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Le halal s’invite à la télé

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  • Le halal s’invite à la télé

    Une pub pour les produits halal s’invite à la télé : Qu'en pensez-vous et pourquoi maintenant ?
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    C’est une petite révolution qui crève le petit écran. Pour la première fois, une publicité pour des produits halal est diffusée, à l’occasion du ramadan, sur de grandes chaînes nationales. Sur TF 1 et M 6 ainsi que les chaînes de la TNT, un spot TV vante les mérites des plats cuisinés Zakia Halal qui sont, à en croire le slogan, « toujours un régal ».

    Lancée le 17 août, cette campagne à 300 000 € orchestrée par une marque du groupe Panzani, s’adresse sans détour et ce dans un pays laïc aux cinq millions de musulmans de France. Elle s’achèvera le 2 septembre avant de reprendre à la fin du mois, au moment des fêtes de l’Aïd.
    Jusqu’à présent, l’alimentation halal, c’est-à-dire « autorisée » par l’islam, ne trouvait sa place que sur les chaînes satellitaires étrangères. « Cette pub que je qualifierais d’identitaire plutôt que de communautaire est symboliquement très forte », résume Abbas Bendali, directeur du cabinet Solis, spécialisé dans les études de marketing ethnique.

    Jamais une réclame n’avait autant fait la part belle à la diversité. Dans ce spot au ton un « chouïa » désuet, on voit un couple, une mère de famille, des jeunes…, tous d’origine maghrébine, se ruer dans un rayon de supermarché sur les barquettes de paella, hachis Parmentier et lasagnes certifiés halal. « Ah oui, oui, nous, on mange halal », s’exclame un monsieur. « Oui, mais Zakia Halal », réplique son épouse.

    « Certains de nos clients se retrouvent dans les personnages de la pub, ça leur fait plaisir, c’est pour eux une preuve d’intégration », se félicite Sébastien Bayhourst, directeur marketing de Zakia, qui, au début de l’année, a aussi sponsorisé l’émission de M 6 « Un dîner presque parfait ». Si les fabricants de produits halal n’hésitent pas à investir dans la pub cathodique et si les diffuseurs, autrefois frileux sur cette question, répondent favorablement à la demande, c’est parce que ce marché est devenu très porteur. Il intéresse désormais les grandes enseignes qui vont jusqu’à créer leur propre marque halal.

    « Le consommateur musulman devient un client comme un autre »

    Une récente enquête de l’agence Solis évalue cette « niche » à près de 4 milliards d’euros pour 2009, avec une croissance annuelle estimée à 15 %. Selon cette même étude, 93,6 % des consommateurs originaires du Maghreb remplissent leur panier de denrées halal. « La communauté musulmane a acquis un véritable poids économique », constate Abbas Bendali, de l’agence Solis. « On assiste aujourd’hui à la banalisation du consommateur musulman qui devient un client comme un autre.

    Comme il y a la cible de la ménagère à qui on vend de la lessive, il existe aussi un acheteur musulman à qui l’on propose des plats halal », observe, de son côté, Fateh Kimouche, fondateur du site Al-kanz, portail des consommateurs musulmans.

    Autre signe des temps : début juillet, Isla Délice, leader de la charcuterie halal, a lancé la plus importante campagne d’affichage pour un produit halal, s’invitant sur 7 500 panneaux de l’Hexagone dont certains sur les Champs-Elysées.

    Le Parisien

    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Quand il s'agit de faire de l'argent, tout le reste est secondaire.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      business is business!
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Dans ce spot au ton un « chouïa » désuet, on voit un couple, une mère de famille, des jeunes…, tous d’origine maghrébine,
        On dirait des antillais.
        Omar m'a tuer.

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        • #5
          Ils n'aiment pas nos moeurs, ils n'aiment pas nos femmes voilées, ils n'aiment pas notre Coran, Ils n'aiment pas notre prphète mais quand il s'agit de tune là ils aiment! Cf les banques islamiques qu'ils appellent de leurs bouches ("sharia compatible") et la consommation halâl! Si seulement c'était réellemnt halâl et tenu par des musulmans ça irait! Mais là on a des kuffar qui nous vendent du faux halâl pour nous piquer notre fric!

          C'est aux musulmans de se bouger pour engrenger les capitaux de leur consommation!

          PArceque du Panzani Halal ou du Isla Délice (qui appartient au juif Herzog) non!
          Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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          • #6
            Envoyé par mkh
            C'est aux musulmans de se bouger pour engrenger les capitaux de leur consommation!

            PArceque du Panzani Halal ou du Isla Délice (qui appartient au juif Herzog) non!
            mkh, les musulmans auront toujours besoin des juifs pour progresser dans les affaires.

            Ainsi, le halal sort des « quartiers » et des panonceaux des petits commerces de proximité pour s’étendre dans toutes les grandes villes et même sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées.

            Ce nouveau filon du halal (+ 15 % de croissance par an) aiguise les appétits. Les produits Reghalal, Amine et Isla mondial (filiale de l’algérien Cevital), entre autres, sont progressivement passés des rayons des boucheries musulmanes et petites épiceries « arabes » aux linéaires des grandes surface

            L’initiative de ces PME a poussé les gros groupes à sortir du bois : Charal s’est mis au halal, ainsi que Nestlé avec ses plats cuisinés Fleury Michon, ses soupes en sachets Maggi et ses saucisses de volaille Herta. Logique : le marché du halal en France pèserait 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2009, selon les estimations de Solis (contre plus de 12 milliards de dollars aux États-Unis). Et son potentiel s’élèverait à 9 milliards d’euros, précise Abderrahmane Bouzid, chef de projet « Halal & saveurs du Maghreb » au sein du groupe Casino.

            Le géant de la grande distribution (28,7 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2008), qui a accueilli dès 2007 ses premiers produits halal en rayons, a lancé il y a moins d’un an sa première marque, Wassila. « On n’a fait que constater la carence de l’offre, souligne Bouzid. Mais il nous a fallu construire notre expertise avant de nous lancer. » Un lancement en toute discrétion.

            source Jeune Afrique
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              On dirait des antillais.
              Je suis du même avis que toi Izno, ce sont des antillais, surtout quand tu
              vois la mère de famille.

              Il auraient pu prendre au moins des comédiens maghrebins

              bah zut alors

              Mais bon pour eux c le business qui compte.
              " Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs "

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              • #8
                Une pub pour les produits halal s’invite à la télé : Qu'en pensez-vous et pourquoi maintenant ?
                C'est une leçon pour les musulmans pour se rendre compte qu'ils ne valent que par ce qu'ils peuvent offrir en contrepartie. Les juifs ont bien compris ça depuis bien longtemps. L'amour n'existe pas mais le respect oui.
                si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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                • #9
                  Lire l'article du quotidien le Monde sur le sujet :

                  ================================================== =
                  Le quart d'agneau là, il est halal ? Vraiment ?" Dans l'hypermarché Auchan de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), malgré ses doutes, Sandes, jeune musulmane, la quarantaine élégante, finit par plonger le morceau de viande dans son chariot. "A 4,90 euros le kilo, ça vaut le coup ! "
                  Avec le Desk, suivez l'information qui vous intéresse en temps réel
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                  Grippe A : le pèlerinage déconseillé par le CFCM

                  Face à l'extension de la pandémie de grippe A(H1N1), le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, déconseille aux musulmans de France de se rendre cette année en Arabie saoudite pour le petit pèlerinage (omra) à l'occasion du ramadan. "Etant donné les risques sanitaires, nous déconseillons d'y aller", a déclaré à l'AFP M. Moussaoui, qui doit tenir, en fin de semaine, une réunion sur le sujet avec d'autres responsables de l'islam de France. "Si aucun vaccin n'est trouvé", Mohammed Moussaoui déconseille également aux fidèles d'effectuer cette année le grand pèlerinage (hadj) qui se déroulera deux mois après la fin du ramadan, donc, à la fin du mois de novembre.
                  Un des piliers de l'islam

                  Date. Le début du ramadan doit être fixé pendant la "nuit du doute", jeudi 20 août. Il devrait commencer le 21 ou le 22 août et se terminer vers le 20 septembre.

                  Les règles. Le jeûne est un des cinq piliers de l'islam. Les musulmans doivent s'abstenir, pendant la journée, "de toute nourriture, de toute boisson et de toute relation sexuelle" et nourrir leur esprit de "lectures pieuses et d'oraisons appropriées". La Grande Mosquée évoque un "esprit d'ascèse quasi sacrificielle". Le jeûne se termine par la fête de la rupture.
                  Sur le même sujet
                  Les prix flambent à la veille du ramadan à Karachi, Pakistan.
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                  A quelques jours du jeûne musulman, qui doit commencer vendredi 21 ou samedi 22 août, de nombreux clients, de confession musulmane, se glissent dans les rayons pour acheter viande, semoule, dattes ou pâte d'amande. Les boucheries halal traditionnelles, qui offrent souvent des "prix spéciaux", ne sont pas désertées pour autant. Mais "c'est plus pratique au supermarché, on peut payer en carte bleue et en profiter pour faire d'autres courses", explique Malik, un jeune homme de 24 ans.

                  Les consommateurs musulmans sont d'autant plus enclins à arpenter les supermarchés que l'offre halal s'y est nettement étoffée ces cinq dernières années. Les magasins Auchan, mais aussi Leclerc, Super U ou Casino ont créé des îlots spécifiques pour cette période, mais proposent aussi, tout au long de l'année, des produits halal. "Le ramadan constitue un enjeu commercial important", explique-t-on chez Carrefour. L'enseigne propose des produits pour sa clientèle musulmane depuis une dizaine d'année déjà. Mais le groupe a développé plus récemment une marque dédiée, Reghalal, proposant du jambon de dinde, des saucisses de volaille vendues dans ses magasins à bas coût Ed.

                  Les hypermarchés Géant Casino proposent, eux, plus de 400 références de produits halal, soit de 3 % à 4 % de l'offre totale. L'enseigne a même lancé, en août, une gamme spéciale, sous sa propre marque (Wassila) pour concurrencer les fabricants traditionnels. Les magasins du groupe Système U, de plus petite taille, ont également franchi le pas depuis trois ans. "C'est encore un petit chiffre au total, mais certains magasins, à Strasbourg, Mulhouse ou en banlieue parisienne, nous le réclamaient et c'est une consommation qui progresse", explique Thierry Desouches, le porte-parole de l'enseigne.

                  Les produits halal sont arrivés en grandes surfaces dans les années 1980. Mais cette offre est d'abord restée confidentielle, propre à certains magasins situés dans des zones à forte concentration musulmane. Aujourd'hui, grâce aux techniques sophistiquées de "profilage" des consommateurs, via les cartes de fidélité notamment, les enseignes effectuent un maillage plus fin des habitudes de consommation à un endroit et à une période donnés. "Tous les distributeurs se sont rendu compte de l'importance de la clientèle musulmane - au-delà du seul ramadan", note Jean-Daniel Hertzog, PDG d'Isla Délice, un des principaux fabricants et distributeurs de produits halal en France.

                  "La distribution ne cible plus uniquement le coeur de marché mais s'intéresse de plus en plus à des niches de consommateurs. Elle s'adapte à l'hétérogénéité des consommations, les musulmans sont une cible comme celle des consommateurs de produits bio", explique Philippe Moati, du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc). Et si l'offre halal n'est pas tout à fait récente, "la théâtralisation de ces produits dans les magasins au moment du ramadan est une nouveauté", poursuit-il.

                  Pour ces enseignes, l'objectif est de ne pas passer à coté d'une opportunité commerciale. "Dans certaines grandes surfaces, la population musulmane représente 30 % de la clientèle et les produits spécifiques aux musulmans peuvent atteindre 6 % à 7 % du chiffre d'affaires", explique Georges Chétochine, consultant. Les distributeurs tentent ainsi de séduire des populations qui, jusqu'à présent, se tournaient prioritairement vers les commerces traditionnels : selon une étude du cabinet Solis, spécialisé dans le "marketing ethnique", l'immense majorité des consommateurs de halal (95 %) privilégient encore les épiceries et boucheries plutôt que la grande distribution (43 %).

                  Mais, comme l'islam reste une question sensible, les distributeurs avancent avec prudence. "Dans un pays dit laïque comme la France, il ne faut pas choquer la clientèle non musulmane", remarque M. Chétochine. D'où la tendance à utiliser un vocabulaire le plus neutre possible - "Saveurs d'Orient", "Sur la route des épices", etc. - pour évoquer les opérations du ramadan. "Les distributeurs ont tendance à rester dans les clichés, à convoquer l'Orient et Les Mille et Une Nuits pour éviter de parler directement du ramadan", se désole Fateh Kimouche, fondateur du site Internet Al-Kanz, un portail musulman sur la consommation. L'expert y voit un signe que le ramadan entre dans les moeurs de la société française, mais est encore loin d'être banalisé.
                  Luc Bronner et Claire Gatinois
                  “If you think education is expensive, try ignorance”
                  Derek Bok

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