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Encore une fois, l'Algérie producteur de pétrole et de gaz devraient avoir une industrie pétrochimique digne de ce nom, s'autosuffire et exporter dans les plastiques, ce qui prouve que l'état ne pouvait pas tous produire, seule solution pour économiser des devises, le partenariat étranger pour faire plus vite, souhaitons que la tendance s'inverse dans un futur proche.
La croissance de la production peine à réduire les importations
par Safia Berkouk
Les 8 plus grands pays producteurs d’équipements, destinés à l’industrie des matières plastiques et du caoutchouc, ont vendu l’année dernière l’équivalent de 70 millions d’euros de machines à l’Algérie, soit une hausse de 32 % par rapport à l’année précédente, où ces importations se sont chiffrées à 53 millions d’euros.
Par ailleurs, au cours de ces deux dernières années, les importations nationales en produits plastiques et caoutchouc ont également progressé de plus de 11 %, passant de 52 000 tonnes en 2003 à 58 000 tonnes en 2004. L’Algérie, qui consomme annuellement quelque 275 000 tonnes de matières plastiques et caoutchouc, dépense autant pour l’importation de ces matières premières que pour les machines destinées à leur transformation.
Ce constat a fait dire à M. Alessandro Veronesi, membre de l’association italienne des producteurs de machines de transformation plastique et du caoutchouc (Assocomaplast) que «l’Algérie gagnerait davantage à investir dans la technologie qui lui permettra de produire les produits qu’elle importe».
Toutefois, a-t-il ajouté, «cela dépend des opérateurs économiques activant dans ce secteur». M. Veronesi s’exprimait hier, lors d’une conférence organisée à Alger sur le thème «La conjoncture et le développement du marché et de l’industrie des matières plastiques en Europe et en Afrique du Nord».
Malgré la forte proportion des importations, l’industrie nationale du plastique et du caoutchouc semble se porter relativement bien puisque la production conjuguée du secteur public et du secteur privé est en progression cette année par rapport à l’année écoulée.
Ainsi, durant le premier semestre 2005 et par rapport à la même période de l’année écoulée, cette production est en hausse de 1,1 % pour le secteur public, mais elle est beaucoup plus importante pour le secteur privé, puisqu’elle atteint 7,5 %.
S’agissant de l’évolution des prix à la production, en revanche, elle est plus importante pour le secteur public où elle atteint 3 % contre seulement 0,9 % pour le secteur privé. Ces chiffres ont été communiqués par M. Medjkou Ameziane, président de la Chambre de commerce de Tizi Ouzou, qui a précisé que 580 entreprises activent dans ce secteur qui emploie par ailleurs 10 000 personnes. Ce responsable a soutenu que l’Algérie «va petit à petit parvenir à la substitution de l’importation par la production locale» qui sera favorisée notamment par les besoins de l’industrie de l’emballage.
Celle-ci représente, dans certains pays, jusqu’à 50 % de la consommation de matière plastique. Par ailleurs, selon M. Medjkou, le programme de un million de logements présente également une bonne opportunité pour booster davantage ce secteur, même si, pour le moment, «nous ignorons les besoins en la matière».
M. Medjkou a insisté sur la nécessité pour les transformateurs nationaux de matière plastique d’être en mesure «d’anticiper les besoins des clients». Les autres défis qui se présentent au secteur sont, selon le même responsable, l’obligation de se conformer aux nouvelles exigences écologiques et l’impératif de dispenser une formation actualisée aux techniciens algériens activant dans ce domaine.
Notons que la conférence d’hier s’est tenue à l’occasion de l’annonce de l’organisation du prochain Salon international de l’industrie des plastiques et du caoutchouc, qui aura lieu à Milan du 14 au 18 février prochain. S. B.
http://www.jeune-independant.com/dis...rticleId=20211
La croissance de la production peine à réduire les importations
par Safia Berkouk
Les 8 plus grands pays producteurs d’équipements, destinés à l’industrie des matières plastiques et du caoutchouc, ont vendu l’année dernière l’équivalent de 70 millions d’euros de machines à l’Algérie, soit une hausse de 32 % par rapport à l’année précédente, où ces importations se sont chiffrées à 53 millions d’euros.
Par ailleurs, au cours de ces deux dernières années, les importations nationales en produits plastiques et caoutchouc ont également progressé de plus de 11 %, passant de 52 000 tonnes en 2003 à 58 000 tonnes en 2004. L’Algérie, qui consomme annuellement quelque 275 000 tonnes de matières plastiques et caoutchouc, dépense autant pour l’importation de ces matières premières que pour les machines destinées à leur transformation.
Ce constat a fait dire à M. Alessandro Veronesi, membre de l’association italienne des producteurs de machines de transformation plastique et du caoutchouc (Assocomaplast) que «l’Algérie gagnerait davantage à investir dans la technologie qui lui permettra de produire les produits qu’elle importe».
Toutefois, a-t-il ajouté, «cela dépend des opérateurs économiques activant dans ce secteur». M. Veronesi s’exprimait hier, lors d’une conférence organisée à Alger sur le thème «La conjoncture et le développement du marché et de l’industrie des matières plastiques en Europe et en Afrique du Nord».
Malgré la forte proportion des importations, l’industrie nationale du plastique et du caoutchouc semble se porter relativement bien puisque la production conjuguée du secteur public et du secteur privé est en progression cette année par rapport à l’année écoulée.
Ainsi, durant le premier semestre 2005 et par rapport à la même période de l’année écoulée, cette production est en hausse de 1,1 % pour le secteur public, mais elle est beaucoup plus importante pour le secteur privé, puisqu’elle atteint 7,5 %.
S’agissant de l’évolution des prix à la production, en revanche, elle est plus importante pour le secteur public où elle atteint 3 % contre seulement 0,9 % pour le secteur privé. Ces chiffres ont été communiqués par M. Medjkou Ameziane, président de la Chambre de commerce de Tizi Ouzou, qui a précisé que 580 entreprises activent dans ce secteur qui emploie par ailleurs 10 000 personnes. Ce responsable a soutenu que l’Algérie «va petit à petit parvenir à la substitution de l’importation par la production locale» qui sera favorisée notamment par les besoins de l’industrie de l’emballage.
Celle-ci représente, dans certains pays, jusqu’à 50 % de la consommation de matière plastique. Par ailleurs, selon M. Medjkou, le programme de un million de logements présente également une bonne opportunité pour booster davantage ce secteur, même si, pour le moment, «nous ignorons les besoins en la matière».
M. Medjkou a insisté sur la nécessité pour les transformateurs nationaux de matière plastique d’être en mesure «d’anticiper les besoins des clients». Les autres défis qui se présentent au secteur sont, selon le même responsable, l’obligation de se conformer aux nouvelles exigences écologiques et l’impératif de dispenser une formation actualisée aux techniciens algériens activant dans ce domaine.
Notons que la conférence d’hier s’est tenue à l’occasion de l’annonce de l’organisation du prochain Salon international de l’industrie des plastiques et du caoutchouc, qui aura lieu à Milan du 14 au 18 février prochain. S. B.
http://www.jeune-independant.com/dis...rticleId=20211