliances stratégiques d'Eurocopter et de sa maison-mère EADS", a souligné Eurocopter qui a tissé des liens similaires avec ses partenaires en Chine.
Lors de la visite à Paris du Premier ministre chinois Wen Jiabao, le 5 décembre, le groupe a conclu un contrat avec le chinois Avic II portant sur le développement conjoint d'un hélicoptère civil de 6 tonnes.
Eurocopter avait également signé en novembre 2004 un accord avec Avic II portant sur la mise en place d'une chaîne d'assemblage d'hélicoptères EC120 en Chine.
Source: AFP
Tiger d'Eurocopter