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Pharmacie centrale des hôpitaux: soutien à la production pharmaceutique nationale
La Pharmacie centrale des hôpitaux entamera d’ici la fin de l’année, en partenariat avec le laboratoire palestinien El-Qods, la production d’antibiotiques de dernière génération et, dans un futur proche, des médicaments injectables.
Selon les déclarations de son directeur général, M. Mohamed Mansouri, «cette initiative a pour but de renforcer la production nationale, notamment en antibiotiques (forme sèche) et injectables pour certaines maladies, dont des maladies contagieuses, et éviter, par la même occasion, leur importation». A cet effet, un accord a été signé dimanche dernier entre les deux partenaires. S’exprimant sur le choix de cette classe thérapeutique (antibiotiques), le même responsable a précisé qu’il s’inscrit dans une «stratégie» visant la concrétisation des programmes nationaux de santé publique et l’autonomie de la production nationale ainsi que la réduction de la facture des importations de médicaments.
A l’issue d’une conférence de presse animée en marge des «Portes ouvertes» de la PCH,M. Mansouri a annoncé également l’intention de celle-ci de produire à partir de 2010 des gaz médicaux, en partenariat avec une société belge. 1 200 tonnes de gaz médicaux, permettant de répondre à la demande nationale pour une période de deux ans, ont été importées à cet effet par l’Etat, a-t-il encore précisé. A la même occasion, M. Grim, un responsable de cet organisme a fait savoir qu’entre 40 et 50 % du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) sont destinés aux médicaments contre le cancer. Il a indiqué que son entreprise a dépensé, lors du premier semestre de cette année, 37,81% de son budget pour le traitement du cancer, 21,14 % pour l’hématologie et 15,69% pour les maladies infectieuses.
M. Grim a précisé, dans ce cadre, que la PCH est toujours «prête» à acquérir ces médicaments quels que soient leurs prix, affirmant que son organisme offre la protection et la sécurité sanitaires aux malades. Il a souligné, par ailleurs, que la PCH a globalement dépensé, au cours de la même période, 35% de son budget pour la production locale et 65% sont consacrés aux médicaments importés, ajoutant qu’elle a consacré, en 2008, 30 % de son budget pour l’achat de médicaments destinés au traitement du cancer, 21% à l’hématologie, 14% aux maladies infectieuses et 12% aux maladies métaboliques. Il a relevé que ces médicaments reviennent «très chers» à la PCH. Par ailleurs, l’unité de la PCH d’Alger emmagasine 40% des stocks, alors que le reste est distribué à travers les unités régionales implantées à Oran, à Annaba et à Biskra pour assurer l’approvisionnement, en médicaments, des structures hospitalières, à travers le territoire national.
La PCH assure également la distribution de 588 DCI (dénomination commune internationale) de médicaments et des consommables. Sur un autre plan, le directeur général de la PCH, M. Mohamed Mansouri, a annoncé la production, par le groupe Saïdal, de 1000 boîtes de Saïflu «Tamiflu» pour le traitement de la grippe porcine, à l’instar des 6,5 millions d’unités produites auparavant.
Il a ajouté que «l’Algérie ne se dirige pas vers l’importation des médicaments destinés au traitement du virus A/H1N1, parce que Saïdal produit une quantité suffisante qui peut être augmentée en cas de nécessité». Notons qu’au cours des six premiers mois de l’année, l’Algérie a importé pour 908 millions de dollars de médicaments et produits pharmaceutiques, contre 801,9 millions au premier semestre de 2008.
© Copyright La Nouvelle République
Selon les déclarations de son directeur général, M. Mohamed Mansouri, «cette initiative a pour but de renforcer la production nationale, notamment en antibiotiques (forme sèche) et injectables pour certaines maladies, dont des maladies contagieuses, et éviter, par la même occasion, leur importation». A cet effet, un accord a été signé dimanche dernier entre les deux partenaires. S’exprimant sur le choix de cette classe thérapeutique (antibiotiques), le même responsable a précisé qu’il s’inscrit dans une «stratégie» visant la concrétisation des programmes nationaux de santé publique et l’autonomie de la production nationale ainsi que la réduction de la facture des importations de médicaments.
A l’issue d’une conférence de presse animée en marge des «Portes ouvertes» de la PCH,M. Mansouri a annoncé également l’intention de celle-ci de produire à partir de 2010 des gaz médicaux, en partenariat avec une société belge. 1 200 tonnes de gaz médicaux, permettant de répondre à la demande nationale pour une période de deux ans, ont été importées à cet effet par l’Etat, a-t-il encore précisé. A la même occasion, M. Grim, un responsable de cet organisme a fait savoir qu’entre 40 et 50 % du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) sont destinés aux médicaments contre le cancer. Il a indiqué que son entreprise a dépensé, lors du premier semestre de cette année, 37,81% de son budget pour le traitement du cancer, 21,14 % pour l’hématologie et 15,69% pour les maladies infectieuses.
M. Grim a précisé, dans ce cadre, que la PCH est toujours «prête» à acquérir ces médicaments quels que soient leurs prix, affirmant que son organisme offre la protection et la sécurité sanitaires aux malades. Il a souligné, par ailleurs, que la PCH a globalement dépensé, au cours de la même période, 35% de son budget pour la production locale et 65% sont consacrés aux médicaments importés, ajoutant qu’elle a consacré, en 2008, 30 % de son budget pour l’achat de médicaments destinés au traitement du cancer, 21% à l’hématologie, 14% aux maladies infectieuses et 12% aux maladies métaboliques. Il a relevé que ces médicaments reviennent «très chers» à la PCH. Par ailleurs, l’unité de la PCH d’Alger emmagasine 40% des stocks, alors que le reste est distribué à travers les unités régionales implantées à Oran, à Annaba et à Biskra pour assurer l’approvisionnement, en médicaments, des structures hospitalières, à travers le territoire national.
La PCH assure également la distribution de 588 DCI (dénomination commune internationale) de médicaments et des consommables. Sur un autre plan, le directeur général de la PCH, M. Mohamed Mansouri, a annoncé la production, par le groupe Saïdal, de 1000 boîtes de Saïflu «Tamiflu» pour le traitement de la grippe porcine, à l’instar des 6,5 millions d’unités produites auparavant.
Il a ajouté que «l’Algérie ne se dirige pas vers l’importation des médicaments destinés au traitement du virus A/H1N1, parce que Saïdal produit une quantité suffisante qui peut être augmentée en cas de nécessité». Notons qu’au cours des six premiers mois de l’année, l’Algérie a importé pour 908 millions de dollars de médicaments et produits pharmaceutiques, contre 801,9 millions au premier semestre de 2008.
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